Gladys Knight : If I could

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Gladys Knight chante « I will survive » ou la célébration du retour à la vie et à soi

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La chanson  dont il est question sur ce billet a été, il est vrai, déjà mise en lumière sur le blog il y a une éternité et demi. Mais comme dirait l’adage, quand on aime on ne compte pas. Et puis c’est Gladys Knight ! Alors vous pensez bien que j’en use et en abuse à l’envi. C’est une chanteuse et une chanson à découvrir absolument. A mon avis, l’interprétation de Miss Knight lui donne une densité qui permet de découvrir la chanson d’une manière telle que je n’ai pas rencontrée chez d’autres interprètes de ce standard, pas même chez Gloria Gaynor, la chanteuse qui l’a créé. C’est en effet l’interprétation de Gladys Knight qui m’a permis de faire attention aux paroles du chant, paroles qui m’étaient voilées par l’ambiance festive dégagée par le chant en version disco. Au fond en discothèque on n’est pas tenu d’écouter le sens du chant n’est-ce pas Clin doeil? On se laisse porter par le son et on se livre à la danse. Je découvrirai peut être un jour des perles dans des chansons de Anita Ward, Donna Summer, voire de Boney M (hi hi). Gladys Knight grâce à ses talents d’interprète  laisse paraître une dimension de la chanson qui disparaissait derrière les frénésies disco et les danses liées à l’interprétation de Gloria Gaynor qui en a fait un tube planétaire. Cool Pour ceux qui étaient en France autour du 12 juillet 1998, ils connaissent la version de Gloria Gaynor par coeur. Cette chanson est liée pour eux à la liesse populaire portée par le rêve d’une France « black, blanc, beur » qui n’a malheureusement pas dépassé le fantasme tant les murs et les plafonds de verre sont épais. Un rêve dont certains sont brutalement sortis un 21 avril de sinistre mémoire. Les ondes de chocs de ce séisme ébranlent encore la vie politique française. Mais on avance disent certains, petit à petit, mais pas assez vite à mon goût.  Mais à chacun les rythmes de ses espérances et de ses attentes n’est-ce pas ? Mes espérances vont plus vite que les faits et par conséquents j’ai frustration vertigineuse car elle va aussi haut que les espérances avortées.Sourire

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre chanson. Trêve de digression sdiantre ! Bref la chanson ne m’avait pas laissé m’attarder sur les paroles qu’elle véhiculait, le rythme frénétique avait phagocyté le sens. Je n’avais qu’à écouter me direz vous. Pfttttttttt !

Puis vint miss Gladys Knight… Mama mia y caramba. Des fenêtres se sont ouvertes pour moi sur le chant et il est venu jusqu’à moi. Okay l’image est un peu mélodramatique mais c’est moi qui raconte d’abord !!!!

Ecoutez la chanson depuis le tout début. Ecoutez l’affirmation dans laquelle bien des femmes pourraient se reconnaître. Proclamation d’une renaissance et voire d’une nouvelle découverte de soi après les blessures nées d’un amour toxique et d’une rupture qui, au premier abord  avait donné l’impression que l’on ne lui survivrait pas. Et puis il y a le chemin que l’on  a parcouru, celui mène ou ramène à soi, chemin au terme duquel une jeune fille ou une femme peut s’écrier, du collège à la maison de retraite :

Free again !                            (à nouveau libre !)

Independantly me again            (à nouveau moi en toute indépendance)

Back in circulation now            ( De retour dans la circulation),

Time for celebration now         (c’est le temps de célébrer).

Time to have a party                (C’est le temps de faire la fête).

Dans cette introduction elle emprunte les sentiers d’un classique créé par Jacqueline Danno et repris par Barbra Streisand et Vicky Léandros entre autres interprètes. C’est un chant qui parle du retour à soi, de la redécouverte de ce soi que  l’on a perdu en cours de route, ce soi que l’on était avant la rencontre avec celui qui  a conduit à enfermer la vie dans un système dans lequel l’on s’était consciemment ou non absenté de soi. Amours toxiques et mortifères…

Belle trouvaille miss Gladys que la juxtaposition de ces deux chants. Ahhhhhhhhhh Gladys !

Amours toxiques. Amours qui nient l’autre et l’enferment dans un sentiment de ne plus pouvoir être sans l’autre. L’on se sent d’autant moins capable de vivre sans l’autre que  l’on n’est plus que l’ombre de soi et l’extension de l’autre dans la relation avec lui. Quand il s’en va qui reste -il ? Que reste t-il de soi ? Impression d’amputation de soi quand l’autre s’en va, et tant qu’à faire de manière cavalière. Trou noir, puis reconstruction, réappropriation voire redécouverte de soi, résilience.

