Bonne année 2008 à tous !

 

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A vous fidèles visiteurs de ce blog, à vous hôtes de passage ou accidentels, je vous souhaite une année 2008 absolument magnifique à tous les égards. Soyez heureux et tant qu’à faire trèrs heureux ! Vous et ceux que vous aimez.

Blessings from above to you all !!!!

 

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Jonathan Butler chante No Woman no cry – Dédicace à vous mesdames !

 

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Des rivières ont coulé de diamants aux couleurs arc-en-ciel. Rivières, torrents de larmes dans des regards de femmes. Des diamants de regards du charbon au plus clair. Yeux sombres baignés de larmes, yeux clairs rendus fontaines.


Larmes de mères, et de filles, larmes de sœurs et d’épouses. Larmes d’amour, larmes de femmes.

Larmes de la femme qui perd celui qu’elle aime encore.Larmes d’une mère qui voit son fils descendre en terre. Larmes de la mère qui quitte une sinistre prison hantée par le regard du fruit de ses entrailles.

Larmes de la femme trompée, larmes de la femme quittée, larmes de douleur de rage. Larmes pour la mère qu’on perd et pour le père qui meurt, larmes sur l’enfance enfouie dans la tombe des parents. Larmes pour l’amour qui part, larme sur la peine vient. Larmes sur la solitude compagne de nuits trop longues, larmes qui soudain inondent un lit que l’on voudrait retrouver trop petit.

Larmes dans le silence unique compagnon qui se fait bien plus bruyant que la pire des fanfares.

Larmes universelles tout en restant uniques, larmes de femmes, larmes diamant.

A vous toutes les femmes, femmes de tous les âges, femmes fortes et femmes fragiles, femmes mûres ou à peine écloses, à vous toutes les femmes qui en 2007 avez laissé couler des rivières de diamants qui avaient pris leur sources dans les drames et les larmes, je souhaite qu’en 2008, vos larmes soient de joie, de bonheur, de plaisir, et des larmes de rire. A vous mesdames je dédie ce chant porté par la voix magnifique de Jonathan Butler ! En disant par la foi, en écho à son chant « everything gonna be alright »

Merci à Brigitte pour le cadre. Bisous sister !

 

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Carl Douglas : Kung Fu Fighting

Ah les chorégraphies des ainés à cette époque, tout un poème !

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Brothers Johnson : Stomp

Oldies but goodies !!!

Et la patte Quincy Jones est là, avec maestria !

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« Là bas » ou la destination du désespoir

Bonjour à vous,

J’ai eu envie de remonter ce post écrit au mois de mai et qui me tient à coeur. Pour ne pas oublier ceux dont les vies s’échouent sur des rivages loin de leurs terres, rejetés par des flots sur le chemin d’un eldorado qu’ils ne trouveront pas,victimes de la misère, victimes des passeurs mercenaires. Fils et filles d’Afrique, fuyant la misère pour trouver la mort.Triste de réalité de début du 21è siècle.

 

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Il y a quelques mois, les journaux parlaient sans relâche de ces hommes et de ces femmes que l’on retrouvait morts ou vivants au large de l’Espagne. Il étaient en provenance d’Afrique Subsaharienne ou d’Afrique du Nord. Des immigrés clandestins qui, sur des radeaux de fortunes mettaient leur vie en danger pour atteindre un eldorado que leur ouvrirait l’Europe en passant par l’Espagne. Des corps échoués venus de pays

immigrantmort.jpgéconomiquement déclassés perçus pour certains comme des empêcheurs de mondialiser en paix. Pays dont la participation aux échanges internationaux est portion congrue, pays qu’au fil du temps certains ont appris à dédaigner, à regarder avec condescendance, voire à mépriser.

Ces gens venus d’ailleurs, échouant sur les rivages de l’Espagne sont l’image de l’une des désespérances le plus saisissantes de notre époque. Oh certes pas la plus photogénique, mais l’une des plus désespérantes.

