Monsieur Rostropovitch a tiré sa révérence 28 avril
Le violoncelliste et chef d’orchestre russe Mstislav Rostropovitch est décédé vendredi, à l’âge de 80 ans.
Le violoncelliste et chef d’orchestre russe Mstislav Rostropovitch est décédé vendredi à l’âge de 80 ans, a déclaré à l’AFP son porte-parole Natalia Dollejal.
Mstislav Rostropovitch était apparu pâle et fatigué lors d’un dîner en son honneur au Kremlin le 27 mars, pour ses 80 ans. Selon la presse russe, il souffre d’un cancer, une information que l’entourage du musicien avait refusé de confirmer.
Il a dû annuler une tournée aux Etats-Unis en novembre sur l’ordre de ses médecins.
Il joue Bach, en novembre 1989, au pied du Mur de Berlin
Le violoncelliste et son épouse, la cantatrice Galina Vichnevksaïa, qui comptent parmi leurs amis têtes couronnées et dirigeants occidentaux, suscitent toujours des sentiments controversés en Russie, après avoir fait carrière et fortune hors de l’Union soviétique.
Le couple est tombé en disgrâce en accueillant en 1970 dans sa maison de campagne l’écrivain dissident Alexandre Soljenitsyne, malade et sans ressources. Rostropovitch avait aussi pris parti pour lui dans une lettre au dirigeant soviétique Léonid Brejnev.
Victime de représailles, le musicien a émigré à l’Ouest en 1974. En 1978, il a été déchu de la nationalité soviétique et reste à ce jour apatride, ayant refusé depuis toute citoyenneté.
Il a réglé ses comptes avec le communisme en jouant Bach en novembre 1989 au pied du Mur de Berlin, en train de s’écrouler, un geste qui lui a permis, selon ses dires, de « réconcilier les deux parties » de son coeur.
Réhabilitation et scandales
Réhabilité en 1990 par un décret de Mikhaïl Gorbatchev, Rostropovitch revient en Russie. D’abord en tournée avec l’orchestre symphonique de Washington, qu’il dirigeait à l’époque, puis pour défendre la jeune démocratie russe en 1991 contre les putschistes.
Depuis, ses relations avec le monde de la musique ont été ponctuées de scandales en Russie : contrats rompus à la dernière minute, promesses de ne plus jamais se produire en Russie… ce qui a irrité certains.
« Citoyen de la planète » et « profondément russe », capable « de se moquer de lui-même et du monde », il a néanmoins « pleuré comme un enfant en lisant des mauvaises critiques sur ses concerts dans la presse russe », racontait la pianiste et amie de Rostropovitch, Vera Gornostaïeva, dans le quotidien Nezavissimaïa
Article trouvé sur le site du Nouvel Ob’s :
Dans un prélude de Bach
http://www.dailymotion.com/video/12csFJtJlkhrgcTKd
Triple concerto allegro de Beethoveen
Jessye Norman : une voix de ce siècle 11 février
« Je pense qu’il est important pour le chanteur de choisir des rôles dans lequel il donne le sentiment d’avoir quelque chose en réserve ». Jessye NORMAN
« le génie de Jessye Norman est d’outrepasser les genres et de trouver dans chaque rôle l’interprétation juste. « Pauline GARAUDE http://www.concertclassic.com/journal/articles/decouverte_20021007_158.asp
J’ai envie de rendre hommage à celle qui est ma chanteuse lyrique préférée. Bon je dois à la vérité de dire que ma culture dans ce domaine est microscopique mais Jessye Norman fait partie de mes belles rencontres musicales et je me suis offert ses vinyles. Mes compétences en la matière étant inexistantes je ne vais pas me lancer dans une aprréciation technique de ce qu’elle fait. Ce que je sais et ce dont je me souviens c’est que, quand je l’entends chanter, sa voix semble transpercer mon être pour en atteindre les profondeurs. Quand j’écoute cette cantatrice admirable et admirée (de moi au moins ) je me dis que finalement le plus bel instrument de musique c’est la voix humaine, notamment quand elle atteint des perfections d’interprétation comme celles vers lesquelles nous entraine Jessye Norman. Je la touve majestueuse et je la revois encore revêtue du drapeau français et interprétant la Marseillaise. Majestueuse vous dis-je !
Ici elle interprète l’Ave Maria de Gounod et Bach à l’Eglise Notre Dame
La 9eme symphonie de Bethoveen par Karajan 10 février
Ceci est une de mes plus belles émotions musicales et mon morceau classique préféré. Je ne pouvais vous inviter à faire avec moi un voyage dans mon univers musical sans vous laisser entrer dans ce qui pour moi est bien plus qu’un chef-d’oeuvre. Je me souviens du temps où j’ai acheté le vinyle. j’étais étudiante. Il y avait une série de disques pas chers qui permettaient de découvrir la musique classique à moindre coût. Il y avait un petit livret qui racontait l’histoire du musicien et racontait l’oeuvre musicale. Ce livret racontait un moment absolument boulversant, celui durant lequel le compositeur a créé cette oeuvre devant le public. En tant que chef d’orchestre, il tournait le dos au public. A la fin du morceau, on a dû retourner Bethoveen pour qu’il profite de l’ovation enthousiaste qu’avait suscité ce chef d’oeuvre. Le compositeur était sourd. Je suis tombée en amour de cette musique comme on dirait au Québec et cette anecdote m’a gardée cette musique au coeur.
Je vous invite à savourer cette oeuvre majeure conduite par un des chef d’orchestre les plus importants du 20eme siècle : Herbert Von Karajan.