J’aime la scénarisation de la chanson telle qu’offerte par l’artiste. J’aime ce « je »  suffisamment ample pour évoluer vers un « nous » qui laisse de la place à l’auditeur pour s’identifier à ce qu’elle chante. Dans sa restitution du chant , elle laisse de l’espace pour que le vécu de l’autre trouve sa place et proclamer  avec elle « free again », « back in circulation », « as long as I know how to love i know i will survive ». J’aime les accents de fierté qui passent, la scénarisation de la fierté retrouvée. Il y a la tête que l’on relève avec assurance. « go now go » dit elle à l’homme. Va t’en maintenant, passe la porte, et ne te retourne pas car tu n’es plus le bienvenu. Je survivrai …j’ai encore toute ma vie à vivre….et je survivrai, aussi longtemps que je saurais aimer je survivrai »

« Tu n’es plus le bienvenu »

« Aussi longtemps que je sais aimer, je sais que je survivrai… »

Et elle conclut dans un cri  » à nouveau libre ! »

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Histoire qui relie bien des femmes au fil de la vie, au fil de l’amour.

Merci à Gladys Knight pour ce moment magnifique. Ahhhhhhhhhhhhhh ma Gladys !!!!Cool Pas étonnant qu’à la fin l’auditoire se lève.

http://www.dailymotion.com/video/x2mazi



Gladys Knight : Evergreen/the way we were

Ceux qui sont familiers de cet espace et qui cheminent avec moi depuis les débuts du blog savent que Gladys Knight est une chanteuse qui m’épate. Elle a une voix et une vérité quand elle chante qui me touchent. Même des inflexions à peine perceptibles dans les mots qu’elle laisse passer par sa voix me parlent. Alors avec le sens de l’exagération et les exaltations emphatiques qui me sont intrinsèques je me la suis appropriée. Oui c’est ma Gladys !!!! Je vous laisse écouter, regarder, savourer. D’accord les images datent, mais Gladys demeure Gladys.

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Redécouvrir I will survive grâce à Gladys Knight

Une interprète de grand talent se saisit d’un standard et nous le fait découvrir dans ses profondeurs. Cette version est touchante et émouvante. C’est impressionnant de maîtrise jusque dans la gestuelle. La chanteuse ne surjoue pas, elle interprète littéralement ce chant. Merci à lady Knight  qui m’offre ma version favorite de ce standard. Et puis c’est Gladys !!! Et vous comment trouvez vous cette interprétation?

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Gladys Knight & the Pips : Neither one of us

Je ne me lasse pas d’écouter cette voix. Gladys addiction ? may be … Cool Et la chorégraphie aérienne des frangins c’est un monument non ?

http://www.dailymotion.com/video/x1u4rh



La délicatesse dans le regard et au bout des doigts : dédicace à Fleur de Sel

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Le blog «  Un Autre Regard  » est né en septembre 2006. Je faisais mes premiers pas dans un univers dont je ne connaissais pas les règles. J’avais envie de partager des choses, mon regard sur les choses, d’échanger. Mais échanger avec qui ? je ne savais pas comment nouer l’échange avec d’autres bloggers et encore moins avec des visiteurs de passage. Comment inciter les personnes à déposer un commentaire pour entamer un dialogue ?

Pendant de nombreux mois ça a été le calme plat et s’il y a eu des visiteurs, ils sont passés sans rien laisser comme trace de leur passage. Je continuais d’écrire sans grand espoir d’être lue. L’écriture ayant une dimension cathartique quelques fois,écrire n’était pas en ce sens une perte de temps. 

Au début du mois de janvier les choses ont commencé à bouger. J’ai eu des visites qui ont commencé à établir un échange. Le blog de Fleur de Sel je l’ai découvert au tout début du mois de janvier en passant chez Marie Christine et c’est ainsi que j’ai découvert un univers magnifique avec des photos qui depuis ne cessent de m’éblouir. Je n’ai pas eu besoin de me forcer pour y retourner.

En effet Fleur de Sel pose un regard magnifique sur le monde et nous le restitue en photos de manière sublime : une plage, un coquillage, un château de sable, le ciel, une fleur rose2.jpeg, etc. se nimbent de poésie devant son objectif et nous livrent des facettes invisibles avant. Le regard de l’artiste, le regard de celle qui a la sensibilité d’approcher la verité des choses telle que perçue par elle.  Elle me donne sans cesse l’impression de redécouvrir des choses que je croyais connaître parce que son regard aura eu la délicatesse de s’attarder sur une pierre, sur une fleur, sur un mouvement de la mer…

Quand je regarde ses photos j’ai l’impression d’entendre chanter la nature. La beauté est dans l’œil de celui qui regarde. La nature est belle dans le regard de Fleur de Sel. Il y a de nombreuses photos de bord de mer et aussi du ciel. J’aime regarder le ciel au travers de son regard. Il livre des langages surprenants de beauté, de poésie.

