Nakupenda Miriam Makeba

Farewell Malaïka,

Farewell our angel,

Farewell Miriam,

Farewell Mama Afrika.

Des torrents de larmes montent de la terre d’Afrique qui sait qu’une voix essentielle s’et éteinte. Cette terre qui s’ouvre pour vous le fera avec larmes car elle sait…

Puissent les cieux s’ouvrir avec une force plus grande que celle de la terre qui s’ouvre. Puissent-ils accueillir celle qui pour beaucoup aura été Malaïka, notre ange lumineux, une femme forte et aimante, une femme digne et magnifique.

Adieu à vous belle âme, adieu à vous femme modèle.

Alors que vous êtes passée de l’autre côté, votre voix nous accompagne et nous rappelle que vous étiez une chanteuse aussi merveilleuse que vous étiez une femme magnifique.

« Malaïka » je le tiens de vous, de votre voix, de votre chant. Je vous l’ai emprunté  comme pour m’habiller de votre exemple, de votre héritage, de votre « être femme dans son siècle » avec force et dignité.

Nakupenda Malaïka.Notre ange…

Nakupenda Miriam Makeba.

Merci pour l’héritage.

Merci pour la voix qui nous reste. Puisse t-elle résonner encore longtemps.

R.I.P

 

 



Merci à Miriam Makeba

Je viens d’apprendre avec consternation la mort de Miriam Makeba, notre Mama Africa. Miriam Makeba, une vie, une voix, une conscience. Elle est décédée dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 76 ans des suites d’un arrêt cardiaque.  Le coeur qui semblait embrasser les battements de coeur de l’Afrique ne bat plus.  Notre Mama Afrika est morte après un concert donné en Italie pour oeuvrer à une prise de conscience face aux dangers de la Mafia et pour apporter son soutien à Roberto Saviano menacé de mort par la pieuvre napolitaine. Morte au combat. Son coeur a battu une fois encore au rythme d’une cause qui lui semblait essentielle. Il a embrassé la cause ce ceux qui sont persécutés par la Cosa Nostra. Il a battu en osmose avec un écrivain menacé de mort par la mafia pour l’avoir dénoncée. Un battement de coeur qui savait embrasser des causes plus grandes que ses intérêts individuels. Un pulsation universelle qui s’est offerte une dernière fois à l’autre avant que le coeur s’arrête. Les battements de l’immense coeur de Miriam Makeba qui lui vaudront l’exil. Les battements heureux quand Mandela est sorti de prison, quand il devenu président. Les battements d’un coeur qui savait exhorter à la patience une population noire avide de changement dans son Afrique du Sud. Les battements de coeur pour la condition des jeunes filles de son pays. Le battement de coeur que Mama Africa avait uni à celui de la terre mère, à celui d’un pays ployant sous l’iniquité de l’Apartheid, ce battement de coeur qui s’offrait à cette nouvelle génération d’africains porteurs des lendemains d’Afrique. Un coeur de mère, un coeur qui se donne. Le coeur de Miriam Makeba a cessé de battre dans la nuit de dimanche à lundi. Miriam Makeba, par sa vie, a montré le visage d’une combattante. Miriam Makeba une voix, une conscience, le refus de plier de sa taire, de subir, de ne pas agir quand elle en avait le pouvoir. Elle était l’un des visage de la résistance à la ségrégation raciale dans son pays l’Afrique du Sud.

Celle dont la vie a participé à montrer un de ces visages de la dignité, de la grandeur, de l’incorruptibilité qui me rendent fière.  Au travers de ses chansons elle elle parlait de sa chère Afrique qui se mourait à cause de guerres fratricises, de l’égoisme des hommes, de ces intolérances qui  la laissent exsangue. Par ses chansons elle travaillait à l’éveil des consciences, rappelant notamment à la jeunesse l’histoire de l’Afrique. Miriam était une de ces femmes debout à l’intérieur qui a réisté à l’apartheid. Elle aura payé son engagement par 21 d’exil loin de sa terre, loin des siens. Qui saura jamais le coût pour elle ? Elle aura eu le bonheur de voir tomber les chaînes de la servitude et de voir s’effondrer l’immonde apartheid.  Alors qu’elle rejoint l’éternité elle emporte avec elle le respect de bien des personnes pour la femme qu’elle a été et l’admiration pour la chanteuse. La voix de Miriam Makeba s’est éteinte mais heureusement pour nous il reste des disques, des vidéo, et sur l’écran noir de nos mémoires d’elle éclateront encore longtemps son talent, sa voix et sa grâce. Ces derniers sont dans un mouvement sur lequel la mort n’aura pas de prise. Miriam Makeba demeure pour moi un modèle de femme, un modèle de force, une femme en majuscule. Un peu de la femme que j’espère un jour être. Un peu de la femme que j’espère être déjà en germe.Une femme forte et qui a les yeux ouverts sur son époque, une femme généreuse, une passeuse d’espérance. Elle a sa place dans mon panthéon personnel.

