RESTAURER LA DIGNITE DES GRANDS HOMMES D’ETAT FAUSSEMENT ACCUSES D’ETRE DES DICTATEURS CORROMPUS .

Décrypter les enjeux derrière de prétendues révolutions : Gloire à Mouamar, Hosni et Zine el-Abidine et à leurs pairs d’Afrique noire

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Camarades et véritables patriotes du monde entier, l’heure est grave. Il se lève un vent curieux qui, sous des djellabas dévoilent des révolutionnaires dangereux. Vous savez cette engeance qui croit qu’à coup de vociférations elle changera le cours de l’histoire. Quels idiots ! Si la rue changeait les sommets de l’Etat cela se saurait. Ce n’est pas parce qu’un roi mou et cocu a perdu la tête en 1793 en France que des gueux vont se mettre à penser que la rue peut infléchir le cours d’une nation.  La France, grande donneuse de leçon devant les nations a prétendu se débarrasser de la monarchie pour installer via la cinquième république des présidents aussi éloignés du peuple que les rois d’antan. Des hommes plus accrochés aux apparats qu’au fait d’améliorer l’ordinaire des peuples. Ainsi vont les « révolutions », les populations payent de leur vie la reproduction sociale des élites aux sommets de l’Etat.


Alors le vent de liberté apparente qui souffle dans les pays dits arabes aujourd’hui ne cache pas des Che Guevara sous chaque djellaba. Que nenni ! Si le pouvoir appartenait réellement au peuple cela se saurait. L’on ne va tout de même pas confier les rênes des nations à des incompétents sous prétexte qu’ils vocifèrent sur une place publique !


Si ces gens avaient eu du courage ils se seraient élevés à la force du poignet comme Leila Ben Ali, une femme qui force le respect. Elle est passée en quelques années de shampouineuse à milliardaire. Qui dit mieux ? Le rêve tunisien a détrôné le rêve américain. Vive la Tunisie, terre de tous les possibles.


De surcroît, pas égoïste pour un sou elle a permis à d’autres tunisiens de connaître l’ascension. Ce sont des membres de sa famille ? Et alors ! La solidarité familiale est l’essence même de notre beau continent. On ne va tout de même pas reprocher à une shampouineuse devenue milliardaire de n’avoir oublié  ni sa famille, ni ses racines. Non ?

Ceci dit elle aurait pu conseiller son époux sur la couleur de ses cheveux. Ce noir !!! On dirait un ersatz de Moubarak.


Il est temps de remettre les choses dans le contexte pour ne pas nous laisser berner par ceux qui veulent déstabiliser nos nations.


Kadhafi le premier empereur de l’Afrique unifiée sous sa direction éclairée l’a dit. Et la parole de notre empereur (loués soient les dieux d’ici de là et d’ailleurs pour le don fait à la terre par la manifestation du glorieux guerrier, lumière de nos vies, néon qui éclaire nos nuit, astre éblouissant de l’aube, Mouamar de nos cœurs frétillants) est sacrée et a force de loi.


Depuis la révolution dite de jasmin, les esprits s’échauffent. Que n’entend-t-on dire ça et là ? Des hommes d’honneur sont livrés à la vindicte populaire, jetés en pâture au jugement des nations. Des pays qui sont depuis toujours des modèles de grandeur et de noblesse sont présentés comme des lieux liberticides et fossoyeurs de la démocratie !

Il est temps que des esprits éclairés se lèvent pour dénoncer le tourbillon médiatico-impérialiste qui veut entrainer peuples et nations dans le chaos.


Oui camarades !  Si la révolution était réelle, la France,  dépositaire universelle du brevet de la révolution réussie (foi Danton, de Bonaparte de Sarkozy et de Cohn Bendit) aurait authentifié et soutenu le mouvement. Si la Libye, l’Egypte ou la Tunisie avaient été les proies d’autocrates corrompus qui bâillonnaient le peuple, la France, chantre mondial de le défense sans concession des droits de l’homme les auraient dénoncé avec force. Il n’y a qu’à voir l’autorité avec laquelle le président français toute virilité dehors a sommé Laurent Gbagbo de quitter la présidence de la Côte d’Ivoire et l’obéissance immédiate de ce dernier qui s’est depuis exilé en nouvelle guinée où il apprend à parler le Poulpe. Vive la France de l’incantation creuse.


Visionnaire entre les visionnaires, madame le ministre des affaires étrangères a proposé le savoir-faire de la police française pour régler les questions sécuritaires liées aux manifestations en Tunisie. Elle avait tout de même survolé le pays en jet privé sans percevoir le moindre battement de cils anti Ben Ali. La révolution de jasmin n’a au vu de l’analyse pertinente des politiques français, aucune légitimité sinon la France l’aurait dit.


Oui camarades, un complot est ourdi  par les forces du mal contre l’Afrique pour l’asservir à nouveau. Il a commencé par enflammer le Maghreb et le Machrek avec pour fin de soumettre les peuples en les privant de leurs guides et protecteurs suprêmes. Félonie ! Ne l’ont-ils pas fait ces affreux du temps de Chaka ? Assassinant un de nos chefs pour posséder nos terres ?  Résistons avant que l’Apartheid ne revienne gangrener le continent entier.


