Daniel Balavoine : Tous les cris les sos !

b3tcmqlj.gif picture by maddyspaceC’était il y a plus de vingt ans. Vingt ans déjà ! Mamma mia le temps est impossible à retenir. Cachez moi cette ride que je ne saurais voir. Rire Décidément la musique fait office de carbone 14 pour dater mon passage sur terre. Plus j’égrenne les souvenirs, moins seraient crédibles mes 18 ans (hi hi). Bref, j’avais acheté le 33 tours en vinyle de Daniel Balavoine. Vinyle kezako ? 33 tours kesdonecela ? Hé oui il eu une vie avant les MP3 et après les scopitones. Cool

Bref j’avais acheté mon disque et comme toujours à cette époque, je l’avais savouré avec délectation ma nouvelle acquisition. Je n’en dirai pas même pour mes colocataires qui avaient à l’époque un rapport allergique à la chanson française. Ils étaient dans une époque RNB et Rap militante et exclusive du reste. Oui mais la chaine stéréo était à moi. Et toc !

Je ne savais pas alors que cet album serait son dernier, son involontaire testament scellé à jamais au dessus du désert du Tenere.

Si j’avais acheté l’album à cette époque c’est parce que j’avais aimé « mon fils ma bataille » entre autres chansons de cet artiste et aussi parce que je l’avais vu en promotion chez Drucker. Oui Drucker était déjà là il y a vingt ans. Clin doeil

Le titre qui m’avait accrochée ce n’était pas tant pour l’Aziza, titre qui allait connaître un grand succès et qui est un hymne à l’amour transcultuerel et transracial. Un bel hymne à son amour.

Deux chants m’avaient alors touchée, « sauver l’amour » et « tous les cris les sos ». Le chant « tous les cris les sos » m’avait touchée au coeur, rencontrant en moi des mélancolies probablement amplifiées d’être en devenir. J’avais été saisie par la beauté de ce chant et par le rythme entêtant qui accompagnait les paroles. La première phrase m’avait aspirée dans l’exploration de ce chant dont je n’ai toujours pas fait le tour. Quelle belle image, quelle force, quelle manière de raconter tous ces désespoirs indicibles. Tous les cris les sos, un chant qui dans ma mémoire ne se ride pas. Je vous laisse voyager dans ce beau texte à tiroirs.

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Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu’on pourra lire à travers
S.O.S. écrit avec de l’air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l’encre vide un désert

7jrmsbl8.gif image by maddyspace Et je cours je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie

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Difficile d’appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Etouffent un peu plus les cris d’amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir disparaissent

Et je cours je me raccroche
A la vie je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie

Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs dans l’eau
Laissent une trace dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent mais les vagues
Les ramènent en pierres d’étoiles sur les rochers

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Et j’ai ramassé les bouts de verre
J’ai récolté tous les morceaux
Tout était clair comme de l’eau
Contre le passé y’a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau reste à faire

Et je cours je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie

Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs dans l’eau
Laissent une trace dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent mais les vagues
Les ramènent en pierres d’étoiles sur les rochers

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Maintenant laissons passer la voix et la sensibilité de Daniel Balavoine.

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Lynda Lemay : un mère

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Axelle Red : Parce que c’est toi – ca c’est de la chanson d’amour les amis !

Quelquefois on croise une chanson dont les paroles nous touchent parce que d’une façon ou d’une autre elle parle de soi, parce qu’elle organise des mots qui en soi ne sont une cacophonie inaudible. parce que l’on peut emprunter les mots d’une autre pour dire. Dédicace.

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Si tu crois un jour qu’je t’laisserai tomber
Pour un détail pour une futilité
N’aie pas peur je saurais bien
Faire la différence

Si tu crains un jour qu’je t’laisserai fâner
La fin de l’été, un mauvais cap à passer
N’aie pas peur personne d’autre n’pourrait
Si facilement te remplacer

Oh non pas toi
Vraiment pas toi
Parce que c’est toi le seul à qui je peux dire
Qu’avec toi je n’ai plus peur de vieillir

Parce que c’est toi
Rien que pour ça
Parce que j’avoue j’suis pas non plus tentée
D’rester seule dans un monde insensé

Si tu crois un jour q’tout est à refaire
Qu’il faut changer; on était si bien naguère
N’aie pas peur je n’veux pas tout compliquer
Pourquoi s’fatiguer

Et commence pas à te cacher pour moi
Oh non, je te connais trop bien pour ça
Je connais par coeur ton visage
Tes désirs, ces endroits de ton corps
Qui m’disent encore

Parce que nous c’est fort

Parce que c’est toi j’oserais tout affronter
Et c’est toi à qui j’pourrais pardonner
Parce que c’est toi
Rien que pour ça

Parce que c’est toi j’voudrais un jour un enfant
Et non pas parce que c’est le moment

Parce que c’est toi
Je veux te voir dedans

J’verrais dans ses yeux tous ces petits défauts
Parce que parfait n’est plus mon créneau
Parce que c’est toi
Parce que c’est toi le seul à qui j’peux dire
Qu’avec toi je n’ai plus peur de vieillir
Parce que c’est toi
Rien que pour ça
Parce que j’avoue j’suis pas non plus tentée
D’rester seule dans un monde insensé
Parce que c’est toi



Richar Gotainer : Le Youki

Un monument de bonne humeur : le Youki . Ca donne la pêche. Au fait « il était où le youki ? »

http://www.dailymotion.com/video/xswvj

 



Salut à Fred Chichin

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http://fr.news.yahoo.com/public/20071128/img/pen-deces-de-fred-chichin-g-fe85f5580bd70.html

En 1985 un ovni déboule sur les ondes : Rita Mitsouko et leur « Marcia Baila »

Au jourd’hui pour paraphraser la chanson c’est la mort qui a assassiné Fred Chichin.

