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Perdre ceux que l’on aime est agonique, continuer sans eux est un défi quotidien.

Apprendre à accepter que désormais, une larme silencieuse s’échappera de nos lèvres souriantes.

Trouver une consolation dans la beauté de la mémoire de nos absents qui est arc-en-ciel dans nos cieux affectifs.

Etre reconnaissant de les avoir eus pour un temps.

You were the wind beneath my wings.

I will always luv u.



J’aimerai encore

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En ce temps là, j’avais un cœur.

Il était ouvert aux quatre vents pour aimer encore et toujours. Un jour, sans m’y attendre,  je l’ai trouvé par terre meurtri, lacéré, piétiné par ceux à qui je l’avais confié. En le ramassant je ne l’ai pas reconnu. Était-il  possible qu’ils n’aient pas su qu’un cœur est plus précieux que de l’or et plus fragile que du cristal ?  Est-il possible qu’ils n’aient pas su que de lui viennent les sources de la vie ?

 

En ce temps là j’avais un cœur, qui avait peur de souffrir.

J’ai cru devoir fermer plutôt que de risquer une fois encore, de le voir piétiné.

A rétracter son cœur, à refuser d’aimer, à laisser le soupçon nous présenter l’autre, l’on rétrécit son être et se dépossède de soi. Nous sommes faits pour aimer et non pour haïr, pour croire en l’autre et non le soupçonner du pire, pour faire preuve de prudence et non de cette méfiance qui nous fait nous regarder en chiens de faïence.

Nous sommes faits pour aimer, sans nous débarrasser de  la prudence et de sa sœur aînée que l’on appelle sagesse.

 

En ce temps là, j’avais un cœur, qui ne voulait pas mourir.

Il a fallu du temps pour qu’il reprenne des couleurs entre les mains merveilleuses de l’Amour absolu. A son contact j’ai su que refuser d’aimer était antithétique de ma nature en Lui. Aimer c’est se donner, c’est risquer le rejet, le mépris la douleur, mais c’est en même temps risquer cet absolu qu’est la communion de deux âmes qui se trouvent par amour ou par amitié et qui le temps d’un voyage s’enrichissent de partages, de tendresses et de rires en devenant meilleurs pour avoir pris le risque, de faire le choix de donner, de croire et d’aimer.

 

Depuis ce temps, j’ai un cœur, qui est revenu du chaos.

Le choix de ma vie c’est d’aimer encore, envers et contre tout, malgré les déceptions, par delà les trahisons.

J’aimerai encore parce que c’est le sens et l’essence de ma vie.

Des personnes y entrerons et en sortiront, j’aimerai encore.

Quand bien même des personnes se croyant futées croiront pouvoir se servir de moi et aller ensuite vers des personnes apparemment plus offrantes, j’aimerai encore.Parce que ne plus le faire serait refuser d’être moi. Refuser d’aimer serait signer l’arrêt de mort de mon cœur.

Garder mon cœur plus que toute autre chose…

Je n’ai qu’un seul cœur et  j’y tiens.

 

J’ai appris de LUI que c’est de mon cœur que viennent les sources de la vie.

J’ai appris de lui que la douceur de la colombe a pour compagnie la prudence du serpent pour une vie équilibrée.

J’ai appris de LUI qu’aimer n’est pas une option mais une injonction.

 

Aimer et pardonner.

Aimer et avancer.

Aimer et croire encore. 

Mais aimer les yeux ouverts.

 

J’aimerai encore. Merci mon Dieu.



Le lion est mort hier soir

Nouvelleimage.gif picture by maddyspaceQuand son jour s’est levé
La nuit t’avait happé
Elle savait pas encore
La visite de la mort

Et ses éclats de rires
Contredisaient les larmes
Qui là bas sur sa terre
Inondaient les visages

Son cœur n’avait rien dit
Et son âme rien senti
La vie a continué
Malgré ton échappée

Elle a pris ces bonheurs
Qui lui tendaient les bras
Elle savait tes combats
Mais elle te savait là

Tu ne pouvais partir
Aussi vite après ELLE

Il fallait que tu vives
Rêve de te retenir

Quand elle s’est réveillée
En elle tu étais vivant
La pensée de ta mort
Lui était inaccessible

Un mois et puis dix jours
Tu serais dans ses bras
Elle avait ta promesse
Et elle comptait les jours

Anticipant l’étreinte
Les moments de tendresse
Imaginant vos rires
Volés à l’agonie

Ton cœur était d’accord
Mais ton corps t’a trahi
Ton corps vous a trahis
Son cœur n’est pas d’accord

Demain en se levant
Elle devra affronter
Un autre « n’est plus là »
Au cœur de ses amours

Il paraît que c’est normal
Il paraît que c’est la vie
La seule vie qu’elle entend
Est cri dans ses entrailles

Le lion est mort hier soir
La joie s’endort ce soir
Elle s’use encore un peu
Confrontée à l’adieu

Je t’aimais.