Peuples d’Afrique subsaharienne levez-vous pendant qu’il est temps et protégez avec force les dinosaures qui sont à la tête de nos nations. Ils veulent contaminer nos populations par des révolutions chimériques. Heureusement que nos guides d’Afrique noire tiennent trop à la sécurité de leurs fonds détournés heu que dis-je à la sécurité de nos nations pour les laisser piller par des chacals. Gloire à eux, sauveurs suprêmes. L’on ne va tout de même pas sacrifier ces hommes d’expérience pour des chimères portées par de prétendus opposants. Gloire à nos guides qui pillent nos terres pour notre nous garder purs et protégés des excès.


Quel abus y a-t-il lorsqu’un président, guide bienveillant et suprême d’un pays décrète un état d’urgence qui dure trois décennies ?Qui a fourni la moindre preuve qu’il n’y avait pas d’urgence en Égypte depuis la mort de Sadate ? 

Pendant les trente ans de pouvoir de Hosni le magnifique pas le moindre enlèvement de pyramide ! Sans l’état d’urgence décrété par le bien aimé Rais, qui peut nous garantir qu’il y aurait encore la moindre pyramide en Égypte ? Et de vous à moi, qui irait douter d’un homme qui, à 80 ans assume sans difficulté le ridicule du cheveu noir jais, voire corbeau ?

Hosni Moubarak, grand seigneur jusqu’au bout se proposait de consentir au sacrifice suprême, confier à terme les rênes du pays à son fils, la chair de sa chair. La dynastie des Moubarak au service de la grandeur de Égypte. Par malheur le cirage avec lequel il enduisait ses cheveux aura dû couler sur ses yeux et voiler son discernement, sinon il ne se serait pas laissé tromper par son entourage et aurait rejoué la pacification de la place Tien an Men au cœur de Égypte. Si seulement il avait accepté d’être chauve ou assumé de cheveu poivre et sel… La coquetterie de trop aura privé Égypte d’un pharaon de grande envergure et à peine octogénaire.  


Comment par ailleurs peut-on trainer dans le boue le nom d’un homme honorable l’accusant de népotisme, de corruption, de gabegie, et de prévarication ? N’en jetez plus ! Tout scientifique, même le plus médiocre est informé du fait qu’il y a des phases obligatoires de test avant de mettre à la disposition du public des produits et autres découvertes. Une découverte majeure se teste sur une petite échelle. Le projet de Ben Ali le Grand était l’enrichissement exponentiel de tout tunisien. Puits de sagesse et homme prudent, le guide président a fait le choix de tester « la molécule d’enrichissement rapide » sur un groupe témoin appelé les Trabelsi. Il fallait d’une part voir si l’on pouvait passer d’un état de quasi pauvreté à celui de milliardaire en quelques années. Cette preuve faite il fallait tester les changements induits sur le groupe teste après son enrichissement. Ce n’est qu’après ces vérifications de sécurité primaire qu’il allait déployer la technique au peuple entier.  Les esprits chagrins le suspectent de népotisme sous prétexte qu’il s’agit de sa belle-famille ?  Quel être sensé enrichirait sa belle-famille au détriment de sa propre famille ? Du bon sens diantre !

Par ailleurs, le guide suprême de la nation tunisienne a mis en péril ses proches en les faisant cobayes de la croissance future de la nation. Mais il a fallu qu’un homme contrarié se prenne pour un méchoui sur la place publique et les tunisiens ingrats et sans vision ont sacrifié leur guide, digne successeur de Bourguiba (qu’il a en passant participé à destituer pour le bien de la nation) à l’émotion.

La fortune de son clan ne s’élèverait à 5 milliards de dollars après vingt-quatre années au pouvoir ? Et alors ? Ben Ali travaille. Ce qui, je le souligne en passant n’est pas le cas de Liliane Bettencourt ou de Caroline de Monaco ! Qui est descendu dans la rue pour les destituer ? Ne crions pas au racisme tout de suite mais il se lève en moi comme un soupçon. Pas joli joli tout ça !


Cinq milliards de dollars ? C’est tout ?  Une telle misère ferait rire aux éclats quelques souverains rapaces ça et là sur la planète. Comparé à d’autres c’est à peine de quoi offrir un apéritif à des malades du kwashiorkor dans Éthiopie du milieu des années quatre-vingt !

Si on lui avait laissé du temps, il aurait pu étendre l’expérience de l’enrichissement exponentiel à tout le peuple, la Chine serait venue prendre des leçons de croissance en Tunisie. Le manque de vision aura stoppé  l’histoire en mouvement. La Tunisie ne sera pas la première puissance mondiale pour cause d’autodafé inopportun.