Pour lui rendre hommage je fais remonter un billet écrit il y a deux ans déjà

R.I.P Mama Africa.  Celle qui était notre Malaïka.

 

Lamiriammakeba.jpg semaine dernière, par je ne sais quel hasard, j’ai redécouvert une chanson qui a bercé  quelques moments de mon enfance. C’est impressionnant comment un son, une musique, une odeur peuvent nous transporter dans des lieux lointains ( dans le temps ou dans l’espace). Ca me rappelle un chant d’Alexander O’Neal que j’aimais beaucoup et qui nous invitait à faire un voyage avec lui sur les sentiers de la mémoire.

La voix de Myriam MAKEBA a eu cet effet pour moi, elle m’a ramené les images d’une véranda à des lieux d’ici. Des parfums, des odeurs, des bonheurs et des rires de l’enfance. Myriam Makeba, quelle artiste et quelle femme ! Elle a été pour beaucoup et pendant longtemps l’une des images du refus de plier sous un régime immonde. Myriam Makeba, image d’une Afrique debout qui refuse de céder et qui sait qu’au delà du désespoir, il y a une espérance, et un avenir pour elle et pour ceux de son peuple. Elle est l’image d’une Afrique qui sait que son intégrité n’est pas négociable et ne prend pas des miettes de liberté à la place de LA liberté. Elle est l’image d’une Afrique qui résiste et en paye le prix. Pour cette dame le prix douloureux a été celui de l’exil, pire encore du bannissement. Qui saura jamais le coût intime pour cette dame ? Pour beaucoup elle a été « Malaïka »  pour l’Afrique du Sud, pour l’Afrique entière, un ange qui permettait que le rideau ne tombe pas sur l’abomination qu’a été l’Apartheid.  Merci à elle, merci à Madiba (Nelson Mandela), à Steven Biko, et à tant d’autres qui n’ont pas laissé la peur des exactions ou celle de la mort annihiler le combat pour la dignité et pour la liberté. Grâce à eux et à bien d’autre il y a comme un chant d’espérace pour cette Afrique là.

Pour revenir au chant « Malaïka », vous avez la possibilité de profiter de ce joyau de la culture musicale da la belle, la profonde, l’éternelle Afrique.

http://mwanasimba.online.fr/F_songs_malaika.htm 

Vous y trouverez aussi la traduction du chant. Pour info, Malaïka signifie mon ange.

Merci à Myriam Makeba, princesse africaine qui a fait connaître ce chant Swahili. Au fait, il y a de nombreux joyaux dans son repertoire : à découvrir… Régalez vos oreilles et sens.

PS  un portrait de Myriam Makeba en cliquant sur ce lien :

 http://www.africultures.com/index.asp?menu=affiche_artiste&no=1123



Le lion est mort hier soir

Nouvelleimage.gif picture by maddyspaceQuand son jour s’est levé
La nuit t’avait happé
Elle savait pas encore
La visite de la mort

Et ses éclats de rires
Contredisaient les larmes
Qui là bas sur sa terre
Inondaient les visages

Son cœur n’avait rien dit
Et son âme rien senti
La vie a continué
Malgré ton échappée

Elle a pris ces bonheurs
Qui lui tendaient les bras
Elle savait tes combats
Mais elle te savait là

Tu ne pouvais partir
Aussi vite après ELLE

Il fallait que tu vives
Rêve de te retenir

Quand elle s’est réveillée
En elle tu étais vivant
La pensée de ta mort
Lui était inaccessible

Un mois et puis dix jours
Tu serais dans ses bras
Elle avait ta promesse
Et elle comptait les jours

Anticipant l’étreinte
Les moments de tendresse
Imaginant vos rires
Volés à l’agonie

Ton cœur était d’accord
Mais ton corps t’a trahi
Ton corps vous a trahis
Son cœur n’est pas d’accord

Demain en se levant
Elle devra affronter
Un autre « n’est plus là »
Au cœur de ses amours

Il paraît que c’est normal
Il paraît que c’est la vie
La seule vie qu’elle entend
Est cri dans ses entrailles

Le lion est mort hier soir
La joie s’endort ce soir
Elle s’use encore un peu
Confrontée à l’adieu

Je t’aimais.