Valses de l’aube qui nait

mssyou-010.jpg picture by maddyspace Valse de l’aube qui naît

Soleil et lune dansent

Faisant jaillir un chœur

Les vivats des étoiles

Bientôt apparaîtra

La nouveauté d’un jour

Porteur des espérances

De ceux qui se réveillent

Rixe de l’aube qui naît

Rituel de mes matins

Frénétique combat

Entre sommeil et veille

Ce matin tu te glisses

Dans la noise matinale

Et ton visage réveille

Une valse hésitation

Entre rires et sanglots

Entre tristesse et joie

Joie de t’avoir connue

Agonie de ta perte

Valse de l’aube qui naît

Ton sourire et mes larmes

Sourire qui ne naît plus

Que dans mes souvenirs

Nyangw’am

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C’était ma mère

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Un des immenses privilèges de ma vie a été celui d’avoir dans ma vie un être exceptionnel : ma mère.

Elle n’est plus.

Elle s’est éclipsée pour rejoindre l’éternité ce lundi 19 mai 2008. 

La peine n’effacera jamais le sourire éternel de gratitude déposé et gravé au coeur de mon être par le privilège de l’avoir eue non seulement pour mère, mais aussi pour maman.

Je fais remonter un billet qui date d’un bon moment et qui est un hommage que j’ai écrit pour elle en une occasion spéciale et que Dieu merci elle avait entendu. Aimer et le dire, le montrer tant qu’il est temps. C’était ma mère…

Souffrez que votre hôtesse s’éclipse aussi quelques temps.

A bientôt.

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I Remember Mama par Shirley Caesar

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C'était ma mère dans Hommage maman_jtm_wendy

 

« Je voudrais d’abord et avant tout rendre hommage à une personne exceptionnelle qui a porté en son sein pendant presque onze mois la personne que je suis (oui oui exceptionnelle je suis !!! Clin doeil). Et malgré ce début pour le moins singulier et chaotique m’a établie dans la certitude que j’étais aimée. Fondation essentielle que l’amour d’une mère !

mother2_JC.gif picture by maddyspaceMerci à toi maman pour ce que tu es, pour ce tu donnes. Pour moi la meilleure des mères. Parfaite, assurément pas mais exactement celle qu’il me fallait, celle qu’il nous fallait pour nous construire, pour nous accompagner et faire de nous des adultes pas trop mal.

Tu as placé la barre très haut. Quelle femme tu es maman. Ma maman, ma petite maman, mon immense maman ! Battue par bien des tempêtes mais jamais vaincue par elles. Les vicissitudes de l’existence ont parfois volé ton sourire, mais elles n’ont jamais pu flétrir ton cœur.

mother9_JC.gif image by maddyspaceUn modèle de femme pour moi, pour nous, femme entre les femmes, portant ses enfants à bout de bras, paravent efficace de nos blessures adolescentes, tu t’es souvent tenue entre nous et l’adversité, paratonnerre de nos déceptions, au péril de ton cœur.

Merci à toi maman qui la première nous as indiqué la voie du salut en Jésus.
Merci à toi maman, modèle de femme, femme vertueuse pour moi. Si on choisissait sa mère, au milieu de centaines de princesses, je te choisirais, toi dont le cœur est princier et l’amour royal.

C’est un privilège pour moi, pour nous, pour papa aussi de te rendre un peu de ce que tu nous as donné, toi la pierre angulaire de la maison familiale.

La bible dit parlant de la femme vertueuse : « ses fils se lèvent et la disent heureuse, son mari se lève et lui donne des louanges. Plusieurs filles ont une conduite vertueuse, mais toi tu les surpasses toutes. La grâce est trompeuse, et la beauté vaine, la femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée »

Pour moi, pour tes enfants, pour ton époux notre papa, tu les surpasses toutes. Nous ta famille, nous levons pour te louer. Je t’aime maman, et encore merci ! »



Lynda Lemay : un mère

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18 ans déjà !

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18 ans déjà !

Cruelle défection

Séisme absolu

Dévastation de vie

 

Douleur dissipée

Absence invariable

Goût de « pas là »

A chaque pas.

 

Irremplacable

Inégalable

Sans pareille

Inégalée

 

Carence

Vide

Manque

Incomplétude

 

 

Ma complice

Mon amie

Mon amour

Ma soeur.