Et voilà qu’aujourd’hui, pour tout couronner, l’on déverse comme des ordures par une benne, et sans la moindre réserve, des tombereaux d’injures sur un homme de bien : Mouamar le Merveilleux ! C’est ainsi que l’on salit la réputation d’un pacifiste, d’un homme équilibré. Cet être supérieur a durant quatre décennies consacré sa vie, son génie et son aura au service de la grandeur de Libye. L’homme et son clan auraient une fortune estimée à  120 milliards de $ (87 milliards d’euros). Est-ce cher payé pour 40 années dédiés à la grandeur de la Libye ? Est-ce cher payé pour l’artisan de  la pacification du Tchad, l’unité africaine, la protection des immigrants d’Afrique subsaharienne et la sécurité aérienne internationale ? Sans Kadhafi, la Libye ne serait pas, le monde ne serait pas, les galaxies ne seraient pas, le soleil non plus. Mouamar Kadhafi est l’Etre absolu la réponse à toutes les questions de l’univers.


De toutes les façons, si l’on considère que Moubarak et son clan ont environ 70 milliards de dollars pour dix ans de moins à la tête d’une nation, et en comptant les heures supplémentaires et les congés payés, la fortune des Kadhafi est amplement méritée et est de la roupie de sansonnet au regard des du Guide suprême (que son nom soit chanté par des vierges sur tous les continents de génération en génération)  et ses apports à la Libye et au monde.

De plus le guide visionnaire au visage remodelé -pour mieux plaire à son peuple chéri- a mis ses fils au travail pour le bien de la nation.


Comment peut-on suspecter le Guide suprême de la Grande Révolution libyenne d’être un tyran sanguinaire ? D’accord un peu excédé par les enfantillages d’un peuple aux caprices adolescents sur la place publique, il traite ces grands enfants de drogués avec des vociférations hallucinées. Nous n’allons pas pinailler sur les mots tout de même !

En effet, ne faut-il pas être sous l’effet de quelque substance opiacée ou  de quelque autre hallucinogène pour imaginer la Libye sans Mouamar l’immortel et sa famille ? Kadhafi est la Libye, cette dernière n’est pas sans lui. Qu’on se le dise.


En bon père du peuple conscient que ce dernier ne peut vivre sans lui se propose d’orchestrer le « suicide » d’une nation plutôt que de la laisser entre les mains des étrangers qui haïssent la Libye. Kadhafi a promis un bain de sang si le peuple ne retrouve pas la raison.


En effet si au final ces chochottes de Ben Ali et Moubarak n’ont pas eu la virilité affirmée et manifestée par quelque excroissance testiculaire pour rester au pouvoir, Mouamar ne cèdera pas. Il en a lui ! Et ses fils aussi. Que son look de drag queen massacrée par un chirurgien esthétique ne trompe personne. Lla diva Mouamar n’est pas une femmelette, c’est un homme, un vrai. En matière de « cojones », il en remontrerait à une escouade de zébus en rut. Il est mâle jusqu’à la déraison. Personne ne lui prendra son jouet.  Il préfèrera le bain de sang plutôt que de livrer son cher pays à des hérésies telles que la démocratie ou la liberté.


Quels sont donc ces peuples qui ne sont pas fichus de s’élever au-delà des considérations aussi prosaïques que la faim, le chômage, ou la liberté d’expression ? On accuse des dirigeants d’affamer des peuples alors qu’ils les éduquent spirituellement par l’ascèse ?


L’heure est au grand n’importe quoi et les médias dominants tordent le sens des faits pour priver des nations entières d’hommes valeureux qui ont prouvé depuis toujours leur attachement féroce à la construction de leurs nations. Comment est-il acceptable que nul ne s’offusque de ce que l’on ose qualifier ces nobles âmes  des pires qualificatifs ? Fort heureusement, la France, patrie des droits de l’homme et étalon de mesure interplanétaire du respect des droits de l’homme et du citoyen, par le soutien, la fourniture des armes et des amitiés durables avec ces êtres supérieurs rappelle à nos consciences engourdies que les « révolutions » actuelles sont illégitimes et sans fondement.


A bas les Guevarra d’opérette en djellaba, boubous ou pagnes la liberté et la démocratie sont des chevaux de Troie des puissances coloniales. Ne nous laissons pas tromper. De toutes les façons Jacques Chirac, grand visionnaire n’a-t-il pas dit que l’Afrique n’était pas mûre pour la démocratie ? Si la France, championne du monde des droits de l’homme et de la diplomatie éclairée le dit, cela doit être vrai.


C’est la France qui déroule le tapis rouge à Kadhafi, à Hu Jingtao pour décrocher des contrats et à Bongo, Biya, Compaoré, Sassou Nguesso, Nguema et les autres pour des raisons encore plus opaques pour lesquelles les peuples d’Afrique subsaharienne n’ont pas fini de payer. Qui aurait en Afrique Subsaharienne l’idée folle de s’opposer aux tentations monarchiques de Wade, Biya ou Nguesso ? La révolution de jasmin sous l’équateur ? Et puis quoi encore ?  Parce que la citronnelle est finie chez nous ?