Protégé : Insomnies (comme en écho à « no sleep »)

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Une musique dans la nuit belles prémices de l’album à venir de Fred Doumbe

l_f17ce733fde44c73a4a5fb5a741f6183.jpg picture by maddyspace

J’aime le cœur de la nuit pour mille et une raisons. Certaines d’entre elles sont dicibles d’autres plus personnelles. Mais quand la nuit fait descendre sur la scène de nos vies un rideau opaque obligeant nos yeux à faire des efforts pour discerner les choses et libérant parfois des insécurités dans les grandes villes elle apporte aussi des quiétudes et des silences qui permettent des détentes qu’offre rarement le jour. Le silence complice éveille une conscience de soi et des choses que ne permettent pas nos frénétiques journées. J’aime la nuit aussi parce que je la trouve créative pour moi. C’est la nuit que les mots viennent à moi sans entrave et m’offrent des voyages qui souvent me surprennent. J’aime écouter de la musique au cœur de la nuit parce qu’alors je peux l’entendre. Est-il possible que je sois chouette ? Pas la peine de monter sur vos grands chevaux en m’accusant de défaillance de modestie. La chouette dont il est question c’est la femelle du hibou. Ca y est on a retrouvé son calme ? Revenons à quelques uns de mes bonheurs nés au cœur de la nuit. Figurez vous que la nuit dernière j’ai reçu un bien joli cadeau. J’ai eu le privilège d’écouter en avant première un des morceaux du prochain album de Fred Doumbe, chanteur, compositeur et bassiste d’origine camerounaise. Comment ? Par quel circuit ? Ferais-je partie de ces pirates qui pillent les œuvres des artistes avant leur sortie et la diffusent en douce ? Que nenni mes amis. Si vous rêvez d’en entendre une note par mon entremise, autant essayer de puiser de l’eau avec une passoire ou avec une fourchette. Ca ira plus vite (hi hi).

Revenons à la chanson. Il n’est pas aisé de mettre des mots sur des émotions de l’instant et de fait j’ai conscience des limites de l’exercice. J’assume totalement la subjectivité de mes impressions sur la musique d’autant que mon rapport à la musique passe forcément par des sentiers intimes et personnels. J’aime quand une musique vient à moi, me prend par les sens, par l’émotion et me propose un dialogue, un voyage, et propose des danses à mon âme. Parce que la chanson que j’ai écoutée au cœur de la nuit a ouvert des portes de l’intime elle a retenu mon attention. Je la trouve magnifique pour bien des raisons. La musique a des arrangements d’une subtilité comme je les aime. C’est sans difficulté qu’elle a passé le test des paupières. Le test des paupières kezako ? Laissez-moi vous expliquer. Vous arrive-t-il quelquefois d’écouter de la musique et d’éprouver le besoin de vous soustraire à votre environnement pour être en osmose, en communion avec une musique ? Connaissez-vous cet appel de la musique qui vous invite à fermer les yeux et à entrer dans un de ces lieux dans lesquels la musique et l’auditeur cheminent ensemble tout en entretenant un dialogue ? Avez-vous déjà eu l’impression que la musique vient à votre rencontre et semble ouvrir en vous fenêtre après fenêtre simplement parce qu’elle a trouvé votre «  sésame ouvre-toi  » ? Combien j’aime ces moments, ces balbutiements de la relation à une musique, à une chanson que l’on découvre. Combien j’aime les anticipations que nous offrent les premières notes de musique ! Un peu anthropomorphique ce rapport à la musique ? Probablement. Mais de vous à moi, ne jugeons nous pas des choses au travers du prisme de nos socles de références conscients ou non ?

J’ai aimé la chanson de Fred Doumbe d’abord pour des raisons d’abord strictement musicales. En effet, la musique, les harmonies, les arrangements sont d’une belle subtilité. Aucun son en effet ne m’apparaît rédhibitoire par le fait de céder à la facile tentation du «  attend que je t’épate.  » Les sons s’emboîtent comme une évidence pour livrer une douce mélodie sans pour autant céder aux irritantes facilités qui vous obligent à rouvrir les yeux parce qu’un non sens est venu altérer la beauté de l’instant. Et puis le sens qui forcément rencontre mes chemins intérieurs puisque le chant parle d’une relation avec Celui qui est mon essentiel. Il raconte le voyage en prière de celui qui, devant la conscience de l’état du monde et celle de sa finitude en appelle à la transcendance pour trouver du secours pour lui et pour ses congénères. C’est un chant entre abandon et supplique. «  Sunga nin wase  » (Sauve cette terre) est une prière, une supplication, une complainte à laquelle les cuivres viennent apporter une profondeur et cette douce mélancolie propre à la valse que dansent l’espoir et  nos désespérances. En cela le chant est dans la filiation du blues et du gospel. Drôle sensation que celle d’avoir l’impression d’entendre clairement le langage d’un instrument qui semble entrer en prière, parler, et dire nos complaintes. Magnifique morceau que j’écoute en boucle. Encore et encore. C’est grave docteur ? Clin doeil

J’aime aussi la manière dont vocalement le chant commence tranquillement, à l’image d’une prière chuchotée dans la quiétude du matin. Puis, il monte comme montent ces cris intérieurs propres à cet échange là. Echange unique et antagonique qui voit lutter le désespoir et les entêtements de l’espérance. A force de l’écouter, en moins de 24 heures je le connais presque par cœur. Ah ! vivement l’album !

