Embrasser la solitude 14 mai
« La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits.
La solitude trouble les cerveaux qu’elle n’illumine pas « Victor HUGO
« La solitude conserve neuf » Paul LEAUTAUD
Il y a quelques mois, un soir j’ai eu le privilège de discuter avec une amie très chère qui était alors au delà des océans. Ca faisait un moment que nous nous rations régulièrement sur Internet comme un fait exprès. Grhhhhhhhhhhhhh ! (au fait ceci n’est pas un borborygme mais juste l’expression onomatopée d’une contrariété, d’un dépit. Ne soyez pas désobligeants je vous prie.)
Il y a des gens comme ça que vous rencontrez et qui bizarrement quand ils sont dans vos vies semblent avoir toujours été là. Elle est de ces amis qui vous sont une évidence. A mon avis ce sont des amis que Dieu lui même vous donne. Vouiiiiiiiiiiiii ! je le dis comme je le pense ! Pas la peine de crier à l’obscurantisme et à la fable de « bonne femme ». Il est possible de croire en Dieu sans être pour autant victime d’une atrophie du bulbe céphalorachidien .
Bref, coupant court aux méandres de ma digressite aiguë, revenons à nos moutons : ce soir là, nous avons parlé de choses et d’autres, de ces choses que l’on ne partage qu’avec ses vrais amis (souffrez que je ne vous en donne pas le détail bande de curieux !). Je lui parlais de remises en questions fondamentales et « fondationnelles » par lesquelles je passais et qui me questionnaient quant à leur pertinence.
Elle m’a dit que cette remise en question était salutaire et nécessaire. Bon à la différence de vous elle sait ce que je remets en question et elle ne vous le dira pas, c’est quelqu’un de confiance et en plus vous ne la connaissez pas (na na na na nèreuhhhhh). En revenant plus tard par la pensée sur le cours de notre conversation j’ai été conduite à une réflexion sur la solitude.
La solitude que l’on choisit pour prendre du recul, pour réfléchir, pour repenser ses relations et ses attitudes, repenser son rapport à la vie, aux gens et aux choses.
Il est difficile de penser, de réfléchir dans le bruit et la fureur, dans le déchaînement des éléments intérieurs et extérieurs à soi. J’ai essayé et mes décisions ont rarement été pertinentes, loin s’en faut !
Quand on a bâti sa vie, quand on s’est construit un environnement, quand on a un univers à peu près sécurisé et rassurant et que, pour une raison ou pour une autre la machine se grippe, et que les fondations de ce qui faisait la vie sont ébranlées, il est utile de se poser et de réfléchir. J’ai vécu cette situation et le plus dur a été de réaliser que pour avancer, pour survivre et pour revivre il fallait laisser derrière moi des gens des lieux des choses que j’avais aimés parce qu’ils étaient liées et/ou m’auraient reliée à ce que je voulais, devais abandonner pour continuer. C’est dur parce que les quitter c’est blessant pour soi et aussi pour ceux que l’on laisse. C’est un déchirement par qu’on a l’impression de se quitter soi même dans une certaine mesure.
Il est dur d’être celle ou celui qui blesse n’est-ce pas ? Il est parfois courageux aussi douloureux que cela soit, d’accepter de l’être pour mieux se (re) construire. Préserver les autres au détriment de soi ? Pas question ! J’ai déjà donné, j’ai failli y rester alors non merci. Comment trouver l’équilibre qui permettrait de sauver sa peau sans blesser les autres ? J’ai essayé au risque d’entrer à « Schizo land » et je fais le choix désormais de ne pas y rester. Le morcellement, la négation de soi j’ai donné je n’en veux plus. Que reste t-il ? Il reste la solitude, la solitude nécessaire pour avancer pour continuer à vivre, pour se trouver ou pour se retrouver.
Il y a des bruits qui rassurent même quand ils encadrent des situations insupportables mais pourtant confortables parce que plus rassurantes que l’inconnu de la solitude. Que de choses on supporte parfois par crainte d’affronter, d’oser le saut dans l’inconnu. Et puis il y a un silence qui fait peur.