Dormez tranquilles indéboulonnables guides de nos peuples assoupis. Continuez à vous croire intouchables. Continuez à envisager de léguer des pays qui ne vous appartiennent pas à vos rejetons.

Le jour vient, et il est proche disent les antipatriotes,  où l’on verra sur vos visages l’air hébété de Ali ou Moubarak ou pire encore l’air abasourdi et grotesque de Ceausescu au moment où il a réalisé que ses vociférations étaient désormais sans effet sur un peuple excédé. Ils disent que l’histoire est en marche et les que les peuples d’Afrique sont en passe d’écrire leur propre histoire. Eux les qui ? Tchuip.


Camarades, réveillons nous et boutons défendons nos guides suprêmes au péril de nos vies.Ils ne sont pas fous, leurs enfants sont dehors. Et au fond ayant probablement des nationalités étrangères pourquoi verseraient ils leur sang pour sauver nos pays ? Voyons …


Signé camarade Extinctor

Secrétaire perpétuel du comité

de maintien de l’ordre dans nos nations



Refuser d’être enseveli sous les blessures et briser les chaînes des mots vecteurs de maux

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Un mot, un son anodin, quelques syllabes que l’on aligne avec légèreté, peuvent pour celui qui les entend avoir de terribles conséquences.

Quelquefois on les prononce pour blesser, rire ou faire rire, sans mesure les ondes de choc dans la vie de celui qui en est, l’involontaire cible.

Combien de fois, sous le prétexte que l’on est énervé, excédé ou agacé, en tant que parents ou adultes nous nous laissons aller à infliger à de jeunes enfants des mots qui les enferment comme des sarcophages ? Tout y passe : l’enfant est tour à tour un fardeau, une déception, un raté, un abruti, un incapable, un bon à rien et que sais-je encore ! Quelques adultes se laissent aller à offrir un autre cercueil à ces êtres en construction, leur prophétisant une incapacité à plaire, une incompétence à exprimer par leur physique la moindre grâce. Une inaptitude à être aimé.  Et l’on s’étonne du nombre d’infirmes  émotionnels tapis sous les adultes que nous sommes.

Derrière l’excès apparent de confiance ou le doute maladif se logent quelquefois tant de fêlures !

Prenons-nous seulement le temps de nous poser et questionner notre rapport à l’autre et notre rapport à nous-mêmes ? De quelle manière parlons-nous des autres ? Soulignons-nous davantage les défauts des personnes que leurs qualités quand nous en parlons ? Sommes-nous embêtés quand l’on entend dire du bien des autres comme si cela nous diminuait ? Si oui nous avons intérêt à faire un travail sur nous-mêmes au regard de l’estime de soi.

Les mots, les regards, les silences, l’absence de regards tandis que l’on se construit, peuvent orienter le cours de nos existences de manière radicale. Qu’avons-nous fait des mots vecteurs de maux qui ont ébranlé nos parcours de vie ?

Quand je fais le voyage dans l’enfant que j’étais, malgré l’amour et la protection offerte par mes parents et au cœur d’une fratrie équilibrée et aimante, j’entends des mots qui enferment et qui brident des dons, qui sèment le doute dans mes capacités à être et ou à faire. Un enfant ne vit pas que dans sa cellule familiale nucléaire.

Prenons-nous le temps de dire à nos enfants combien ils sont précieux et combien ils sont beaux, intelligents, brillants, magnifiques et dignes d’être aimés juste pour ce qu’ils sont ? Prenons-nous le temps de les armer par l’amour contre la violence et le rejet ?  L’amour de soi et l’acceptation de ce que l’on est une fondation essentielle pour se construire. Édifier la confiance en soi chez l’enfant peut lui permettre  de traverser l’adolescence sans y laisser trop de plumes.

L’escale en adolescence ramène à ma mémoire les sons de quelques bris intérieurs. Se bâtir dans le doute sous les sarcasmes de ses pairs n’est pas une sinécure.

Malgré les fantasmes qui nous structurent et les proclamations de nos orgueils blessés dans le rapport à l’autre, nous avons besoin du regard des tiers et de la relation à autrui. Ceux qui clament d’ailleurs le plus fort leur absence de besoin de l’autre sont peut-être secrètement en train de gémir de solitude.

J’ai croisé dans mon existence quelques fossoyeurs. Vous savez, ceux qui vous enferment dans des définitions ou dans des limites inhérentes à leurs prétentions égocentriques à définir le monde. Quand ces personnes appartiennent au cercle de ceux qui comptent pour vous à une saison de votre existence, ils peuvent vous meurtrir profondément.

Fort heureusement, malgré des propensions féminines à se projeter dans des passions exclusives et qui consument, l’on n’est pas obligé de reproduire à l’infini la tragédie de Marguerite Gautier.

Les rejets les plus blessants ne nous obligent pas à rester dans les tombeaux de ces afflictions. Après la douleur vient le dépassement et l’on en sort grandi, voire heureux. Il y a une vie à vivre et elle vaut la peine !

Alors je dis merci à tous ceux qui pour me blesser, me détruire ou pour m’avilir se sont servi des mots comme des obus.

