Bisso na bisso : Tata Nzambe -Un cri qui rejoint mes cris d’Afrique, mes cris pour le Cameroun, mon pays blessé

Je n’ai pas de mots pour dire combien ce cri me touche. Cette chanson est sortie si mes souvenirs sont exacts au coeur d’une guerre qui a laissé exsangue un Congo déjà blessé par tant de guerres fratricides.

Tant de douleurs et de larmes d’Afrique sont contenues dans ce cri. Larmes de femmes, d’hommes et d’enfants. « La mère patrie pleure des rivières de sang » ça et là en Afrique. Larmes de sang qui recouvrent la terre parce que des humains ont l’outrecuidance de rêver leur vie autrement que sous le joug de la tyrannie, de la gabegie, de la corruption, des pouvoirs autocrates « de droit divin ». Un peuple qui a le mauvais goût de vouloir se réapproprier son destin et son droit au futur reçoit en retour exactions et vindicte d’Etat. L’Etat qui détient le monopole de la violence physique légitile selon Weber. Cette violence physique entre les mains d’un état délégitimé qu’est-ce que ça donne ?

Des opposants disparaissent au Tchad, au Cameroun les forces de l’ordre tirent sur la population sans sommation, au Kenya on confisque sans vergogne le pouvoir, instrumentalisant l’ethnicité pour ouvrir à la barbarie. Et « la mère patrie pleure des rivières de sang »

Dans mon pays on interdit à une télévision d’émettre probablement pour mâter les rebelles loin des caméras de télévision, pour enfermer dans le silence les cris nés de la terreur. Tant de « guantanamo » du côté de l’Afrique dans une sourde indifférence.

Quand de l’autre côté de l’océan la famille, les amis, le pays sont prisonniers d’une situation qui pourrait dégénérer en boucherie il dur de ne pas avoir peur. L’inquiétude et la peur de perdre les miens et mon pays paralysent mes capacités d’analyser, je suis dans l’instant et non dans la distance, dans l’émotion et non dans la raison. Je ne vais pas m’excuser ni regretter d’être humaine, simplement humaine. Et me voilà accrochée au téléphone pour être sûre qu’ils sont en vie, qu’ils sont prudents et qu’ils vont bien. Grâce à Dieu ma famille va bien, mais des morts dus à cette situation font couler des larmes dans ma grande famille du Cameroun, chez mes compatriotes, le peuple de mon coeur. « La mère patrie pleure des rivières de sang »

Je n’arrive même pas encore à me mettre en colère contre ceux qui au nom de leurs panses avides détruisent mon pays, mes frères et soeurs, nos enfants et leurs espoirs pour de meilleurs lendemains. Je n’arrive pas encore à les vomir alors qu’ils pèsent sur nos estomacs, nous un peuple à l’agonie. Le peuple dans la rue ose demander la changement. Crime de lèse ploutocrate. La paix sans le pain, tel est le deal que l’on nous propose. Et ce peuple d’abrutis qui ose descendre dans la rue pour demander que ça change. Ils osent avoir l’indignité aux lèvres. Ils aspireraient à la démocratie ? La démocratie kezako ?

Ils n’ont pas de pain ? Mais qu’on leur donne de la brioche et qu’ils ne nous saoulent pas avec des rêveries libertaires. Et pourquoi pas le gouvernement du peuple par le peuple pendant qu’on y est ? Et v’là t-il pas qu’il lui prend la fantaisie, à ce peuple de rêveurs de s’indigner de ce qu’un président veuille s’installer à vie à la tête de l’Etat au détour d’un tripatouillage de la constitution ? Mais de quoi il se mêle le peuple ? La constitution ça ne le regarde pas. Non mais ! Allez un coup de lacrymogènes et une pluie de gourdins sur le corps et ça devrait leur remettre les idées en place. Sion les laisse faire ils sont fichus de demander le rapatriement des capitaux dont le pays a été spolié. Qu’on les fasse taire.