Le silence assourdissant du rapport à soi sans médiation, sans intermédiaire, silence né de la rencontre avec soi, sans faux semblants. Le silence de la confrontation avec son humanité. Le silence effrayant fait de découvertes sur soi surprenantes, parfois désarmantes voire effrayantes.
Se rencontrer enfin loin du bruit qui distrait de soi et travailler dans la solitude aux tris nécessaires face aux choix essentiels. Parfois quand on se met à l’écart comme ça, quand on choisit de se retrouver pour mieux repartir certaines des personnes que nous côtoyions avant à défaut de comprendre notre besoin de solitude en font des lectures erronées. Quand ils sont aimables ils nous traitent de personnes « originales ».
Quitter un lieu de sécurité, aller à la rencontre de soi pour mieux embrasser sa destinée n’est pas confortable mais les déserts sont des lieux extraordinaires de rencontres avec soi, de lutte avec nous mêmes pour voir naître le vrai soi. Le désert est un lieu de dépouillement de l’accessoire pour embrasser l’essentiel.
Bien des héros mythiques ou réels ont du quitter les sentiers battus du confort pour être confrontés à eux même dans la solitude avant de rencontrer leur destinée héroïque, ceux qui les entourent pensent qu’ils ont au moins « pété une durite ». Pour aller à la rencontre de l’autre et le sauver comme Supeman fendant les airs dans un ridicule slip rouge sur collant bleu, il est salutaire de passer par cette rencontre avec soi dans le désert, dans la solitude.
Il y a tant d’histoire dans lesquels les héros ont des pans de leur vie durant laquelle on ne sait rien de ce qu’ils faisaient. Ils étaient retirés à l’abri des regards. J’aime à penser que pendant ce temps ils se construisaient dans le secret.
Se mettre à l’écart des siens pour embrasser sa destinée…
Elle a eu raison mon amie de me dire que le recul que je prenais était salutaire car il ouvrait à une réflexion nécessaire. Cette réflexion m’éclaire sans aucun doute sur les modes relationnels et les lieux de relations que je ne veux plus.
Savoir ce qu’on ne veut pas est un début dans le cheminement de cette rencontre avec soi et de la connaissance de ce qu’on veut. Laisser derrière soi des gens et des lieux qu’on a aimés est douloureux, mais si ça permet de se trouver ou de se retrouver alors cette tristesse se changera en joie. Il y a un temps pour tout, que l’Eternel soit béni ! Et avec Lui je ne suis jamais toute seule même dans la solitude. Embrasser la solitude en renonçant à des lieux et à des êtres pourtant importants pour moi à cette époque a été une des meilleures décisions que j’ai jamais prise. Chaque jour vécu depuis ce temps, avec ses hauts et ses bas, a depuis ce temps montré la richesse, la paix, la plénitude et le bonheur qui jaillissent de cette rencontre utile et essentielle.
Embrasser la solitude pour se trouver tout un programme mais qu’est ce que ça vaut la peine.
Syl 14 mai
La solitude est effectivement parfois nécessaire pour se retrouver face à soi… L’essentiel est de bien vivre cette solitude car si elle devait devenir pesante, le chemin serait alors moins facile à emprunter…
Gros bisous et bonne semaine, Syl
Malaïka 14 mai
Réponse à Syl,
Oui je suis d’accord avec la nuance que tu apportes. Cette solitude est utile et salutaire si elle est choisie et embrassée au moment convenable eu égard à son cheminement personnel. Si elle devait être pesante et imposée elle serait bien douloureuse. Et mon regard sur elle est qu’elle est passagère, le temps de faire son chemin, de se rencontrer pour mieux retrouver les autres dans une relation saine et bonne pour soi. Merci pour ce complément qui enrichit ma réflexion. Bisous et bonne semaine
Petit Ange 14 mai
La solitude j’en fais mon ami mais pas à grande dose,car tout être humain a besoin de communiquer…mais c’est vital pour refléchir et être face à soi même…j’aime beaucoup ta façon de penser…sourire…bisous bien doux…Petit Ange…
Malaïka 14 mai
Réponse à Petit Ange,
Merci pour ton regard sur la solitude. J’aime bien l’idée d’en faire une amie sans pour autant que ce soit la seule amie. Comme toi j’ai besoin de communiquer, de rencontrer les autres. Le plus important pour moi c’est de discerner les saisons de ma vie pour mieux les vivre et de doser les moments selon mon besoin. C’est un dosage qui vient de la connaissance progressive de soi. Il y a du chemin mais l’essentiel pour moi est de me savoir en marche.
