U2 & Bruce Springsteen : I still haven’t found what I’m looking for 16 septembre
Il y a des chants comme ça dont le rythme ne fait pas forcément partie de mon univers musical habituel mais qui s’imposent comme une évidence. Une évidence parce que la chanson semble avoir trouvé sa source quelque dans un endroit qui me va. Les chansons et moi c’est une histoire de coeur, d’âme de rencontre. Oui je l’avoue quelquefois mes jambes me trahissent et s’allient à mes épaules pour répondre à un rythme et voilà que je danse. Là c’est une questions de sens. Mais la chanson ne reste pas nécessairement dans ma mémoire. En passant merci à mes jambes de n’avoir jamais cédé à la folie des Boyz band. Dans la mémoire de mes jambes pas une once de « partir un jour sans retour » ouf !!!! Bon je n’avais pas douze ans à l’époque j’avoue…
Quelque chose de la chanson de U2 trouve un écho en moi qui fait qu’elle entre dans la discothèque intérieure, celle que je porte en moi. Je ne suis pas une enfant du Rock. Hé rangez vos pierres ! Nobody’s perfect . Je serais plutôt une enfant du rythm & blues, du jazz et de la soul music. Fillette de la tamla Motown nourrie aux voix de Marvin Gaye, de Diana Ross, de Stevie Wonder ou Smokey Robinson, telle est ma filiation musicale. Je ne vous parle même pas de Nina Simone, Otis Redding ou Sam Cooke. Et à la base, dans les fondations de mon entrée en musique, il y a les rythmes de ma terre, la musique de mon Cameroun natal, la musique qui a inscrit en moi les percussions comme une évidence, comme un langage, comme un écho de la terre de mes pères, de la mémoire des miens. Mais la musique, quand elle est bonne, quand elle est authentique, quand elle trouve sa source dans autre chose que des artifices surfaits, elle finit par rencontrer quelque chose de soi. C’est ainsi que U2 et quelques autres, parfois me prennent en otage le temps de me dire que par delà le rythme qui est allogène à mes inculturations musicales il est des choses qui font que l’on se rencontre. C’est ainsi que Clapton, Springsteen et d’autres parfois me saisissent sans prévenir. Ahhhhhhhh la guitare de Clapton ! Alors je ne suis peut-être pas enfant du rock mais c’est avec bonheur que je me laisse rencontrer par certaines chansons.
Cette chanson de U2 est un rythme entêtant de ma mémoire, écho lancinant de quêtes intérieures conscientes ou non. Echo de mes affirmations.
J’en aime la musique, les paroles, la progression.
J’ai aimé la rencontre entre U2 et Bruce Springsteen dont j’apprécie le grain de voix. Il y a dans son interprétation vers la fin un moment comme je les aime. Il ne dénature pas la chanson mais le temps d’une séquence, elle devient sienne. Il y a des moments, des rencontres qui ne se reproduisent pas alors on saisit la grâce de l’instant. Deux sommités du rock pour le prix d’un. Pourquoi se priver ?
http://www.dailymotion.com/video/k1OSmhK8e4oqiMeGXH
I have climbed highest mountains
I have run through the fields
Only to be with you
Only to be with you
I have run
I have crawled
I have scaled these city walls
These city walls
Only to be with you
But I still haven’t found what I’m looking for
But I still haven’t found what I’m looking for
I have kissed honey lips
Felt the healing fingertips
It burned like a fire
This burning desire
I have spoke with the tongues of angels
I have held the hand of a devil
It was warm in the night
I was cold as a stone
But I still haven’t found what I’m looking for
But I still haven’t found what I’m looking for
I believe in the Kingdom Come
When all the colors will bleed into one
Bleed into one
Well, yes I’m still running
You broke the bonds
And you loosened the chains
Carried the cross
Of all my shame
all my shame
You know I believe it
But I still haven’t found what I’m looking for
But I still haven’t found what I’m looking for
But I still haven’t found what I’m looking for