C’est bien connu voyons bande d’ignares l’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie. Jacques Chirac l’a affirmé en son temps. C’est bien connu l’homme africain est un enfant qui fantasme sur un passé merveilleux et qui n’a pas existé. C’est bien connu il est incapable de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. Nicolas Sarkozy nous l’a dit en juillet 2007. Alors le petit peuple ne va pas se laisser aller à la fantaisie de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. Il ne va pas s’égarer vers des aspirations démocratiques et des aspirations à une vie meilleure qui trancheraient avec l’infantisation dans laquelle bien des fantasmes l’enferment.

Et pendant ce temps un jeune homme devant le collège Alfred Saker de Deïdo aurait trouvé la mort pour avoir accompagné des amis devant le portail. Que voulez-vous nul n’est sensé ignorer la loi. Surtout si elle est martiale. Dans le cas d’espèce, la loi c’est le couvre feu. Mais non la police ne tire pas sans sommation dans les rues de Douala et d’ailleurs. La sommation a été donnée par la fermeté du discours présidentiel. Un homme averti en vaut deux. Quand je dis que je n’arrive pas à garder de la distance ? Voilà que je m’énerve n’est-ce pas ? Et pendant ce temps : « La mère patrie pleure des rivières de sang »

Je n’arrive pas à trancher entre la vindicte et l’analyse. Je verse dans un concept nouvellement fondé, celui de la vindicte analytique navigant entre émotion et raison. Souffrez que je déverse ma bile sur ceux à cause de qui des enfants de 8 à 12 ans sont dans la rue, formant une armée qui fait craindre le pire de ce que l’on a vu du Liberia au Congo en passant par l’Angola, l’ex Zaire et la Sierra Leone.

J’ai peur que mon pays enfante des enfants soldats. Je structurerai mon énervement plus tard, j’analyserai calmement plus tard. J’ai juste peur, et au nom de tous les miens j’espère que ceux qui sont au pouvoir ne radicaliseront pas leurs positions pour garder une illusion de force, de puissance et de légitimité. J’espère que l’on n’instrumentalisera pas la quête légitime d’une vie meilleure d’un peuple pour conquérir des positions de pouvoir. Les souvenirs de la Côte d’Ivoire, de la RDC, du Congo et d’ailleurs soulèvent des frayeurs irrépressibles car l’histoire de mon continent est jonchée de cadavres tombés au front des ambitions des hommes. « La mère patrie pleure des rivières de sang »

Quand un peuple aspire à la liberté, tôt ou tard il la conquiert. Quand la misère et la détresse deviennent des jougs intolérables, quand un peuple sait qu’on ne lui donnera pas ce à quoi il peut légitimement aspirer : liberté, éducation, soins médicaux, travail, avenir, alors il se lève pour aller l’arracher.

L’inconnue de l’équation c’est le prix à payer pour cette liberté, pour une vie meilleure. La somme sur la facture dépendra de la volonté des gouvernants à donner la primauté à la nation sur leurs ventres jamais rassasiés de leurs rapines et sur leurs tentations monarchiques.

La balle, à mon humble avis, est dans le camp d’une classe dirigeante repliée sur ses privilèges au détriment de la nation. La balle est dans le camp de ceux qui, s’il leur reste une once de considération à défaut d’amour pour la terre de leurs pères, sauront nous aider à tourner des pages sinistres sans bain de sang, parce qu’il auront compris qu’il serait temps de quitter la scène dans la paix.

Parce qu’il y a un temps pour tout, parce que l’aspiration à la liberté et à un monde différent est là, dans le coeur d’une nation, jusque dans les jeunes coeurs d’enfants pas encore adolescents, parce qu’il n’est plus possible que dès l’enfance on renonce à rêver et à espérer, il serait temps que les sourds entendent et que les aveugles voient. Croyez-vous qu’ils entendront le cri qui vient du coeur d’un pays ? Croyez vous qu’ils verront que l’heure est critique ?

En attendant je me laisse porter par la voix de cette chanteuse. En effet j’aime la voix de Mpassi la chanteuse, accessoirement cousine de Passi initiateur du projet. Sa voix est de celles qui atteignent l’intime de mon être pour et qui d’une certaine façon me racontent.