Bisous et merci pour ton enrichissiment de ma réflexion.
Coriolis 14 mai
La solitude, ce n’est pas être seul…
)
C’est être entouré et se sentir ignoré
C’est, dans son coeur, se sentir délaissé
C’est, dans la vie, se sentir oublié
C’est de n’avoir personne avec qui partager
Ni ses peines,
Ni ses angoisses,
Ni ses bonheurs,
Ni ses désespoirs,
Ni ses joies!
La solitude… c’est une ombre!
L’ombre de soi-même! … mais parfois tellement nécessaire… juste le temps de prendre du recul, faire le point !!!
Bisous et à tout bientôt !!!
TANETTE 14 mai
La solitude, ok pour te ce que tu en dis, mais pour moi, à dose très homéopathique, je supporte très mal.
Malaïka 14 mai
Réponse à Coriolis,
J’aime bien ton texte qui définit la solitude d’une belle manière. Merci pour ton message. Je la conçois comme utile pour faire le point, se trouver et avancer, mais pas comme définitive. Enfin pour moi.
Réponse à Tanette,
Je comprends to regard sur elle. Le plus important c’est de se connaître pour savoir ce qui nous convient et ne lui faire de la place que dans la mesure où elle nous fait du bien.
Bises à vous deux.
binicaise 14 mai
Je n’ai pas choisi la solitude, elle m’est tombée dessus donc je suis incapable de la trouver nécessaire, elle a été une épreuve….. mais la « solitude choisie » est sans doute un moyen d’arrêter là et de repartir vers un autre demain plus en accord avec soi-même.
Que cette solitude te sois profitable et t’apportes ce que tu recherches pleinement.
bises JAcqueline
Dernière publication sur Binicaise : Blog en pause pour une durée indéterminée.
Laudith 14 mai
Il est bon parfois de se retrouver seul mais pas trop longtemps, l’être humain n’est pas fait pour vivre seul.
Bisous Malaïka, que cette fin te journée te voit entourée de tout ceux que tu aimes.
Malaïka 14 mai
Réponse à Jacqueline,
La solitude imposée, non désirée qui nous tombe dessus est très douloureuse. Celle là peut être une ennemie. Je l’ai croisée dans mon parcours et je ne l’ai pas aimée…
Mais quand elle est choisie (pour autant qu’on puisse choisir dans la mesure où on est agi par son environnement) elle peut être une alliée pour se trouver, faire le point séparer le nécessaire de l’accessoire et aller de l’avant. Le regard qu’on porte sur cette solitude plus ou moins choisie mais perçue comme nécessaire pour aller de l’avant peut aider grandement. Elle m’a aidée dans la période où elle était nécessaire. J’en suis sortie tranquillement en étant une autre, ou peut être un peu plus moi.
J’espère que tu vas bien. Gros bisous à toi et merci pour ton partage et ton apport à ce thème.
Malaïka 14 mai
Réponse à Laudith,
Je suis d’accord avec toi. Le tout est de connaître le temps qui nous est nécessaire dans chacune de nos saisons. Bisous à toi.
Prunier 14 mai
Bonsoir Malaïka, c’est vrai que quelquefois, la solitude est nécessaire pour prendre un peu de recul et pour moi en plus il me faut du silence.