Merci à ceux qui auraient pu me détruire mais qui ont participé à me construire telle que je suis. Les douleurs passagères ont produit un poids éternel de gloire et de surprenantes joies. Elles m’ont enrichie, élargie, affermie. Elles m’ont appris à faire des choix entre le désespoir et la joie, l’amertume et le pardon, l’enfermement ou le dépassement, la mort ou la vie, entre leurs mots et moi. Je me suis choisie.

Après les tempêtes, c’est avec délectation que l’on profite des océans apaisés et des nouvelles perspectives de voyage.

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Je remercie ceux qui ont pris le parti de porter atteinte à ma réputation propageant des propos infâmants, distillant ça et là le soupçon et des accusations mensongères. Merci à eux de m’avoir appris à me centrer sur l’essentiel : être en paix avec moi-même et avec Celui qui est l’Essence de mon être. Merci à eux de m’avoir fait réaliser que l’essentiel est que je sache qui je suis et où réside la vérité de mon être.

Quand les définitions de soi ne sont plus prisonnières de la parole de l’autre, on a fait un pas primordial vers la liberté.

Merci de m’avoir appris ou rappelé que l’énergie qui m’habite peut être investie à des choses plus constructives que le fait de combattre les moulins à vents de la mesquinerie humaine. Peu m’importe que la vérité soit ou non rétablie aux yeux de ceux qui les auront écoutés, je sais qui je suis et ça me va. Et qu’est-ce que j’aime celle que je suis ! Le chemin aura été long et quelquefois tortueux pour en arriver là, mais aujourd’hui cette vérité est  scellée sur un fondement inaltérable.

Merci à ceux qui m’ont pris pour un vilain petit canard qui avait la prétention de nager au milieu des cygnes majestueux qu’ils étaient.  Qui sait si sans ce rejet, ce mépris, cette disgrâce proclamée j’aurais pris la peine de regarder l’autre au-delà des apparences ? Grâce à eux j’aurais appris à chercher dans ceux que je croise la beauté véritable, la grâce cachée et les richesses intérieures. Je leur dois probablement en partie d’avoir travaillé à développer des qualités humaines que j’aurais peut être négligées par ailleurs. Ils se proposaient comme des croque-morts venus embaumer ma de confiance en moi, et voici qu’involontairement, ils sont devenus des pédagogues magnifiques, m’obligeant à creuser en moi pour me trouver, à creuser dans l’autre pour le voir  et le recevoir en dépit de ses failles. Les rires moqueurs d’antan se convertissent en une symphonie dans mes souvenirs, parce que cette musique participe de la bande originale de mon existence.

En passant je remercie des involontaires tuteurs de m’avoir épargné le désagrément de m’acoquiner avec les êtres superficiels et pour le moins fats qu’ils étaient. Ben oui ne faut-il pas manquer de profondeur pour passer à côté d’un être humain sous prétexte qu’il ne ressemble pas à ses propres projections de la beauté physique ? Et de vous à moi, plus le temps avance plus je trouve la femme que je croise dans mon miroir magnifique. A mon avis cela tient à cet éclat qui vient de ce que l’on aime le compagnon de voyage que l’on est pour soi. Je me trouve belle. Pourquoi mentir ? Heu… ne soyez pas désobligeants en disant que ma vue baisse avec l’âge. Pftttt ! Cool

Merci aux les amitiés trahies, aux amours avortées aux espoirs déçus, aux illusions relationnelles, après les blessures je me suis chaque fois relevée plus riche. Riche d’avoir vécu ces choses et déployée intérieurement pour aimer davantage et pour donner encore et toujours, mais avec discernement. On ne se trompe jamais en aimant, on vit parfois les désagréments d’une escale imprévue de l’amour dans un lieu inapproprié et qui se révèle trop longue.  Mais un jour l’amour que l’on donne arrive enfin à  la bonne destination et l’on réalise que toutes les douloureuses escales traçaient le chemin jusqu’à cette plénitude amoureuse, amicale, filiale.

Non, on ne se trompe jamais en aimant. Aimer c’est le sens et l’essence de l’être. L’on se trompe davantage et l’on ne se grandit pas en se croyant autorisé à se moquer de, et à piétiner les sentiments d’un tiers sous prétexte que l’on n’éprouve pas la même chose pour lui.

Il peut être long le chemin qui ramène de certaines expériences douloureuses jusqu’à l’essentiel, une rencontre plus profonde et une relation apaisée avec soi.  Quelles que soient les épreuves d’hier et d’aujourd’hui,  ne nous laissons pas ensevelir dans un lieu ou nos espoirs sont en escale forcée. Brisons les chaînes de l’amertume. Le voyage reprendra et nous arriverons à bon port. En tout cas, moi j’avance…Clin doeil



le 17 janvier 1961, Patrick Emery Lumumba était assassiné

Patrice Emery Lumumba élu Premier ministre en 1960, il a été  destitué quatre mois après. 