Dès le cri, l’onomatopée d’entrée je suis dans le chant, dans le cri, l’invocation,la supplique…Tata Nzambe !

http://www.dailymotion.com/video/1iPadNYw4Ffbs6Aef

[PASSI]
La mère patrie pleure des rivières de sang,
Le rouge est dans ses yeux, le peuple est mécontent.
Dans ces drames qui rentrent les armes du mal,
De qui coulent les larmes. Miséricorde à ces félins
Qui laissent veuves et orphelins. Vallées de l’angoisse,
Pêchés, enfant égarés, règne de la tristesse,
Beaucoup trop de gens sont tombés.
Tour à tour nos pays sont bombés, les nôtres bombés.
Jalousie, haine, hostilité, Ah ! Moundombé.
Tata Nzambé, Tata Nzambé
[LINO]
Les anges font la grève, mes rêves deviennent cauchemars
Une brève nouvelle du front, la sève du mal coule, fin de la trêve.
C’est comme une jungle en slalom entre flingues et came,
L’homme crève parce qu’Eve avait un faible pour les pommes.
Je lève les yeux, m’élève vers les cieux.
Dieu bénisse mon âme, préserve de la lame des
Envieux, du drame et du feu, ça crame, je rime,
Rame entre le crime et les pleurs, les fleurs fânent, la foi prime,
Lino en mission pour le seigneur.
Tata Nzambé, Tata Nzambé 

[D.O.C]
Des sorciers, des médiums et marabouts, des chiens enragés,
De l’opium le patron est le Moucouyou.
Des sorts jetés, tant de mort sur la jetée.
Prier et crier, de souffrance mon corps veut lâcher.
Je veux marcher auprès de l’Eternel, ne plus me faire acheter
Et fuir les querelles, dans un monde qui ne pardonne pas,
Sans foi ni loi. Tata Nzambé, ici-bas on a besoin de toi.

Tata Nzambé, Tata Nzambé

[BEN-J]
Que le Seigneur soit avec nous et avec notre esprit, afin d’affermir notre foi. Le bon chemin est si étroit que sa lumière nous éclaire Afin que l’on soit sur la bonne voie.
Au-delà des inéquités et des plaisirs charnels,
Bisso Na Bisso revient louer L’Eternel.
Les 7 anges ici-bas ont bien reçu l’appel.
Je prêche ces quelques mots, les yeux rivés vers le ciel.

Tata Nzambé, Tata Nzambé

[MYSTIK]
Au nom de Dieu le Tout-puissant, le Miséricordieux.
Louange à toi, Seigneur de l’univers.
Guide nous vers le droit chemin,
Chemin de ceux que tu a comblé de tes faveurs
Prions avec ferveur. Frères et soeurs,
Sachez attendrir vos coeurs.
Dans le jardin des hommes que la foi boulverse et gêne le pêcheur
Qu’elle incite, qu’elle entraîne à se dépasser, qu’elle communique
Quelle que soit ta foi, un seul Dieu unique.

Tata Nzambé, Tata Nzambé

[G-KILL]
Je ne suis sage qu’à mes propres yeux
Je veux ma place dans le royaume des cieux
Tata Nzambé, ta venue est proche, mes frères ouvrez vos coeurs
Ainsi que ceux de vos proches
Car dans sa droite une longue vie, sa gauche la richesse,
La gloire, là haut pas de mauvais esprits
Ni de bleu, ni de blanc, ni de rouge, le troisième millénaire se profile
Et la jeunesse voit rouge.

Tata Nzambé, Tata Nzambé

[CALBO]
Regarde ce que ce monde a fait de moi,
Ça fait des mois que je me cherche,
Pêche dans mes recherches, recherche
En vain des portes, une brèche.
À cent milles lieues sous la merde,
Ça merde à chaque fois, essaie de m’en sortir,
Écarte foi et opte pour 4 mois de folie.
Échappe-toi du chemin, il me disait « Viens dans la luxure,
Appelle tes potes, la belle vie pour tous, j’assure » Amen.
J’ai su me relever alors que d’autres reposent en paix,
Je dois ma vie à une seule personne dans ce monde,
Tata Nzambé.