 

 

Heureusement

La vie

Heureusement

L’espérance

 

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Brandy, Tamia, Gladys Knight & Chaka Khan – Missing You

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LYRICS:
Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srenght, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

[Brandy]

I would have known that you had to go.
But so suddenly, so fast.
And how could it be, all the sweet memories
Would be all,all that we’d have left.


[Tamia]
Now that you’re gone, everyday i go on.(i go on)
But lifes just not the same.(lifes just not the same baby)
I’m so empty inside , and my tears i can’t hide.
But i’ll try, i’ll try to face the pain.

Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

[Gladys Knight]

Oh, there were so many things
That we could have shared(uh-huh)
If time was on our side.(time was on our side)
Ooh,yea.
Now that you’re gone, i can still feel you near.
So i’ll smile with every tear i cry.

Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

[Chaka Khan]

How sweet, were the losses to spare.
But i’ll wait for the day,
When i’ll see you again, i’ll see you again.(oh yeah)

Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

Altough i’m missing you

Find a way,i’ll find a way, i’ll find a way baby
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

Missing, missng , missing, missing, missing,

missing, missingI’m missing you



Donny Hathaway chante To be young, gifted and black : Dédicace à mes fistous !

Youngblackandgifted.jpg picture by maddyspace 

A vous mes amours, secrets de mon jardin, mes soleils miniatures, magnifiques étoiles dans des cieux parfois sombres. A vous dont les futurs qui s’écrivent dans le présent. A vous dans les regards desquels l’avenir se lit de manière lumineuse. Merveilleux arc-en-ciels après de grands orages le monde vous appartient. Tout vous est possible telle est ma foi en vous, telle est ma foi en LUI.

Vous êtes jeunes, noirs et doués. Vos mots, vos rires, vos sourires et tout ce que vous êtes enchantent et font chanter ma vie. Je prie que jamais vous ne receviez comme vraies des infériorisations absurdes et imbéciles que déposent sur les vies de bien des enfants les peurs, les détestations et les stupidités d’un autre âge, repliant leurs ailes en plein vols et les faisant échouer sur les rivages de l’échec, du rejet de soi et de l’autre, de la haine et de l’inachèvement. Vous êtes jeunes, vous êtes noirs, vous êtes doués bien que cela sonne drôle aux oreilles de ceux qui ne savent pas voir et entendre il est possible d’être les trois et vous l’êtes assurément. Puissiez vous toujours rêver large, rêver grand, rêver haut. Puissiez vous avoir la vision de l’aigle et son aptitude à trouver les vents ascendants qui le font aller toujours plus haut. Soyez des aigles mes fistous, des personnes prophétiques pour cette génération qui montreront qu’il est possible de se réaliser en demeurant soi. Soyez aigles et non Icare. Puissiez-vous vous réaliser, avoir des rêves et les vivre. Et derrière vous, puisse Dieu m’aider à être un des vents sous vos ailes pour vous aider à vous élever à la rencontre de vos vies et de votre épanouissement, de vos destinées que par la foi je sais magnifiques. Dans l’écrin de mon coeur bien des rayons lumineux sont venus de ce que vous êtes dans ma vie. Sans votre présence la vie serait possible, elle serait belle sûrement,  mais plus étroite forcément tant vous en avez élargi les perspectives. Il y aura des jours où l’on ne se comprendra pas, forcément vous êtes jeunes vous Clin doeil et je suis un peu entêtée (et c’est un euphémisme), il y aura des imprévus, des hauts des bas entre autres, il y aura l’adolescence… mais une seule certitude constante et immuable et quisera présente dans le futur : je vous aime . Puisse la voix de Donnie Hathaway vous être source d’inspiration et être comme un moteur qui vous pousse vers vous, vers la richesse, la force et la beauté que vous portez en vous et qui vous définit.

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To be young, gifted, and black
Oh what a lovely precious dream
To be young, gifted, and black
Open your heart to what i mean, to what i mean

Cause you know
In the whole wide world
There’s a million, a million boys and girls
Who are young, gifted, gifted, and black that’s a fact

To be young, gifted, and black
We must begin to tell our young
That there’s a whole world, a whole world waiting for you

Haven’t you heard the quest has just begun

Don’t you know the joy, the joy, the joy of the today
Is the day that we all…..that we all be proud to say
That we are young…, gifted…, gifted and black.. and its sho’nuff where its at
Do you believe it ?