Le 17 janvier 1961, il est assassiné sauvagement au Katanga à la suite d’un complot mêlant la puissance coloniale belge, la « CIA » et les services

secrets français. Panafricaniste, il croyait en une indépendance totale des pays ayant nouvellement accédé à l’indépendance. Cela aura été son crime. Rompre avec le colonialisme était son leitmotiv et son discours inattendu et féroce envers le colonialisme aura probablement signé son arrêt de mort.

 

« Congolais et Congolaises,

 

Combattants de l’indépendance aujourd’hui victorieux,

 

A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez « ineffaçablement » gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la libertés.

 

Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang.

 

C’est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force. Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.

 

Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres.

 

Qui oubliera qu’à un noir on disait « Tu », non certes comme à un ami, mais parce que le « Vous » honorable était réservé aux seuls blancs ? Nous avons connu nos terres spoliées au nom de textes prétendument légaux, qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort, nous avons connu que la loi n’était jamais la même, selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir, accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine Pour les autres.

 

Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou, croyances religieuses : exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort même. Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs : qu’un noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dits européens, qu’un noir voyageait à même la coque des péniches au pied du blanc dans sa cabine de luxe.

 

Qui oubliera, enfin, les fusillades où périrent tant de nos frères, ou les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient pas se soumettre à un régime d’injustice ? Tout cela, mes frères, nous en avons profondément souffert, mais tout cela aussi, nous, que le vote de vos représentants élus a agréés pour diriger notre cher pays, nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre coeur de l’oppression colonialiste, nous vous le disons, tout cela est désormais fini.

 

La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants (…). »

 

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Still I rise by Maya Angelou

You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may trod me in the very dirt
But still, like dust, I’ll rise.

Does my sassiness upset you?
Why are you beset with gloom?
‘Cause I walk like I’ve got oil wells
Pumping in my living room.

Just like moons and like suns,
With the certainty of tides,
Just like hopes springing high,
Still I’ll rise.

Did you want to see me broken?
Bowed head and lowered eyes?
Shoulders falling down like teardrops.
Weakened by my soulful cries.

Does my haughtiness offend you?
Don’t you take it awful hard
‘Cause I laugh like I’ve got gold mines
Diggin’ in my own back yard.

You may shoot me with your words,
You may cut me with your eyes,
You may kill me with your hatefulness,
But still, like air, I’ll rise.

Does my sexiness upset you?
Does it come as a surprise
That I dance like I’ve got diamonds
At the meeting of my thighs?

Out of the huts of history’s shame
I rise
Up from a past that’s rooted in pain
I rise
I’m a black ocean, leaping and wide,
Welling and swelling I bear in the tide.
Leaving behind nights of terror and fear
I rise
Into a daybreak that’s wondrously clear
I rise
Bringing the gifts that my ancestors gave,
I am the dream and the hope of the slave.
I rise
I rise
I rise.

Maya Angelou



Martin Luther King song by Harry Belafonte

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As I wondered round the world so lost and angry,
He called me home and reached out for my hand,
He spoke with words that sounded more like music,
The words my heart could finally understand.

He showed me pride and said I could feel better,
But no better than the smallest of the small,
He showed me victories where no one loses,
He showed me the answer for us all.

And the song I sing,
I sing for you, sweet Martin Luther King,
And the song I sing,
I sing for you, sweet Martin Luther King,

And as we walked the people gathered round him,
Open arms the only weapons that they bore,
He wore us into cloth of many colors,
And armed with love he marched us off to war.

And the song I sing,
I sing for you, sweet Martin Luther King,
And the song I sing,
I sing for you, sweet Martin Luther King.

The more he spoke of love the more they feared him,
The more he spoke the truth their lies would grow,
Then suddenly with no good-byes we lost him,
My sweet black prince of peace,
I miss you so

They cut his dreams down thinking they would not flower,
But he planted seeds everywhere he’d gone
So that someday in an endless field of colors,
A million dreams would bloom to carry on.

And the song I sing.
I sing for you, sweet Martin Luther King,
And the song I sing,
I sing for You, sweet Martin Luther King,

And the song I sing,
I sing for you, sweet Martin Luther King,
And the song I sing,
I sing for you, my sweet prince of peace,
My sweet prince of peace.



Don’t quit

 

When things go wrong, as they sometimes will,
When the road you’re trudging seems all uphill,
When the funds are low and the debts are high,
And you want to smile, but you have to sigh,
When care is pressing you down a bit,
Rest, if you must, but don’t you quit.

Life is queer with its twists and turns,
As every one of us sometimes learns,
And many a failure turns about,
When he might have won had he stuck it out;
Don’t give up though the pace seems slow–
You may succeed with another blow.

Often the goal is nearer than,
It seems to a faint and faltering man,
Often the struggler has given up,
When he might have captured the victor’s cup,
And he learned too late when the night slipped down,
How close he was to the golden crown.

Success is failure turned inside out–
The silver tint of the clouds of doubt,
And you never can tell how close you are,
It may be near when it seems so far,
So stick to the fight when you’re hardest hit–
It’s when things seem worst that you must not quit.