Tata Nzambé, Tata Nzambé…
Alléluia, Alléluia…
Hosanna, Hosanna…
Tata Nzambé, Tata Nzambé…



Le chant de ma terre

L’actualité me donne envie de faire résonner à nouveau le chant de ma terre, le Cameroun, la terre de mes pères, le sol sous lequel reposent les corps de ceux que j’ai aimés et qui son passés. Puisse le chant de ma terre ne pas se muer en chant de détresse et d’agonie. Je fais remonter ce poème que m’a inspiré le pays de mes pères il y a des mois. Cameroun o mulema.

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Il est en moi un chant qui fonde mes racines,

Un chant qui retentit au fond de mes entrailles.

C’est l’essence de ma terre qui vibre dans mon cœur

Qui me dit d’où je viens et me parle de moi.

Le chant qui retentit au centre de mon être

Raconte la mémoire de ceux qui sont passés

Ceux qu’on a déposés au terme de leur voyage

Dans le cœur de ma terre et qui la rendent féconde.

 

Dans le temps où pieds nus j’en sentais le contact

Je ne discernais pas les rythmes de ma terre

Et voici que la vie au loin m’a dirigée

Vers cet autre univers différent de ma terre.

 

Les années ont passé ma vie s’est écoulée

J’ai été enrichie au contact de l’ailleurs

Et là au fond de moi je découvre une musique

Un chant qui dans l’exil me parle de ma terre

Il me dit qui je suis, ce qui est essentiel

Ce moi que je rencontre, parce que ma terre me manque.

Le chant que la distance fait rejaillir de moi

Brise les résistances nées de l’indifférence.

 

Je réentends la voix des feuilles dans vent

Et le chuchotement de l’herbe sous mes pieds

Je me rappelle les sons et le chant du silence

Quiétude de ma terre sous une pluie d’étoiles.

 

Et je découvre un rythme celui d’un cœur qui bat

C’est celui de ma terre qui cadence les tam-tam

La mélodie de l’eau qui glisse sur les pierres

La secrète ritournelle que chantent les forêts.

 

Le chant de ma mémoire c’est ma vie mon histoire

Le chant de mes racines me rappelle qui je suis

Cameroun mon pays berceau de mes ancêtres

Dont le chant m’a appris à marcher fière et libre

C’est le chant de ma terre qui nourrit ma mémoire

Et qui dans mes exils me rappelle qui je suis

Il y a là bas une terre au cœur même de l’Afrique

Qui porte mes racines, la sève de ma mémoire.

 

C’est une terre de musique de rythmes et de couleurs

Dont l’alliage unique me la rend essentielle

Et loin d’elle je découvre son incroyable éclat

La beauté majestueuse du chant de ma mémoire

Je la porte en mon cœur cette terre qui est mienne

La distance me révèle que je suis sienne aussi

A l’unisson mon cœur et ma mémoire s’accordent

Pour chanter le berceau de mon humanité

 

Sites pour découvrir des images du Cameroun :

http://www.souvenirducameroun.com/index.html

http://perso.orange.fr/photos-du-cameroun/JeuCadres.htm

La photo qui illustre le texte a été trouvée sur : http://site.voila.fr/cameroon_pics/vivre/douala_03.html



Etienne Mbappe chante Cameroun o Mulema et mon coeur vibre

Pensées

Prières

Inquiétudes

Espoirs

Amour

Plus que jamais le Cameroun au coeur en ces temps troublés.

Remember my people !

 

Ma première vidéo avec ses limites évidentes et son côté rudimentaire mais j’avais envie de célébrer ma terre.