J’avais déjà été à la rencontre des musiques de Fred notamment sur My Space et les mélodies m’avaient accrochée. Encore un talent né du côté de ma terre qui me touchait. J’aime découvrir les talents qui font briller la richesse artistique du Cameroun. Plus le temps passe, plus ces musiques là, ces sons qui, même enrichis de l’ailleurs laissent passer comme un battement du cœur de ma terre qui me touche et m’habite. Il faut croire que l’ailleurs et la distance ramènent à soi. J’ai écouté apprécié les musiques de Fred Doumbe au fil de mes découvertes. Des musiques qui vous interpellent d’abord par leur qualité et, par la finesse des arrangements. Dans la musique de Fred Doumbe, l’influence du jazz est évidente, de même que celles de la musique funk, et cette double influence va à la rencontre des sons venus de sa terre natale. Je vous laisse découvrir sur My Space les arrangements de Mot’a Ikon qui pose dès l’entrée une ambiance jazzy. Mais alors que vous écoutez la chanson il y a un changement de rythme qui invite des guitares résolument Makossa. Le sons se suivent, s’unissent et se répondent sans rupture. En même temps il passe du duala, au français et à l’anglais avec aisance, comme si chaque langue était dans la continuité de l’autre. Une musique et des mots à la confluence de cultures diverses qui enrichissent sa musique.

1305897212_l.jpg picture by maddyspaceSur no sleep la basse résonne comme j’aime. Venez et écoutez et vous découvrirez qu’il y a des insomnies bienfaisantesCool. Ceux qui aiment le jazz fusion ne devraient pas être dépaysés en empruntant les sentiers ouverts par cette belle musique. Les influences de musiciens tels que Earl Klugh ou George Benson sont audibles. « Mais il arrive quand l’album ? ! ? »Triste Vous entend-je par l’imaginaire soupirer à l’écoute de ce morceau. Comme je vous comprends ! C’est le genre de musique qui vous transporte un lieu de détente dans la quiétude du soir, blotti dans un fauteuil, un verre à la main, ou mieux encore, au risque d’offusquer les âmes sensibles dans un bon bain pris les yeux clos, la musique à fond dans un casque, coupé du monde, seul avec la musique, seul avec cette beauté là. Se contenter de l’écoute via son PC ce n’est pas la même chose vous ne trouvez pas ? Vivement l’album !

Les quatre morceaux offerts à l’écoute sur My Space promettent des variétés dans la thématique des chansons tout en tournant autour de la relation à l’autre. Le musicien nous entraîne en musique dans l’exclusivité d’une relation amoureuse qui fait face à des vents contraires. We na mba (tu es avec moi) est à la fois une déclaration chantée et une prise de position contre les pollueurs de paix pour ceux qui s’aiment. Tout ceci sur une musique comme j’aime, tout en finesse et avec une intervention de la basse vers le milieu du chant du genre …hummmmmmm ! ! ! On n’est pas dans la démonstration, mais la basse est là pour le bonheur de mes écoutilles.

Puis la ballade en musique emmène à la rencontre d’une de ces personnes pernicieuses et rongées par l’envie. Vous savez celles qui vous polluent la vie et apportent la division dans les familles (mot’a Ikon). Avec Kongossa, (terme générique du Cameroun qui désigne les ragots médisances et autres calomnies réunies dans la même malveillance) l’on peut entendre une mise en garde et une mise en lumière des dégâts causés par ces langues infectées par le fiel et nourries à la méchanceté. Les langues de ceux qui trouvent leur jouissance dans la chute et dans le malheur de leur prochain. Il faut croire que les tours et détours du cœur humain laissent apparaître bien des gémellités qui défient les barrières culturelles et qui rendent les histoires singulières contées par un chanteur universelles. « Ils sont parmi nous » comme dirait David Vincent.Sourire

Ces prémices me laissent anticiper un bel album, soigné et abouti. J’ai parié avec moi qu’il le serait et je compte bien gagner mon pari (hi hi). Il me tarde de découvrir les autres chansons et de découvrir les arrangement ultimes de celles que j’ai entendues. Mon petit doigt m’a secrètement soufflé le nombre de chansons de l’album à venir mais je ne vous le dirai pas pour vous laisser le bonheur de la découverte au temps convenable.1000311732_l.jpg picture by maddyspace Si tout va bien, et il y a intérêt (soi dit en passant) il devrait être disponible en décembre.

En décembre ? Wow !!!! Mais qui a prétendu que que le père Noël n’existait pas ? (lol).

Je vous laisse découvrir sa musique :   

http://www.myspace.com/freddoumbe

Photos piquées sur My Space (oh la voleuse !!!!).Rire



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