Auteur inconnu



What If I Am A Black Woman?

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What If I Am A Black Woman?

Is it a disease? Well, if it is, I sure hope its catching

Because they need to pour it into a bottle,

label it, and sprinkle it All over the people

men and women who Ever loved or cried,

worked or died For any one of us.

So…What if I am a Black woman?

Is it a crime? Arrest me!

Because I’m strong, but I’m gentle,

I’m smart, but I’m learning,

I’m loving, but I’m hateful.

And I like to work because

I like to eat and feed and

clothe and house Me, mine

and yours and everybody’s,

Like I’ve been doing for the

past 300 years.

What if I am a Black woman?

Is it insane? Commit me!!

Because I want Happiness, not tears;

Truths not lies; Pleasure not pain;

Sunshine not rain; A man not a child!

What if I am a Black woman? Is it a sin?

Pray for me! And pray for you too,

If you don’t like women of color

because we are… Midnight Black,

Chestnut Brown, Honey Bronzed,

Chocolate Covered, Cocoa Dipped,

Big Lipped, Big Breasted, and BEAUTIFUL

all at the same time!

So what if I am a Black Woman?

Does it bother you that much because

I want a man who wants me…

Loves me and trusts me, and respects me

And gives me everything because

I give him everything back, PLUS!!

What if I am a Black woman? I’ve got rights,

same as you! I have worked for them,

died for them, played and laid for them,

On every plantation from Alabama to Boston and Back!

What if I am a Black woman?

I love me, and I want you to love me too,

But I am as I’ve always been,

Near you, close to you, beside you,

strong giving, loving,

For over 300 years, Your Black woman…Love me!

Author Unknown

 

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Prendre un jour à la fois

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Soul’s Awakening by Keith Mallet

Entre fiel et miel
Les aubes se dévoilent
Sans cesse nous invitant
A embrasser l’instant

Caresses de ses sourires
Ou philtres lacrymaux
Enlacer chaque moment
Goulûment l’investir

Élargir les minutes
Amplifier les secondes
Ancrer l’évanescent
Au cœur du permanent

Les nostalgies d’hier
Paralysent le présent
Les fantasmes de demain
Anémient l’existant

Entre sourires et larmes
D’amour en désaccords
J’ai fait le choix de vivre
D’aimer quitte à pleurer

Prendre un jour à la fois,
Le vivre pleinement,
Passionnément l’étreindre
Sans le moindre répit

Puis le laisser mourir
A la jonction des temps
Pour accueillir l’aurore
Qui de la nuit éclot.

 
Image trouvée sur le site de Keith Mallet (artiste)
http://www.keithmallett.com/open_editions_1



« DEBOUT MAINTENANT, MON PAYS ET MOI  » (Aimé CESAIRE)

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Il est des textes qui sont une rencontre, une fondation, une base de lancement de soi tout en étant un lieu qui permet de se poser pour penser. Ce sont des écrits que l’on ne devrait pas laisser dormir au fond d’un tiroir ou de la mémoire, mais les relire encore et encore En effet à chaque saison de notre parcours ils ont quelque chose à nous dire, à nous dévoiler.

Le texte d’Aimé Césaire n’a pas pris une ride. Nous pouvons le constater pour peu que nous ouvrions les yeux sur l’œuvre d’asservissement des consciences par la dévalorisation de soi qui a encore cours dans de nombreux afro descendants.

Oh ! Il est vrai que certains discours ouvertement racistes se sont tus. Cependant, des siècles de méconnaissance de soi et de l’autre ont laissé des traces, notamment dans l’arrogance avec laquelle les occidentaux commercent avec l’Afrique, et par le positionnement des nombreux dirigeants Africains dans le rapport à l’occident.

Mais il est une vérité : TOUTE ÉTOILE CHUTE DU CIEL EN TERRE A NOTRE COMMANDEMENT SANS LIMITE !

Ce ne sont pas les autres qui nous donneront une place à la mesure de notre valeur dans le concert des nations. C’est à nous de la connaître, de nous donner les moyens de nous y établir. Quelle est notre ambition, quelle est notre vision, quels sont nos rêves d’Afrique ?

Nous ne sommes pas par essence satellites d’une puissance n’en déplaisent aux “résistants” d’un ordre ancien né dans la violence et le déni d’humanité à l’autre. C’est à nous de le savoir et de le faire savoir. Notre commandement est sans limite quand nos consciences s’éveillent. Notre commandement est sans limite quand nous savons qui nous sommes et ce à quoi nous pouvons aspirer. Pour cela il nous faut des gouvernants qui ont des ambitions autres que leur gloriole et des intérêts personnels ou de clan. Il nous faut des dirigeants africains qui pensent l’Afrique pour elle même et pour ses filles et ses fils. Ils nous faut des dirigeants qui ont un rêve, une vision et une stratégie pour développer leur pays et éduquer ses ressortissants.Il nous faut autre chose que des satrapes au service de l’ancienne puissance coloniale et qui en attend les ordres les doigts sur la couture du pantalon, privilégiant la volonté de cette dernière sur la vie des populations. L’Afrique a besoin de dirigeants qui sont de véritables résistants, des femmes et des hommes qui combattent le viol permanent d’un ordre ancien qui refuse de mourir quand bien même il avancerait masqué derrière des résolutions des Nations Unies.