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Traduction des paroles du Chant

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest

Au fond de mon coeur réside ce pays

Ai-je vu endroit aussi enjoué

« mon chez moi » dans mon coeur tout le temps

Tant de contrées visitées, tant de villes traversées

Au fond de mon coeur vit ce pays

Ai-je connu sourire plus radieux , accueil plus chaleureux

« mon chez moi » dans mon coeur tout le temps

Me reviennent alors les souvenirs

De ces instants merveilleux

De ces moments heureux et parfois moins joyeux

Me reviennent encore les souvenirs

De ces jeux d’enfants

Où chahuts, cris et larmes

Faisaient si bon ménage

Mes plus affectueuses pensées se dirigent

Vers ma grande famille

Et mes nombreux amis

Que jamais je n’oublierai

Le Cameroun au fond de mon coeur

Partout et tout le temps

Le Cameroun au fond de mon coeur

Partout et si souvent.

 

Le Cameroun au fond de mon coeur

Partout et tout le temps

Le Cameroun au fond de mon coeur

Partout et si souvent.

A tout jamais

Le Cameroun au fond de mon coeur

Jamais je n’oublierai

La terre de mes ancêtres

(A/C Etienne MBAPPE) 



Protégé : Dans les coulisses de soi : épisode 42

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Protégé : Dans les coulisses de soi : épisode 41

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Coup de foudre pour une voix : Ilene Barnes

J’ai du mal à mettre les mots sur l’effet que m’a fait cette rencontre musicale. Je l’ai découverte une nuit sur une émission tardive je ne sais plus si c’était celle Frédéric Taddei, soit celle de Guillaume Durand. A la fin de l’émission en question, j’ai vu une femme à la guitare avec une voix à la fois belle et grave. Elle communiquait quelque chose d’authentique et il se dégageait une incroyable énergie. J’ai reçu cette voix grave avec bonheur. Vous commencez à me connaître pour certains d’entre vous je suis sensible aux belle voix, celles qui un un je ne sais quoi qui fait que vous êtes touché.

Ca m’a rappelé  la rencontre il y a environ vingt ans avec une voix qui chantait un « fast car » qui m’avait a accrochée d’emblée : la voix de Tracy Chapman. Je vous laisse découvrir Ilene Barnes et pourquoi pas laisser en quelques mots vos impressions ? Pour ceux que ça intéresse elle est en concert à l’européen en ce moment jusqu’au mois de mars.  Bon début de semaine. Amitiés.

My eyes are blue 

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 Please

http://www.dailymotion.com/video/x4a4ro 

 



Protégé : Dans les coulisses de soi : épisode 40

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Protégé : Dans les coulisses de soi : épisode 39

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L’eau non potable première cause de mortalité dans le monde ! Appel à signer une pétition.

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Je remonte un ancien post parce que je viens d’être informée que le quota des  50.000 signatures escompté n’est pas atteint. Ils en sont à 44.283 signatures. Si vous pouviez faire un saut sur le site pour signer la pétition ce serait formidable. C’est terrible de mourir faute d’eau potable au coeur du 21ème siècle n’est-ce pas ?

Bonne journée à vous et merci

Amitiés

Malaïka

Quelquefois une information nous explose en pleine figure et nous pousse à questionner notre rapport à ce qui nous semble une évidence. En occident, la question du réchauffement de la planète est un sujet récurrent et peu à peu une prise de conscience se construit même si la lenteur des effets de cette prise de consciente est criante. Malgré cela, comme il nous suffit de tourner un robinet pour avoir accès à l’eau potable, nous ne sommes pas toujours conscients du drame qui se joue dans des vies bien moins privilégiées que les nôtres à quelques heures de vol de chez nous, dans des endroits où nous passons des vacances insouciantes et protégées, bien à l’abri derrière nos capacités à y boire de l’eau minérale ou de l’eau de source. L’idée que l’eau symbole de la vie soit pour des millions de personnes la porte d’accès à la mort est incroyable de violence.

Dans ces pays, de nombreuses maladies causées par la consommation de l’eau non potable provoquent la mort de 8 millions de personnes chaque année, soit 15 personnes par minute ! Le plus grand nombre de victime se compte parmi les enfants. Au secours !!!! Je ne sais pas pour vous mais ça me donne le vertige. C’est ma claque du soir.

