Etre heureux 3 juin
S’endormir en paix par delà les douleurs et accueillir le jour avec un sourire qui s’épanouit comme éclot l’aurore
Décider qu’un cœur blessé ne peut se guérir qu’en aimant encore, en offrant son cœur, comme si jamais on ne l’avait blessé.
Refuser de haïr et accepter de laisser, mourir des relations qui ne nous étaient données, que pour une saison.
Savoir laisser partir ceux qui nous ont blessé, ceux qui nous ont quitté sans adieu ni regard, ceux qui ont fait de nos noms un tissu qu’on déchire, ceux que dans un sanglot on a préféré perdre plutôt que de continuer à nous polluer cœur et émotions. Quitter l’autre n’est pas une preuve de désamour. C’est quelquefois en revanche un sursaut salutaire comme l’on se rappelle qu’aimer l’autre est une chose, qui n’aura de valeur si l’on a pas appris à s’aimer au préalable.
Apprendre à faire sans cesse, une fête d’amour à ceux qui sont encore, bien présents dans nos vies. Célébrer par l’amour par des mots, par des gestes, et même par le silence, le privilège d’avoir des personnes à aimer.
Traverser les aléas de circonstances extérieures avec à l’intérieur des danses magnifiques grâce auxquelles l’on affronte la souffrance physique avec un chant d’espoir.
Être profondément heureux et serein en dépit de circonstances extérieures compliquées et récurrentes.
Influencer son environnement en veillant sur son état intérieur ou alors être tributaire des variations
de milliers d’éléments exogènes.
C’est un choix quotidien voire permanent.
Être le capitaine du navire de ses émotions.
Prendre les commandes du voilier de sa vie autant qu’on puisse le faire
Apprendre à chaque pas à être le capitaine du bateau de son âme.
Éternelle étudiante, j’apprends.
Merci à ceux qui, à leur corps défendant parfois, sont des pédagogues à cette école là.
Et si le bonheur au fond était possible indépendamment de nos possessions ?