
Au mois de mars dernier, en passant par le blog de Marie-Christine, Pivoine a fait son entrée parmi les visiteurs réguliers du blog. Elle avait été retenue par un billet qui parlait de prolonger le rêve de Martin Luther King. Le rêve du pasteur King était entre autres choses le suivant :
« Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !
Je rêve que, un jour […] les petits garçons et petites filles noirs, les petits garçons et petites blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve ! »
Il se trouve que ce rêve, relayé par ce billet a retenu l’attention de la Piv pour la bonne raison que parce que c’est aussi le sien. C’est le rêve qu’elle communique à ses enfants. Pivoine qui s’indigne quand devant l’école de son fils elle découvre qu’un homme d’origine maghrébine, un homme qu’elle trouve plein de délicatesse, est victime de discrimination. Pivoine qui sort de ses gonds quand elle réalise que la discrimination frappe l’école maternelle. Pivoine dont l’histoire personnelle lui a permis la rencontre et la cohabitations d’idées et de convictions différentes. Une école du respect et de la tolérance. Pivoine qui laisse le contact de l’autre mettre de l’huile dans les rouages de sa vie, cette huile, née au pressoir de la confrontation des univers, qui permet de mieux faire coulisser nos portes intérieures qui, si on les laisse ouvertes laissent entrer l’autre avec ses richesses et sortir de nous les préjugés et autres entraves qui empêcheraient la rencontre. Pivoine est quelqu’un de relationnel. L’atmosphère qui règne sur son blog, la manière dont elle raconte les choses, la manière dont elle se raconte témoigne d’une femme ouverte aux autres, sympathique et pétillante. Elle a des délires surprenants et des indignations paroxystiques. Je me souviens de la colère non retenue qu’elle a exprimée quand elle estimait qu’il y avait en un homme politique en pleine campagne présidentielle une insultante imposture à instrumentaliser le rêve de Martin Luther King. J’entends encore son indignation écrite ou parlée alors qu’outrée elle répétait à l’envi combien elle trouvait honteuse cette « récupération ». Mais Pivoine telle que je la perçois n’est pas que ça. Elle écrit des billets plein d’humour et de pêche dans lesquels elle raconte sa vie de maman, de maman célib, de femme,. Une vie avec ses moments ensoleilés et des moments plus sombres sans pour autant verser dans le pathos. Elle raconte ses rencontres avec des humains ou avec des idées, elle nous invite dans ses voyages réels ou intérieurs. Elle parle de ses aventures avec son cercle d’amies dont elle décline l’identité sous des pseudonyme empruntés aux Desperate Housewives.

Si vous voulez connaître laquelle des desperate est la Piv, je ne vois qu’une solution : http://www.liliroseangel.com/un clic de souris et ensuite vous naviguez sur son blog. Si vous trouvez laquelle est Pivoine, pourquoi ne pas nous le dire en commentaire de ce billet qui lui est dédié ? Il y a un billet qui m’a particulièrement bouleversée, c’est le billet qui lève le voile sur la blessure qui a donné son nom à son blog. Un nom donné comme une affirmation de vie face à l’indicible. Pivoine c’est de l’énergie, de la tendresse, une grande curiosité des gens et des choses. Elle a une soif de savoir et de connaître et s’y attelle avec une touchante gourmandise. Cette capacité de s’émerveiller que beaucoup perdent en prenant de l’âge, elle l’a encore et c’est beau. Je vous encourage à lui rendre visite sur son blog à la vitalité renversante.
Merci à toi Pivoine pour ce que tu as apporté à ce blog en offrant un regard forcément militant : militant de la vie, de la fraternité. Merci pour ta réception de mes écrits et tes encouragements à publier. Merci d’avoir été la première à faire une recherche pour me suggérer un éditeur. Merci pour la sincérité de tes interventions : outrées, touchées, amusées, merci. Je suis heureuse que passant chez Marie-Christine tu aies eu envie de passer ici et de te poser. Je te souhaite, ainsi qu’à tes trésors de belles choses dans tous les domaines de vos vies. Du bonheur aussi pour leur papapouf. Je vous souhaite des bonheurs en majuscule. Et des voyages en bus instructifs. Et puis comment ne pas faire une spéciale dédicace une une personne qui s’est lancée à la recherche de Denzel Washington rien que pour moi ? Je suis votre obligée chère amie (révérence digne des siècles passés…aïe mon dos !).
Je te propose Piv un petit voyage vers le passé, au temps de ton adolescence, le temps où tu aimais George Michael. J’espère que tu aimais cette chanson aussi et que tu auras plaisir à l’écouter : Faith



Gros bisous Pivoine et merci de t’être arrêtée ici.
Ps : tu les entends d’ici se demander ce que fait Harry Roselmack sur un billet consacré à Pivoine ? Mais de quoi je me mêle dis ?!? (rires).