Il y a eu un temps les rivages de l’Afrique ont vu débarquer des prédateurs niant l’humanité des fils et filles de cette terre et qui les ont arrachés à leurs villages pour les jeter dans des cales de bateau avant de les livrer comme des marchandises dont on vérifiait la dentition comme on le ferait d’une denture pour en déterminer le prix de vente. « Bestialisation » (je néologise à dessein) volontaire de l’humain pour servir des intérêts économiques et une idéologie détestable dont les relents rejaillissent ça et là dans nos sociétés post-modernes.

L’Afrique contemporaine voit ses fils et ses filles arrachés à leur terre par le désespoir, la dépossession de leur destinée, de leur droit au bonheur, exilés prétendument volontaires qui vivent loin de leur terre apprivoisant tant bien que mal leur nécessaire altérité.

Combien de fils et de filles d’Afrique, sortis de leur pays pour des raisons pratiques (compléter une formation universitaire par exemple) sont retenus à l’extérieur faute de perspectives intéressantes sur le terrain. Combien d’autres, deviennent depuis l’occident des soutiens économiques essentiels pour leurs villages et des instruments volontaires du développement du dit village, se privant ici d’une vie décente en occident pour offrir un avenir à ceux qui sont restés au pays ?

Générations désespérées par l’anémie des perspectives que leur offrent leurs pays. Une tragédie se noue sous les regards indifférents de chefs d’Etats d’opérettes, véritables proxénètes des pays qu’ils sont sensés avoir la charge de diriger et de leurs complices occidentaux. Une tragédie se noue dans des pays dans lesquels des jeunes vies se construisent avec l’idée que l’ailleurs est la seule solution, instillant la migration dans les esprits comme inexorable. Dirigeants d’Afrique, fossoyeurs des espérances des africains et dirigeants d’Europe souvent complices confortables de cette réalité de plus en plus dramatique.

On peut gloser à l’envi sur l’immigration choisie, il est désespérant d’en arriver à penser qu’il n’y a pas d’autre choix que d’émigrer, de quitter les siens, ses racines, son environnement, la terre sous laquelle reposent ses ancêtres tandis que les proxénètes de l’Afrique livrent sans respect ni vergogne les sols et les sous sols des terres d’Afrique à ceux qui la violent et l’utilisent comme une prostituée qu’on utilise et qu’on jette.

On entend parler du respect de l’environnement et du réchauffement climatique , on se donne bonne conscience à coup de slogans et d’un apparent volontarisme politique tandis que sur les routes et les pistes de pays africains des camions en grand nombre se dirigent vers des zones portuaires chargés de grosses billes de bois, témoins du nombre d’arbres qu’on arrache jour après jour. Il y a des dieux devant lesquels s’inclinent ces proxénètes et leurs complices et clients : le dollar, le pétrodollar et au fond peu importent les lendemains après eux, le déluge.

Que de morts tragiques comme ceux que l’on retrouve morts de froid dans la soute d’un avion ou broyés par les hélices d’un avion pour avoir voulu au mépris de tout bon sens atteindre cet occident, promesse d’un futur plus radieux, sans tenir compte des réalités de l’immigration clandestine dans les pays d’Europe. Se dire que pour soi, les choses se passeront mieux, seront meilleures. Et il y a ceux qui, vivant en occident, quand ils reviennent au pays donnent une image tellement idyllique de leur condition qu’ils sont de véritables VRP de la tentation migratoire, alléchant ces jeunes filles et jeunes gens, laissés pour compte de la réussite, déclassés de la société et qui refusent de se résigner à ne plus rêver.

Mais quel prix à payer quelquefois pour vivre ce rêve !!! Voyez vous mêmes :

« Quarante-cinq émigrant africains qui se dirigeaient vers les côtes espagnoles de l’archipel des Canaries sont considérés comme noyés dans deux naufrages près des côtes mauritaniennes et du Sahara occidental.