J’espère que tu trouveras les réponses aux questions qui t’envahissent et
que tu repartiras de + belle.
Bien amicalement.
Gibi.
Malaïka 14 mai
Réponse à Gibi,
Merci pour ton message.
Les choses ont sacrément avancé depuis et elles iront de mieux en mieux. Merci pour la gentillesse de ta pensée. Amitiés
inero 14 mai
bonsoir Malaïka ,
Comme Jesus , comme (moins serieux) Luke Skywalker , comme Mushashi, comme Robinson Crusoé (ah non pas lui elle dure trop longtemps sa solitude ) ,comme Bombard (lui a testé la solitude ) ,mais mon préféré , celui qui vraiment de tous a voulu la solitude pour se ressourcer , c’est Bernard Moitessier , lui je l’adore ,sa solitude aussi , car après il a crée une vie dans les îles .
A part j’aime beaucoup »victime d’une atrophie du bulbe céphalorachidien . Rire Rire », »ceci n’est pas un borborygme mais juste l’expression onomatopée d’une contrariété, d’un dépit » elle sont super ces phrases .
tu sais moi ma solitude elle est forcé, mais c’est comme cela ,et je vais, je suis entrain de la transformer comme celle de Moitessier , en un exil velontaire .
bises a la grande amie des grand mots ,des beaux mots et des textes tellement vrais .
Amitiés
Marc
ps : la solitude n’est pas souvent quand même la solution , même si parfois cela fait rêver (quand on est a deux ) car avant cela fait trés mal , trop mal la transition ………….
Malaïka 15 mai
Bonsoir Marc,
Merci de ton commentaire et de tes références à ces héros qui ont connu des temps de solitude. Merci de rire de mes expressions
Pour moi la solitude n’est pas une fin en soi, mais elle peut être une étape, un moyen vers une fin qui est celle du ressourcement, d’un nouveau départ, d’une pause avant de repartir, d’un voyage vers soi. Mais ce n’est pas à mes yeux une fin en soi. Et même volontaire et nécessaire elle n’est pas un jardin de roses. Mais il est des phases de solitude qui valent la peine.
Je te souhaite que la douloureuse solitude imposée par la vie accouche d’un bonheur qui t’émerveillera.
Bonne nuit et amitiés.
Tao le chat 15 mai
Bonjour Malaika,
ton debat sur la solitude est fort interessant , j’ajouterais a ta reflexion qu’il existe des solitaires de vocation pour lesquels
la solitude est avant tout un etat d’esprit permanent, une facon d’etre qui n’est pas necessairement voulue mais qui s’est imposee au fil du temps , en fonction des experiences et qui est tout a fait independante de la solitude « physique » telle qu’on l’entend habituellement..on peut etre seul a deux ou seul en groupe !!
je te fais de gros bisous
Malaïka 15 mai
Réponse à Tao,
Tiens tiens merci pour cet éclairage sur ceux pour qui la solitude serait un état d’esprit permanent.Je crois comprendre que c’est une solitude intérieure qui ferait que l’on est seul même en groupe. Je ne suis pas sûre d’avoir bien saisi mais j’aimerais en savoir plus sur ces personnes.
Merci pour ta visite plaisante comme toujours et pour ta contribution qui enrichit ma réflexion et celle d’autres probablement.
Gros bisous à toi !
kokodikokoda 15 mai
j’ai longtemps vécu la solitude, c’est dur. Mais même les gens les plus entourés sont parfois bien seuls.
pivoine 16 mai
Bonjour Malaïka,
Ecoutes c’est drôle, je parlais de ce sujet ces derniers jours…
Je me questionne beaucoup, l’impression qu’une phase se termine et que qu’une période nouvelle, différente arrive.
Et je m’aperçois qu’effectivement tout le monde n’appréci pas forcémment.