C’est pour attirer l’attention de nos gouvernants sur cette hécatombe silencieuse que l’association humanitaire appelle à signer une pétition dont elle remmettra les signatures au président de la république française et au Secrétaire Général des Nations Unies à l’automne 2007. La signature prend à peine quelques minutes. Je vous transmets le lien et vous joins ci dessous le coeur et le sens de la pétition en question. Nous pouvons sans effort majeur faire entendre notre voix pour que les choses bougent. Cette pétition est l’un des moyens mis à notre disposition.

Si vous le jugez utile et nécessaire merci de transmettre par email et pourquoi pas relayer sur vos blogs ?

Amitiés à vous et merci.

Malaïka

Signer la pétition sur : http://www.votregouttedeau.org/je-signe.php

LA PETITION Avec SOLIDARITES, association d’aide humanitaire internationale, nous demandons aux responsables politiques les actions suivantes : 

1/- Un accroissement significatif des ressources financières nécessaires car celles qui sont affectées actuellement sont dramatiquement insuffisantes pour donner accès à l’eau potable à ce milliard d’êtres humains qui en sont privés. 

2/-  Une mise à disposition rapide de ces ressources financières, en priorité pour les pays les plus pauvres, notamment ceux affectés par des conflits ou des catastrophes naturelles, pour une action humanitaire d’urgence. Une mesure indispensable pour atteindre au moins l’objectif du millénaire des Nations Unies n°7 : réduire, d’ici 2015, de 50% le nombre de personnes privées d’un accès à l’eau potable et à l’assainissement.

3/- La création d’une Agence Internationale pour l’Eau, organisme de référence, chargé de la mobilisation des ressources et de leur affectation, de la promotion d’une gestion intégrée de l’eau et de la coordination des acteurs. Elle veillera, au renforcement des gouvernances nationales comme des capacités locales, et au développement d’une politique de sensibilisation et d’éducation. Cette Agence aura aussi comme objectif de s’assurer de la mise en œuvre des décisions.  Cette pétition sera remise à l’automne 2007 au Président de la République Française, au Président de la Commission Européenne, et au Secrétaire Général des Nations Unies. 



Cece winans : No one

x5nfch55.jpg picture by maddyspaceI have no word to say how much I love you and how grateful I am dearest Lord.

I’m speechless as I remember the ways of your love and the paths of your faithfulness. You are always by my side, leading me, forgiving me, healing me, loving me, building me and guiding me through good and bad times. There is none like you and I love you. I’m mad about my Saviour and not ashame to proclaim that. 

Just receive my love, thanksgiving, praise and adoration.

«  Of all the times I’ve reached out for you. Oh, can’t you see how I adore youI couldn’t spend my life without you. Please believe me I will never doubt you »

« No one could ever love me like you could Jesus. »

From my heart to yours. 

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I whisper words about you endlessly
Mostly to myself because you make me believe
No one could ever love me like you could
There wouldn’t be a day I’d be alone
And never would there be a time I didn’t know
Cause no one could ever love me like you could

You have been the one who fulfills my dreams
I’ll never let you go
If you stay with me
I promise you would know

Of all the times I’ve reached out for you
Oh, can’t you see how I adore you
I couldn’t spend my life without you
Please believe me I will never doubt you

You’ve been the one to answer all my prayers
Anytime I need you I know that you’ll be there
Cause no one could ever love me like you could
I’m hoping that you’ll hear these prayers of mine
I’m hoping that we’ll be together for all times
Cause no one could ever love me like you could

You have been the one who fulfills my dreams
I’ll never let you go
If you stay with me
I promise you would know

Of all the times I’ve reached out for you
Oh, can’t you see how I adore you
I couldn’t spend my life without you
Please believe me I will never doubt you

Oh I would do anything for you to share that place in my heart
Please let me be the one
It would mean everything
There’ll be no one to keep us apart

Of all the times I’ve reached out for you
Oh, can’t you see how I adore you
I couldn’t spend my life without you
Please believe me I will never doubt you



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