Vingt-deux personnes ont disparu après le naufrage de leur embarcation partie le mercredi 1er mars de Nouadhibou, dans l’extrême nord-ouest de la Mauritanie, avec 46 personnes à bord (25 de Guinée-Bissau, 19 de Gambie, 1 Mauritanie et 1 Malien)… » lire la suite sur : http://www.toungaranke.net/modules/smartsection/item.php?itemid=146

« Treize Africains sont morts jeudi lors de leur traversée clandestine vers l’archipel espagnol des Canaries, où affluent chaque année, au péril de leur vie, des milliers de victimes d’un trafic d’être humains organisé à partir des ports d’Afrique de l’Ouest. Les treize hommes ont été retrouvés, au large de l’île de Fuerteventura, morts de froid, dans une barque à la dérive qui transportait au total 43 personnes dont quatre ont dû être hospitalisées en raison de leur grave état d’hypothermie. »

http://www.tunezine.com/breve.php3?id_breve=1500

Comment peuvent-ils en conscience monter sur des radeaux de fortune et risquer leurs vies dans des conditions absolument inhumaines ? Victimes d’autres prédateurs, ceux qui vendent l’espoir et leur prennent des fortunes pour embarquer dans des radeaux de fortunes.

Avant l’Afrique se voyait arracher ses enfants par des négriers, aujourd’hui ils prennent volontairement des « bateaux » dans lesquels ils sont entassés dans des conditions inhumaines espérant que « là-bas » ils rencontreront et construiront une vie digne. Derrière les vies qui « se déversent » (pour utiliser les mots de certains politiques) sur le côtes de l’Europe il y a le désespoir croissant d’un continent exsangue. Derrière ces « flots » d’immigration il y a une tragédie pour laquelle l’urgence d’un co développement n’est pas optionnel. Il y a une réflexion à mener pour que cette solution du désespoir ne soit plus. Il est urgent de repenser le développement de ce continent. On entend discourir ça et là mais si le co développement doit être géré par les « proxénètes » ceux qui n’ont aucun respect pour leurs pays et les traitent comme des prostituées alors de l’argent, des milliards d’Euros seront versés et réinvestis dans des hôtels particuliers de France et d’ailleurs aidant les chefs d’Etat à accroître « leur » patrimoine personnel tandis que les populations de plus en plus désespérées prendront des radeaux d’infortunes, véritabe pirogues de la mort, préférant risquer une mort soudaine plutôt que cette lente agonie qui est la leur et celle de leurs nations. Là-bas, destination du désespoir. Là-bas destination du déracinement . Là-bas destination de la dépossession plus ou moins grande de soi. Une actualité en chasse une autre, mais la réalité de ce désespoir demeure, loin des caméras de télévision. Il est urgent de rendre vivable leur « ici » pour diminuer la tentation du « là-bas »

Là-bas : Jean-Jacques Goldman

http://www.dailymotion.com/video/2LNlya11SWniwWY1

Pour voir des photos de ce drame humain, aller sur le lien suivant : http://www.seneweb.com/news/article/2656.php

Pour creuser le sujet :

http://www.maliweb.net/category.php?NID=18302

http://www.afrology.com/soc/immigrer.html

http://www.xalima.com/EMIGRATION-CLANDESTINE-Les,3343

http://www.loccidental.net/spip.php?article113



Donna Summer : There will always be a you

Ma ballade préférée de Donna Summer. Voyage en « midinette land ». Je crois que je suis incurable docteur. Cette ballade se trouve sur l’album Bad Girls. Bon je dois vous laisser car ma mémoire me dépose sur des rivages secrets. Chut!!!Rire


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Like the stars that shine above
In a warn and wind tossed love
Just like tears that fall forever

Like the raven and the dove
Looking for a perfect love
After rainy, stormy weather
I am yours and you are mine
Till the stars fall from my eyes
There will always be a you

A ship sailing without end
A lost, tired, worm down friend
And old broken run down shoe
I keep running back for more,
At least you thought I would be sure
But I gave up, I broke its true
Still there will always be a you

Dont ask me how
I tried so long
And in my heart I know
I will never go away
If you wanted me to stay
Well in a million years
I wouldnt go