Cancer fulgurant…

Pensées émues à ceux à qui il va manquer dans la vraie vie et à Catherine Ringer son alter ego.

Même si je ne suis pas cliente de toutes les musiques je suis sensible à la créativité et à l’originalité et au coeurs des années 80 inondées par Stock Aitken et Matthewman et autres clones musicaux un vent d’originalité a soufflé par ce groupe.

Marcia Baila

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Andy

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Les papotages d’une Fan de JJG et d’une femme dans son époque : dédicace à Papotine

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Mai 2007 , une nouvelle venue vient enrichir les échanges de ce blog. Papotine déboule sur le blog avec sa fougue, son humour et des indignations. Papotine qui danse avec nous sur les musiques qu’elle aime sur ce blog. Au détour d’un billet sur les détestables glissements sémantiques, témoins d’une époque durant laquelle au nom du refus des tabous et d’un rapport décomplexé aux mots le monde politico médiatique se laissait aller à ce qui auparavant relevait de la transgression républicaine, au détour de ce billet Papotine livre son regard, ses mots, et son avis.

C’est l’occasion pour moi de découvrir les papotages de Papotine en me rendant à mon tour sur son blog. Elle a des coups de gueule qui sont repertoriés dans la rubrique « papotine râaaaaaaaaaale). Quelquefois en passant chez elle je découvre des informations qui m’avaient totalement échappées ou dont je n’avais pas perçu le sens. Dans cette rubrique elle parle aussi bien de l’ISF que la profession d’avocat, en passant par le voyage « hyper écologique » d’un ministre pour voir sur place le réchauffeemnt de la planète. Papotine raaaaaaaaaaaaaale et l’on entend en filigrane « mais de qui se moque t-on ? ». Papotine râle disséquant avec verve les incongruités de la société.

Papotine dont les mots ironiques ou exaspérés livrent son regard sur une société inégalitaire qui la fait râler. Si l’un d’entre-vous a des vélléités de faire le décompte des démissions d’un cabinet ministériel dont le symbole est une balance, foncez chez Papotine. Papoine ne se contente pas de râler, elle »papote »,  »pouffe », « voyage » etc. Si vous voulez vous faire une idée de l’univers de Papotine qui entre autres choses est fan inconditionnelle de Jean-Jacques Goldman foncez chez elle en cliquant sur le lien qui suit  http://papotins.canalblog.com/.

Elle dit les choses avec humour, fausse naïveté, second degré quelquefois. Papotine m’a fait l’amitié et l’honneur de reprendre in extenso un billet publié ici, mettant en lumière mes mots, mon regard et mon blog.

Merci Papotine pour ce que tu apportes par tes mots parsemés ça et là sur mon blog, pour ce que tu livres sur le tien. Et comment ne pas rendre un hommage appuyé à madame le présidente du fan club le plus select de notre siècle.

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Je t’embrasse

Petite dédicace en espérant avoir fait le bon choix. C’est un chanson de JJG que j’aime et qui me touche depuis bientôt vingt ans.

Jean-Jacques Goldman : Puisque tu pars

http://www.dailymotion.com/video/1358wakrKqWmz2Hls



Quand la nature se découvre : Dédicace à Marie/Nature insolite

bellefemmeindienne.jpg picture by maddyspace 

Comme je ne voudrais pas offrir au seul hasard d’avoir fait une jolie rencontre, laissez-moi vous raconter.

Figurez-vous qu’un soir quelques naufragés d’Unblog se sont retrouvés sur le forum pour tâcher de comprendre pour quelle raison nous n’accédions pas à nos blogs. Un de ces soirs (nombreux à l’époque et contrariants au possible) Marie et moi étions de ces naufragés. Le lendemain elle a fait un tour sur cet espace pour le découvrir. Belle initiative que celle ci parce que j’ai découvert un blog et une personne que j’ai appris à apprécier au fil du temps.

Sur le blog de Marie (qui est des plus actifs) la nature se dévoile et s’observe de manière presque microscopique. En s’approchant, en regardant, on y découvre des choses surprenantes (et pas seulement le mont Rushmore -hi hi- ou des faces de lions). Son blog donne envie quand on a le privilège de se promener dans quelque nature, d’ouvrir les yeux, de faire attention, de rencontrer un détail qui nous ferait nous arrêter un peu plus longtemps. Les nuages, les rochers, les arbres, les fleurs ne se regardent plus de manière superficielle. C’est un blog qui vaut le coup d’oeil.