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Hommage à ma mère

 

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Je voudrais d’abord et avant tout rendre hommage à une personne exceptionnelle qui a porté en son sein pendant presque onze mois la personne que je suis (oui oui exceptionnelle je suis !!! Clin doeil). Et malgré ce début pour le moins singulier et chaotique m’a établie dans la certitude que j’étais aimée. Fondation essentielle que l’amour d’une mère !

mother2_JC.gif picture by maddyspaceMerci à toi maman pour ce que tu es, pour ce tu donnes. Pour moi la meilleure des mères. Parfaite, assurément pas mais exactement celle qu’il me fallait, celle qu’il nous fallait pour nous construire, pour nous accompagner et faire de nous des adultes pas trop mal.

Tu as placé la barre très haut. Quelle femme tu es maman. Ma maman, ma petite maman, mon immense maman ! Battue par bien des tempêtes mais jamais vaincue par elles. Les vicissitudes de l’existence ont parfois volé ton sourire, mais elles n’ont jamais pu flétrir ton cœur.

mother9_JC.gif image by maddyspaceUn modèle de femme pour moi, pour nous, femme entre les femmes, portant ses enfants à bout de bras, paravent efficace de nos blessures adolescentes, tu t’es souvent tenue entre nous et l’adversité, paratonnerre de nos déceptions, au péril de ton cœur.

Merci à toi maman qui la première nous as indiqué la voie du salut en Jésus.
Merci à toi maman, modèle de femme, femme vertueuse pour moi. Si on choisissait sa mère, au milieu de centaines de princesses, je te choisirais, toi dont le cœur est princier et l’amour royal.

C’est un privilège pour moi, pour nous, pour papa aussi de te rendre un peu de ce que tu nous as donné, toi la pierre angulaire de la maison familiale.

La bible dit parlant de la femme vertueuse : « ses fils se lèvent et la disent heureuse, son mari se lève et lui donne des louanges. Plusieurs filles ont une conduite vertueuse, mais toi tu les surpasses toutes. La grâce est trompeuse, et la beauté vaine, la femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée »

Pour moi, pour tes enfants, pour ton époux notre papa, tu les surpasses toutes. Nous ta famille, nous levons pour te louer. Je t’aime maman, et encore merci ! »



Embrasser la solitude

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« La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits.

La solitude trouble les cerveaux qu’elle n’illumine pas «   Victor HUGO 

 « La solitude conserve neuf »  Paul LEAUTAUD superman.jpg

Il y a quelques mois, un soir j’ai eu le privilège de discuter avec une amie très chère qui était alors au delà des océans. Ca faisait un moment que nous nous rations régulièrement sur Internet comme un fait exprès. Grhhhhhhhhhhhhh ! (au fait ceci n’est pas un borborygme  mais juste l’expression onomatopée d’une contrariété, d’un dépit. Ne soyez pas désobligeants je vous prie.Clin doeil

Il y a des gens comme ça que vous rencontrez et qui bizarrement quand ils sont dans vos vies semblent avoir toujours été là. Elle est de ces amis qui vous sont une évidence. A mon avis ce sont des amis que Dieu lui même vous donne. Vouiiiiiiiiiiiii ! je le dis comme je le pense ! Pas la peine de crier à l’obscurantisme et à la fable de « bonne femme ». Il est possible de croire en Dieu sans être pour autant victime d’une atrophie du bulbe céphalorachidien . Rire Rire

Bref, coupant court aux méandres de ma digressite aiguë, revenons à nos moutons : ce soir là, nous avons parlé de choses et d’autres, de ces choses que l’on ne partage qu’avec ses vrais amis (souffrez que je ne vous en donne pas le détail bande de curieux !Clin doeil). Je lui parlais de remises en questions fondamentales et « fondationnelles » par lesquelles je passais et qui me questionnaient quant à leur pertinence.

Elle m’a dit que cette remise en question était salutaire et nécessaire. Bon à la différence de vous elle sait ce que je remets en question et elle ne vous le dira pas, c’est quelqu’un de confiance et en plus vous ne la connaissez pas (na na na na nèreuhhhhh). En revenant plus tard par la pensée sur le cours de notre conversation j’ai été conduite à une réflexion sur la solitude.

La solitude que l’on choisit pour prendre du recul, pour réfléchir, pour repenser ses relations et ses attitudes, repenser son rapport à la vie, aux gens et aux choses. 

Il est difficile de penser, de réfléchir dans le bruit et la fureur, dans le déchaînement des éléments intérieurs et extérieurs à soi. J’ai essayé et mes décisions ont rarement été pertinentes, loin s’en faut ! 