Cause I love you so
Yes I do
I love you so
I could never leave you
I love you
Dont go away
Dont go away
There will always be a you

A ship sailing without end
A lost tired, worm down friend
And old broken run down shore
I keep running back for more
At least you thought I would be sure
But I give up, I broke its true
Still there will always be a you

I am yours and you are mine
Till the stars fall from my eyes
There will always be a you

I will never go away
If you wanted me to stay
Well in a million years
I wouldnt go
Cause I love you so
Yes I do
I love you so
I could never leave you
I love you
I love you
Dont go away
Cant go away
There will always be a you

At night I cry
Cant find a reason
Im left alone
Cant seem to understand
At night I cry
Cant find a reason
Im left alone
Cant seem to understand
There will always be a you
There will always be a you
(fade)



Take 6 : Grandma’s hand

Un classique chanté notamment par Bill Withers revisité de fort belle manière. Du belouga les enfants ! Clin doeil  Savourez…
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18 ans déjà !

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18 ans déjà !

Cruelle défection

Séisme absolu

Dévastation de vie

 

Douleur dissipée

Absence invariable

Goût de « pas là »

A chaque pas.

 

Irremplacable

Inégalable

Sans pareille

Inégalée

 

Carence

Vide

Manque

Incomplétude

 

 

Ma complice

Mon amie

Mon amour

Ma soeur.

 

 

Heureusement

La vie

Heureusement

L’espérance

 

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Brandy, Tamia, Gladys Knight & Chaka Khan – Missing You

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LYRICS:
Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srenght, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

[Brandy]

I would have known that you had to go.
But so suddenly, so fast.
And how could it be, all the sweet memories
Would be all,all that we’d have left.


[Tamia]
Now that you’re gone, everyday i go on.(i go on)
But lifes just not the same.(lifes just not the same baby)
I’m so empty inside , and my tears i can’t hide.
But i’ll try, i’ll try to face the pain.

Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

[Gladys Knight]

Oh, there were so many things
That we could have shared(uh-huh)
If time was on our side.(time was on our side)
Ooh,yea.
Now that you’re gone, i can still feel you near.
So i’ll smile with every tear i cry.

Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

[Chaka Khan]

How sweet, were the losses to spare.
But i’ll wait for the day,
When i’ll see you again, i’ll see you again.(oh yeah)

Though i’m missing you
(although i’m missing you)
I’ll find a way to get through.
(i’ll find awa to get through.)
Living without you.
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

Altough i’m missing you

Find a way,i’ll find a way, i’ll find a way baby
’cause you were my sister, my srength, and my prode.
Only God may know why, stll i will get by.

Missing, missng , missing, missing, missing,

missing, missingI’m missing you



C’était Tom Yom’s

 

TomYoms.jpg picture by maddyspace

 

Photo trouvée sur le site : http://culturalles.unblog.fr/

Sur la pointe des pieds Tom Yom’s s’est absenté de le scène des vivants le matin du 25 décembre laissant en apparence le dernier mot, la dernière note à une funeste leucémie. Mais la voix, le souvenir, la trace qu’il laisse dans le patrimoine musical du Cameroun, son sourire et son enthousiasme, malgré sa mort prématurée sont un pied de nez à la mort. Il n’est plus, il demeure dans nos mémoire et sa voix accompagnera longtemps ceux qui l’ont apprécié. J’entends sa voix dans ma mémoire, j’entends « pona pona » dans mes souvenirs, les odeurs, l’atmosphère d’un appartement dans le 20è me reviennent. Agréables insouciances d’antan. Tom Yom’s est indissociable de ces souvenirs. « Na nongi mutoa timba sawa… »

Hommage…

En duo avec Charlotte Mbango :

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Fleur des antilles (avec de nombreux artistes du Cameroun)

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Pour en savoir plus :

http://culturalles.unblog.fr/2007/12/25/tom-yoms-is-died/

 

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Aujourd’hui Benhazir Bhutto…

 

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Née le 21 juin 1953

Assassinée le 27 décembre 2007

 

Mais jusques à quand ?!?!?




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