Vous pouvez vous faire votre opinion en allant à la rencontre de la nature sur son blog : http://natureinsolite.unblog.fr/

J’aime beaucoup visiter ton blog Marie, j’aime quand tu passes ici. Les mots que tu déposes ici ou sur les blogs amis qui nous sont commun laissent entrevoir une femme de coeur, une femme pleine d’humour, de sensibilité, de pudeur et de caractère.

Merci pour tes réceptions de mes nouvelles, poèmes et autres écrits. Merci pour tes encouragements qui m’ont donné de perséverer.Merci de prendre le temps de lire, d’écouter, merci de ne pas passer comme par obligation, mais de prendre le temps de t’arrêter, lire, écouter, regarder, et réagir. Le souci avec Unblog a ouvert une jolie porte en permettant cette rencontre. Tu es quelqu’un que j’apprécie. Merci pour ta sollicitude aussi…je n’oublierai pas.

Ma dédicace pour toi est une chanson de Léo Ferré : l’amour fou que j’espère que tu apprécieras.

besitos.jpg image by maddyspace

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Aller plus haut

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J’ai tant caché mes differences
Sous des airs ou des faux semblants
J’ai cru que d’autres pas de danses
Me cacheraient aux yeux des gens
Je n’ai jamais suivi vos routes
J’ai voulu tracer mon chemin

Pour aller plus haut, aller plus haut
Ou l’on oublie ses souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l’avenir

J’ai perdu tant de fois la trace
Des reves brules que je vivais
Je n’ai pas su te dire je t’aime
Seulement te garder
Il faut aussi dire ses doutes
Et les poser dans d’autres mains

Pour aller plus haut, aller plus haut
Et dessiner des souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Et croire encore a l’avenir

Pour aller plus haut, aller plus haut
Et dessiner des souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Et croire encore a l’avenir

Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l’avenir.

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Francis Cabrel : cent ans de plus

 Ai-je besoin de dire pourquoi j’aime cette chanson ?

J’aime Cabrel et là il a touché quelque chose au plus profond de moi. Merci à lui, pour avoir trouvé les mots et entendu la musique de ce peuple là, le peuple de mon coeur. Je suis touchée par ce chant porté par une personne étrangère à cette histoire et qui la raconte avec dignité et dans une perspective qui apporte un rayon de lumière dans une histoire obscure. Dès la première écoute de cette chanson, mon coeur a été touché. Merci à vous Francis Cabrel pour cette émotion, pour cette humanité, et la beauté du texte et l’hommage à ces hommes et femmes de cette Amérique là. Il est des mots qui mettent des baumes sur les cicatrices de l’âme et de l’histoire. Cette chanson a cette vertu à mes yeux.

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Cent ans dans la peau de l’esclave
Et juste après cent ans de plus
Chercher des miettes sous les tables
Avant que les blancs ne marchent dessus
Dormir sur des paquets de planches
Chanter seulement le dimanche
Tu vois la femme noire
Dans le rôle de la bonne
Avec tout à côté
Tout tordu son bonhomme
Après ça faut pas que tu t’étonnes
C’est Eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin’ Wolf et Blind Lemon

Bien rouge le sang de l’Afrique
Sur la jolie fleur du coton
La toute nouvelle Amérique
La belle démocratie « Welcome »
Bateaux déportant les villages
Au bout de l’immense voyage
Gravé dans la mémoire
Pour des années-lumière
Chaque larme d’ivoire
Chaque collier de fer
Après ça faut pas que tu t’étonnes

C’est Eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin’ Wolf et Blind Lemon

Toujours plaire aux marchands de fantômes
Elle qu’on achète et lui que l’on donne
Naître avec la peine maximum
Toujours vivant dans ce que nous sommes
Peuple interdit du reste des hommes
Cherchant le bleu de l’ancien royaume
Eux qui ont fait faut pas que ça t’étonne

Son House et Charlie Patton
Blind Blake et Willie Dixon
Ma Rainey et Robert Johnson
Howlin’ Wolf et Blind Lemon…
Son House et Charlie Patton

http://www.dailymotion.com/video/6Pc5QL6Gm3jDp4P1A



Partir quand même par Françoise Hardy

Tout est dans le « quand même ». Il est des « quand même » douloureux mais salutaires pour la cohérence soi. Tout est dans le « quand même »… J’aime cette chanson. Bonne écoute et merci à Françoise Hardy pour ce texte. 

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Partir quand même
pendant qu’il dort
pendant qu’il rêve
et qu’il est temps encore
partir quand même
au moment fort
briser les chaines
qui me lient à son sort
vont faire de moi un poids mort
un objet du décor

Partir quand même
avant qu’il veuille
couper mes ailes
et dompter mon orgueil
partir quand même
partir d’abord
quitter la scène
dans un ultime effort
avant de dire « Je t’aime »
que le piège se referme

Partir quand même
rester maitre
de ses jeux
et de mes énigmes
disparaître
à ses yeux
ne plus donner signe
avant de ne plus pouvoir
revenir en arrière
avant qu’il soit trop tard
pour éviter la guerre
avant te dire je t’aime
savoir partir quand même

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