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Les nuages et le soleil entament un ballet au rythme d’une berceuse magnifique qui invitent à rêver alors qu’on ne dort pas encore. Quand on regarde ses photos, on a envie de lever les yeux.

En plus de faire de magnifiques photos Fleur de Sel elle peint des tableaux que je trouve magnifique. Je n’ai pas les mots et encore moins la compétence pour parler de peinture, mais je sais quand mes émotions sont touchées. Voyez vous-mêmes la poésie qu’il y a dans les escaliers qu’elle peint. Voyez vous comme moi ce voile de délicatesse ?

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 Dans tout ce que je vois chez elle j’ai le sentiment que le point commun est la délicatesse. La délicatesse d’un regard qui effleure sans agresser les sujets qu’elle restitue en peinture ou en photo. La délicatesse d’un regard qu’elle pose sur les autres et que l’on retrouve dans ses interventions d’un blog à l’autre. Fleur de Sel est une de ces belles rencontres dont on se dit qu’en franchissant le mur du virtuel on pourrait l’avoir pour amie. Elle fait partie de ces personnes dont j’ai appris à attendre la visite comme on attend la visite d’un ami sachant que même en une seule phrase ce qu’elle offrira par ses mots fera du bien. Je ne peux pas prétendre la connaître mais le peu que je perçois d’elle me laisse une impression de douceur et de délicatesse, en accord avec le Petit nid douillet qu’est son blog. Je vous encourage à vous y rendre et vous ne devriez pas en être déçu(e)s : http://fleurdesel.unblog.fr/

Merci à toi Fleur de Sel pour tout ce que tu m’a apporté par tes visites quasi quotidiennes, parsemant ça et là les billets de tes commentaires. Merci pour tes encouragements à la lecture de mes poèmes et de mes nouvelles. Merci d’avoir reçu avec une belle ouverture d’esprit les musiques que je voulais partager. Merci d’avoir voyagé à la rencontre de mon Cameroun natal. Merci pour la beauté et la poésie qui s’offre à mes regards toute le fois que je me pose chez toi. Tu es pour moi, et je l’ai dit bien des fois, une belle rencontre.

Je t’embrasse et t’adresse mes pensées les plus amicales et en t’offrant un moment de musique avec ma Gladys à mouahhhhhhhhhhh ! J’espère que tu apprécieras : Gladys Knight : I don’t want to know

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Brandy,Chaka Khan,Gladys Knight & Tamia : missing you

Les mots de ce chant me touchent, les voix sont belles. Il y a des chants qui viennent à notre rencontre. Celui ci en est.  

http://www.dailymotion.com/video/2dBTB68eqvFMU4O2h

Though I’m missing you
(Although I’m missing you)
I’ll find a way to get through
(I’ll find a way to get through)
Living without you
‘Cause you were my sister, my strength, and my pride
Only God may know why, still I will get by

I would’ve known, that you had to go
But so suddenly, so bad
How could it be, not a straight memory worthy of
All that we had made
Now that you’re gone, every day I go on (I go on)
But life’s just not the same (life’s just not the same)
I’m so empty inside, and my tears I can’t hide
But I’ll try, I’ll try to face the pain
(repeat 1)

Oh, there was so many things
That we could have shared, uh-huh
And time was on our side (time was on our side)
Ooh, yeah
Now that you’re gone, I can still feel you near
So I’ll smile, with every tear I cry
(rpt 1)

How sweet, were the losses to spare?
But I’ll wait for the day
When I’ll see you again, see you again, yeah
(rpt 1)

I’m missing you



Gladys Knight, Dionne Warwick et Patti Labelle, trois voix légendaires de la soul music reprennent « Superwoman » de Karyn White

C’est le cri de bien des femmes qu’elles reprennent. La version de Karyn White vaut le détour. Si vous cherchez, vous la trouverez sur le blog.Sourire

http://www.dailymotion.com/video/5moMqC5MgmbfDcnhl



Gladys Knight reprend « the end of the road » de Boyz II men et elle assure !

Elle assure, elle assure. Bon j’avoue je ne peux être objective je suis fan.

La vérité si je mens elle assure  !!!!!! Clin doeil 

Guest stars : Les Boyz II men ont la générosité de venir faire les choeurs.

La fin est brutale. Dommage !

Elle assure toujours ma Gladys !!!Cool

http://www.dailymotion.com/video/5eGHtxVqFv91yeseT



Gladys Knight et BB King

Même quand elle chante le blues, elle assure. Gladyyyyyyyyyyyyyyyyysssss  ! Elle donne toujours l’impression d’être heureuse de chanter. Est-ce pour cela  qu’elle rend heureux quand elle chante ? Et BB classe perpétuelle il lui fait de la place joliment et généreusement. Ils coexistent en beauté et moi je savoure.

 Please send me someone to love

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