Quand on a bâti sa vie, quand on s’est construit un environnement, quand on a un univers à peu près sécurisé et rassurant et que, pour une raison ou pour une autre la machine se grippe, et que les fondations de ce qui faisait la vie sont ébranlées, il est utile de se poser et de réfléchir. J’ai vécu cette situation et le plus dur a été  de réaliser que pour avancer, pour survivre et pour revivre il fallait laisser derrière moi des gens des lieux des choses que j’avais aimés parce qu’ils étaient liées  et/ou m’auraient reliée à ce que je voulais, devais abandonner pour continuer. C’est dur parce que les quitter c’est blessant pour soi et aussi pour ceux que l’on laisse. C’est un déchirement par qu’on a l’impression de se quitter soi même dans une certaine mesure. 

Il est dur d’être celle ou celui qui blesse n’est-ce pas ? Il est parfois courageux  aussi douloureux que cela soit, d’accepter de l’être pour mieux se (re) construire. Préserver les autres au détriment de soi ? Pas question ! J’ai déjà donné, j’ai failli y rester alors non merci. Comment trouver l’équilibre qui permettrait de sauver sa peau sans blesser les autres ?  J’ai essayé au risque d’entrer à « Schizo land » et je fais le choix désormais de ne pas y rester. Le morcellement, la négation de soi j’ai donné je n’en veux plus. Que reste t-il ? Il reste la solitude, la solitude nécessaire pour avancer pour continuer à vivre, pour se trouver ou pour se retrouver. 

Il y a des bruits qui rassurent même quand ils encadrent des situations insupportables mais pourtant confortables parce que plus rassurantes que l’inconnu de la solitude. Que de choses on supporte parfois par crainte d’affronter, d’oser le saut dans l’inconnu. Et puis il y a un silence qui fait peur.

Le silence assourdissant du rapport à soi sans médiation, sans intermédiaire, silence né de la rencontre avec soi, sans faux semblants. Le silence de la confrontation avec son humanité. Le silence effrayant fait de découvertes sur soi surprenantes, parfois désarmantes voire effrayantes.

Se rencontrer enfin loin du bruit qui distrait de soi et travailler dans la solitude aux tris  nécessaires face aux choix essentiels. Parfois quand on se met à l’écart comme ça, quand on choisit de se retrouver pour mieux repartir certaines des personnes que nous côtoyions avant à défaut de comprendre notre besoin de solitude en font des lectures erronées. Quand ils sont aimables ils nous traitent de personnes « originales ».

Quitter un lieu de sécurité, aller à la rencontre de soi pour mieux embrasser sa destinée n’est pas confortable mais les déserts sont des lieux extraordinaires de rencontres avec  soi, de lutte avec nous mêmes pour voir naître le vrai soi. Le désert est un lieu de dépouillement de l’accessoire pour embrasser l’essentiel.

Bien des héros mythiques ou réels ont du quitter les sentiers battus du confort pour être confrontés à eux même dans la solitude avant de rencontrer leur destinée héroïque, ceux qui les entourent pensent qu’ils ont au moins « pété une durite ». Pour aller à la rencontre de l’autre et le sauver comme Supeman fendant les airs dans un ridicule slip rouge sur collant bleu, il est salutaire de passer par cette rencontre avec soi dans le désert, dans la solitude.

Il y a tant d’histoire dans lesquels les héros ont des pans de leur vie durant laquelle on ne sait rien de ce qu’ils faisaient. Ils étaient retirés à l’abri des regards. J’aime à penser que pendant ce temps ils se construisaient dans le secret. 

Se mettre à l’écart des siens pour embrasser sa destinée… 

Elle a eu raison mon amie de me dire que le recul que je prenais était salutaire car il ouvrait à une réflexion nécessaire. Cette réflexion m’éclaire sans aucun doute sur les modes relationnels et les lieux de relations que je ne veux plus.

Savoir ce qu’on ne veut pas est un début dans le cheminement de cette rencontre avec soi et de la connaissance de ce qu’on veut. Laisser derrière soi des gens et des lieux qu’on a aimés est douloureux, mais si ça permet de se trouver ou de se retrouver alors cette tristesse se changera en joie. Il y a un temps pour tout, que l’Eternel soit béni ! Et avec Lui je ne suis jamais toute seule même dans la solitude. Embrasser la solitude en renonçant à des lieux et à des êtres pourtant importants pour moi à cette époque a été une des meilleures décisions que j’ai jamais prise. Chaque jour vécu depuis ce temps, avec ses hauts et ses bas, a depuis ce temps montré la richesse, la paix, la plénitude et le bonheur qui  jaillissent de cette rencontre utile et essentielle.

Embrasser la  solitude pour se trouver tout un programme mais qu’est ce que ça vaut la peine.



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