Evoluer, avancer, se rapprocher un peu plus chaque jour de ce que l’on a envie et ce que l’on doit être, signifie t’il que certains nous laisserons?Parfois des proches, amies chères, ou que nous seront obligée de choisir de la laisser, car l’icompréhension aura prit la place du partage et de lamour d’antant????
Le prix est cher a payer..Cela en vaut il la peine…Je pense que oui, car certains partirons de nos cercles affectifs mais d’autres y entrent, la vie est souvent surprenante,
L’amitié un sujet tout aussi complexe et rebondissant que l’amour.
Quand à la solitude par choix, purée de punaise ca fait du bien de reprendre de l’air, de se poser, reposer pour mieux re démarrer, se reconstruire…Avancer!
Et dans bien des domaines, c’est pas compliqué quand même de comprendre ca…Pas de pétage de plombs juste besoin d’air par moments…
Tout simple comme concept!
Bisoussssssss et bravo pour ton blog
Malaïka 16 mai
Réponse à Pivoine,
Merci pour ta visite et ton commentaire. Ce questionnement est d’autant plus parlant que l’on est soi même dans une de ces phases transitoires dans lesquelles on alterne solitude et rupture de solitude. Il est important me semble t-il de veiller à être en accord avec soi, avec ses attentes et les directions vers lesquelles on va. Personnellement j’ai besoin de recul, de solitude, de coupure avec les bruits intérieurs et extérieurs pour prendre les directions qui sont cohérentes avec ce que je suis. C’est vrai que l’on avance vers autre chose dans ces phases là et le prix à payer est parfois de perdre des relations, pour un temps ou pour plus longtemps. Les arbitrages intériurs sont parfois douloureux…
Merci pour ton message et pour ton enrichissement de la réflexion et bisous !!!!
natureinsolite 16 mai
tout a déjà été dit…
la solitude est parfois nécessaire pour se retrouver et j’aime l’apprivoiser et la goûter… mais il faut dire que je ne suis rarement seule… aussi est-elle pour moi comme un cadeau en ces rares moments!
comme le dit tao, elle peut-être aussi une état d’esprit permanent.
et parfois elle est une épreuve et une douleur.
quand aux chemins de l’amitié, ils vont et viennent, les amis d’un jour ne sont pas les amis de toujours en fonction de tes choix de vie, de tes orientations et du cheminement que tu prends… ainsi va la vie!
malaïka, pardonne mes absences répétées. je ne t’oublie pas pour autant, tu le sais…
à lundi sans doute. bisous. marie.
Malaïka 17 mai
réponse à Marie,
Ne t’en fais pas pour tes absences. Il y a une vie à vivre en dehors des blogs et heureusement. Tes visites sont toujours un plaisir.
Merci pour ton apport dans la réflexion sur la solitude. C’est merveilleux de vivre la solitude comme un cadeau.
Bisous à toi et à très bientôt.
tchitchi 23 septembre
La solitude, la solitude…Elle est, à mon sens, indispensable pour préserver l’instinct créatif…Elle est une bénédiction pour descendre dans les tréfonds de l’âme et en extirper des vérités que le grand bruit étouffe. La solitude est assourdissante. Elle est peuplée d’idées novatrices. Elle est une paire de verres correcteurs qui effacent l’idée, erronée que les autres nous donnent à avoir de nous. Elle est salvatrice et essentielle.
Mais à mon avis…-tu me permettras de gloser un peu, chère amie- La solitude est aussi un état d’esprit. On peut être entourée et, ma foi, vraiment très seul. Il m’arrive de dire que 1+1 ne font pas toujours 2, ils peuvent bien faire 1. Le comble de solitude est celle que nous confère la présence suffocante de l’autre. Cet autre qui nous pousse à nous enfermer de le siège de la vraie solitude: notre microcosme personnel dont l’hymne est le silence buté et le crédo, le repli sur soit…
Bon, là j’ai vraiment déambulé..;Ce doit être contagieux…
Tchitchi en version « déambuleuse ».