Young gifted and black par Donny Hatthaway : un défi et une affirmation aux enfants afro-descendants 1 mai
J’aime beaucoup ce chant parce que par delà la voix et le phrasé uniques de ce chanteur incroyable, au delà de cette sensibilité qui passe par la voix et parle à mes entrailles, la chanson est à la fois affirmation et défi. Défi pour la jeunesse d’origine africaine qui doit revoir se regarder et se projeter autrement.
Des décennies après, la thématique reste d’actualité. Ne nous leurrons pas c’est à nous de protéger nos enfants des visions que l’on veut leur imposer pour les maintenir à la périphérie de tout, les mots ignobles devenant des prophéties auto réalisatrices.
Est-il besoin de citer ceux qui notamment en France veulent les réduire à une population de trafiquants de stupéfiants entre autres fantasmes abjects ?
Il ne suffit pas de s’offusquer. Il faut déconstruire ces murs en eux et bâtir les fondations nécessaires à leur accomplissement. Ils sont nos fils, ils sont l’Afrique et sa diaspora.
C’est quand la dernière fois que nous avons dit à ces petits qui nous sont confiés qu’ils sont merveilleux, brillants, beaux et capables de tout conquérir par le travail, le savoir et la connaissance ?
Le combat est là, dans la mentalité de nos enfants. Ne laissons pas les autres y construire des forteresses qui les amèneraient à rêver petit, étriqué, resserré. Nous les savons aigles et non poussins. Nos encouragements et aides seront les vents ascendants dont ils ont besoin pour aller le plus hait possible, à la rencontre d’eux mêmes.
Que Dieu bénisse nos enfants.
Dédicace particulière aux enfants et jeunes adultes TTAKK.Luv always
YOUNG GIFTED & BLACK
« To be young, gifted and black,
Oh what a lovely precious dream
To be young, gifted and black,
Open your heart to what I mean
In the whole world you know
There are billion boys and girls
Who are young, gifted and black,
And that’s a fact!
You are young, gifted and black
We must begin to tell our young
There’s a world waiting for you
This is a quest that’s just begun
When you feel really low
Yeah, there’s a great truth you should know
When you’re young, gifted and black
Your soul’s intact
Young, gifted and black
How I long to know the truth
There are times when I look back
And I am haunted by my youth
Oh but my joy of today
Is that we can all be proud to say
To be young, gifted and black
Is where it’s at »







Ce soir Stevie Wonder est à Bercy. A quelques minutes à pied de chez moi et je n’y serai pas. On ne peut pas être partout n’est-ce pas ? Dans moins de quatre heures des privilégiés vont assister au concert de celui dont le pseudonyme « Wonder » n’est pas usurpé. C’est un musicien multi instrumentiste du piano à l’harmonica en passant par les percussions. Il a offert à la musique contemporaine quelques morceaux de choix. Né en 1950 dans le Michigan Stevie Wonder est très tôt au coeur d’une double exclusion intrinsèque. Aveugle et noir. Lourd bagage dans une Amérique qui ne reconnaissait pas aux noirs de droits civiques. Recruté à 11 ans par la motown, son premier album paraît en 1962 sous le nom Little Stevie Wonder.Il a 12 ans. A sa majorité à 21 ans il renégociera son contrat pour obtenir un contrôle total sur sa musique. S’ouvrira une période créativité magnifique jusqu’aux années 1980.


. La familiers du blog savent qu’elle est un de mes coups de coeurs, un joyau. Quand je l’écoute chanter je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule sur qui la musique a des effets renversants. Ecoutez la lui dire au début du chant « you are the sunshine of my life, another Shakespeare of your time » (wow!!! qui dit mieux ?) Elle assume en musique le fait qu’il est de ceux qui l’inspirent et à qui elle voudrait ressembler.J’aime beaucoup la chanson d’India Arie parce qu’elle mêle subtilement les titres des chants de Stevie à ses mots, s’identifiant aux personnages de ses chants. La musique est superbe et la bass en intro est renversante. Le final du chant est aussi de toute beauté. C’est un cri damour et d’admiration qui atteint son sommet dans ce final magnifique dans lequel s’entrecroisent Stevie wonderful et Stevie beautilful scandés comme dans une litanie. Cette chanson tourne en boucle dans mon lecteur MP3, hommage à un musicien de génie. Si la lumière médiatique est moins dirigée vers lui, Stevie n’en demeure pas moins celui qui a semé des joyaux dans la musique soul et RnB. Le génie dont il a fait preuve est manifeste dans le fait que bien de ses chansons ont traversé les décennies. Hommage à Stevie Wonderful.


n’ai pas connu Isaac Hayes dans les années durant lesquelles il était au sommet de sa gloire.

me souviens de l’art avec lequel ils mêlaient leurs timbres envoutants et offraient des morceaux de musique d’anthologie. Je ne comprenais alors rien au sens de leurs chansons mais mes grands cousins et cousines fans de slows écoutaient ces deux chanteurs assez souvent. Isaac Hayes est lié à des souvenirs de la curiosité d’une adolescence balbutiante. C’était le temps où la FM n’avait pas encore formaté la durée d’un morceau autour de 3 minutes. C’était le temps où les chanteurs s’autorisaient des fantaisies intéressantes que l’on gravait sur le vinyle. Sa reprise de by the time I get to phoenix durera 18 minutes ! Imaginez vous 18 minutes sur la piste de danse avec un cavalier ou une cavalière subi(e). Saperlipopette n’est-ce pas ?



Jel’ai écoutée en boucle ce soir, alors je remonte ce post pour mon plaisir et pour le vôtre aussi j’espère.



Et la chorégraphie aérienne des frangins c’est un monument non ?