Oui toute étoile chute du ciel en terre et c’est d’égal à égal que nous commerçons avec les nations. C’est possible, c’est faisable, et c’est nécessaire. Sortons de l’esclavage mental !

 

Ne nous servons plus du passé comme d’un prétexte pour ne pas avancer ou pour verser dans un consumérisme contre productif. Utilisons-le comme une base de lancement de laquelle nous monterons pour aller vers ce « nous » auquel nous aspirons. Servons-nous de cette mémoire pour ne plus accepter la moindre infériorisation, le moindre manque de respect.
Refuser en éduquant, en ne tolérant plus que les chaines héritées de l’asservissement soient transmises à nos enfants. Déprogrammer la résignation et la tentation de mendier ce qui est à soi.

A l’échelle de nos nations, c’est à notre commandement sans limite que doivent tomber les « étoiles » qui se croient inaccessibles et omnipotentes. La prise de conscience que l’ordre actuel n’est pas immuable parce que nos pays sont à nous et non à une caste nous invite à l’action. C’est à notre commandement sans limite que nous devons leur faire comprendre qu’il n’est plus acceptable qu’elles dilapident impunément les richesses de nos nations à des fins privées, et que, plus grave encore, elles dilapident le potentiel des filles et fils d’Afrique en tuant l’espérance en un lendemain autre et meilleur.

Ce dont nous devons être conscients c’est que, comme pour les nations étrangères à l’Afrique, « à notre commandement sans limite, toute étoile chute du ciel en terre », même celle de nos « immuables » dirigeants .

Le pays ne se lèvera pas sans nous.
Nous n’irons pas loin si nous oublions le bien de nos nations.

 » Et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi »

MON PAYS ET MOI tout est dit.

Merci à Aimé Césaire d’avoir écrit des mots qui sont son testament et nous sont source d’inspiration.

Merci à Lucien Dissake pour l’inspiration par la remise en lumière de ce texte éblouissant d’Aimé Césaire.

Je vous invite à découvrir les mots d’Aimé Césaire. Ils sont magnifiques et puissants. Combien il est heureux qu’il ne les ait pas retenus.


 » Et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi, les cheveux dans le vent, ma main petite

maintenant dans son poing énorme et la force n’est pas en nous, mais au-dessus de nous, dans une

voix qui vrille la nuit et l’audience comme la pénétrance d’une guêpe apocalyptique.

Et la voix prononce que l’Europe nous a pendant des siècles gavés de mensonges et gonflés de pestilences,

Car il n’est point vrai que l’œuvre de l’homme est finie
Que nous n’avons rien à faire au monde
Que nous parasitons le monde
Qu’il suffit que nous nous mettions au pas du monde

Mais l’œuvre de l’homme vient seulement de commencer
Et il reste à l’homme à conquérir toute interdiction immobilisée aux coins de sa ferveur
Et aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l’intelligence, de la force
Et il est place pour tous au rendez-vous de la conquête et nous savons maintenant

Que le soleil tourne autour de notre terre éclairant la parcelle qu’a fixée notre volonté seule

ET QUE TOUTE ÉTOILE CHUTE DU CIEL EN TERRE A NOTRE COMMANDEMENT SANS LIMITE »

Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal,
Ed. Présence africaine



Voyage d’une larme. Dédicace à une amie dans le chagrin

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Une larme qui traverse

D’une face les paysages
Du regard au menton
Elle sillonne un visage

C’est celui d’une personne
D’un être qui nous est cher
Et sa peine nous déchire
Nous saisit aux entrailles

Entendre cette voix
Que l’on connait rieuse
Frémir de désarroi
Retenant des sanglots
Met le cœur en émoi.

On a l’âme qui se trouble
De ce chagrin qui hurle
Dans un silence humide
Dans une mer d’émotions

Il est perle et cristal
Ce pleur qui se répand
Parle qu’il coule de toi
Adoptée de mon âme

Car tu es loin de moi
Ma sœur par choix du cœur
Je me sens démunie
J’ai les bras inutiles

Comment trouver les mots
L’intonation, la voix
Qui inviteraient en toi
Quelque consolation ?

Les larmes que j’entends
Racontent des chagrins
Que les mots ne savent dire
Tes douleurs sont liquides

Laisse-les couler ma mie
Ne les enferme pas
Elles sont cri et prière
Elles nettoient les tourments

Par delà la distance
Je t’envoie mon amour
Et je sais que de là Haut
Le Père prend soin de toi

J’entends depuis ma foi
Un message pour toi
Qui dit que pour ta vie
Il y a de l’espérance.

@ Malaïka
14/12/2009

Dédicace à toi qui sais et que je t’aime.
Et à chaque ami(e) qui est dans la vallée de larmes



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