Aaron Neville : une voix angélique non ?

Je vous laisse découvrir une voix extraordinaire. Je ne sais pas trop comment en parler. Je vous laisse la recevoir et si vous le souhaitez dire d’un mot ou plusieurs ce que la voix d’Aaron Neville produit comme réaction ou émotion chez vous.

Je la trouve surprenante, mélodieuse, et belle. Il a la voix de quelqu’un qui aurait entendu des mélodies angéliques.  La première fois que je l’ai entendue. Double explosion, au moins dis-je avec le sens de l’exagération qui est loins de m’être anecdotique.

Tell it like it is

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Ecoutez celle-ci : au secours c’est beau!!! sans vouloir influencer l’auditoire messieurs les jurés ( hi hi) : everybody plays the fool

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Caramba y carambistouille  !!!! Ecoutez sa version de Stand by me en hommage à un de ses amis décédés qu’il considérait comme un frère. Le cinquième Neville Brother disait-on de celui à qui il rend hommage. Sans vouloir vous influencer messieurs les jurés c’est émouvant, beau et ça tutoie les sphères angéliques n’est-ce pas ? Ceci dit en toute neutralité bien entendu !

Bon je vous laisse écouter tandis que je vais « pâmoisonner » (je fais des néologisme si je veux!!!!)  un peu plus loin.

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Ici il chante avec Linda Rondstat : I Don’t Know Much

Dédicace de ce chant à Elisabeth grande fan de la voix et de l’univers de Miss Rondstat. j’espère que tu apprécieras le duo.

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Aaron Neville chante Amazing Grace

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Les Neville Brothers le talent en famille

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur eux j’ai trouvé cet article qui date de juillet 2006  sur le site internet  du quotidien  Libération .

http://www.liberation.fr/culture/musique/195392.FR.php

 Si La Nouvelle-Orléans avait une bande-son, dit-on, ce serait leur musique. Et si elle a une voix, c’est évidemment la sienne : Aaron Neville et ses frères, Art, Charles, Cyril étaient, lundi soir à Nice, pour prêcher l’Evangile selon saint Funk, appuyés par deux autres membres de la tribu, Ian (fils d’Art), Ivan (fils d’Aaron), et trois musiciens. A 1 heure du matin, après deux heures de concert torride sous les oliviers de Cimiez, les milliers de spectateurs du Nice Jazz Festival avaient été convertis.

Beaucoup n’avaient peut-être jamais entendu parler des Neville Brothers, sinon comme d’un groupe du passé. Ils n’en pouvaient plus de danser sur ce funk créole, véritable «gumbo musical» qui touille joyeusement rythmes africains, caribéens, latinos, gospel, zydeco, jazz, R & B et soul, sans oublier quelques épices de reggae ou de rap, une dose de vanille sous la forme de l’inimitable falsetto d’Aaron. Plus un zeste d’amertume et de révolte en raison de la tragédie qui a dévasté leur ville il y a un an.

«Miraculé».   

A 65 ans, Aaron Neville a le look gansta rap ­ tee-shirt moulant sur son torse de culturiste, casquette retournée, lunettes noires, un poignard tatoué sur la joue. Mais, assis avant le concert sur la terrasse d’un grand hôtel de la Promenade des Anglais, il explique, de sa voix douce et posée de prédicateur catholique, la médaille de saint Jude qui pend à son oreille gauche, les croix de bois qui se mêlent aux énormes bagouzes et aux gourmettes en or à ses poignets, et ces disques et concerts du House of Blues où on prie ensemble en chantant Amazing Grace.  «Je suis un miraculé.  En dehors de la voix qu’il m’a donnée, Dieu m’a permis de triompher de bien des adversités. Comme je le chante, mes copains sont tous morts, cinglés ou au trou. Et moi, je suis ici, à chanter…» 

Et l’ex-docker et métallo de raconter comment, dans son enfance, sa mère l’emmenait sur North Rampart Street, en lisière du French Quarter, au sanctuaire de la Vierge noire de Guadalupe, et de saint Jude, le saint des causes désespérées, qu’il prie tous les jours, y compris en tournée. «J’étais un de ces cas désespérés.» Vols de voitures, vols à main armée, herbe puis héroïne, et pour finir la tôle, malgré cette voix surnaturelle, dont il raconte qu’elle est utilisée par des thérapeutes pour sortir des cancéreux de la dépression ou aider des enfants autistes.

Parades. Mais, quand il se produit avec ses frères, Aaron devient plutôt grand sorcier qui opère sur scène cette alchimie afro-américaine qui consiste à transmuer la douleur en occasion de faire la fête, d’un Can’t Stop da Funk endiablé à un Carry the Torch en forme d’acte de foi, via les machines à danser Iko Iko ou Big Chief, tout droit sorties des parades du mardi gras où, dans les années 60, les quatre frères faisaient partie de la tribu pseudo-indienne des Wild Tchoupitoulas du 19e district.

La grande crainte d’Aaron Neville (qui sortira en septembre un nouvel album solo), c’est que «cette culture unique de La Nouvelle-Orléans est perdue à jamais, que Big Easy [la ville cool] devienne Big Empty [une ville vide] » . Lui-même n’y a pas remis les pieds, après avoir perdu sa maison. Il vit du côté de Nashville, Tennessee. «Les gens qui étaient à la base de tout ça, les cuisiniers, les serveurs, les employés, qui dépensaient leurs économies à mardi gras, et donnaient à la culture locale son goût, ont été évacués et ils ne pourront peut-être jamais revenir. Sans son peuple, comment La Nouvelle Orléans pourra-t-elle garder son âme ?» 

A change is gonna come

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Fire in Bayou avec les Meters

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Aaron Neville chante et je suis transportée

Ecoutez c’est somptueux tout simplement. Quand la voix humaine n’a rien à envier aux instruments. Le temps passe et « Yellow moon » ne prend pas une ride. C’est cette voix qui a chanté l’hommage à Rosa Parks. Ecoutez le vibrato de ce chanteur ! 

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