Pablo Villafranca : Ma peine maximum

Parce que j’aime son grain de voix. Parce que j’aime le regard farouche qu’il jette à ses bourreaux dans la comédie musicale. Parce qu’il réussit à chanter une chanson difficile à rendre vivante tant elle peut vite être monotone. Parce que j’ai aimé cette comédie musicale. Parce que … tout simplement.

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Luz Casal : Piensa en Mi

J’aime la langue espagnole. J’aime les sonorités de cette langue. J’aime sa musique quand je l’entends portée par des sud américains en particulier. Cette langue m’a séduite dès notre premier contact et je continue d’en  entendre la musique.  

La chanson de Luz Casal porte une douce mélancolie, bien accompagnée par la voix de la chanteuse.

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Si tienes un hondo penar, piensa en mi
Si tienes ganas de llorar, piensa en mi
Ya ves que venero tu imagen divina
Tu parvula boca, que siendo tan nina
Me enseno a pecar

Piensa en mi cuando sufras
Cuando llores, tambien piensa en mi
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero, para nada
Para nada me sirve sin ti

Piensa en mi cuando sofras
Cuando llores, tambien, piensa en mi
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero, para nada
Para nada me sirve sin ti



India Arie et Roberta Flack

Deux générations, deux voix, un duo, de la soul…

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India Arie dans une reprise de « strange fruit » de Billie Holiday



Barbara : Ma plus belle histoire d’amour

La force d’une belle chanson c’est que même les rides en accentuent la beauté et la poésie. La chanson m’a précédée, m’a rencontrée et en rencontrera d’autres après. Bravo à Barbara et merci. 

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Du plus loin, que me revienne,
L’ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin, du premier rendez-vous,
Du temps des premières peines,
Lors, j’avais quinze ans, à peine,
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux,
Que ce furent, j’étais précoce,
De tendres amours de gosse,
Ou les morsures d’un amour fou,
Du plus loin qu’il m’en souvienne,
Si depuis, j’ai dit « je t’aime »,
Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous,

C’est vrai, je ne fus pas sage,
Et j’ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C’est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C’était déjà votre image,
C’était vous déjà et le cœur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous,

Sur la longue route,
Qui menait vers vous,
Sur la longue route,
J’allais le cœur fou,
Le vent de décembre,
Me gelait au cou,
Qu’importait décembre,
Si c’était pour vous,

Elle fut longue la route,
Mais je l’ai faite, la route,
Celle-là, qui menait jusqu’à vous,
Et je ne suis pas parjure,
Si ce soir, je vous jure,
Que, pour vous, je l’eus faite à genoux,
Il en eut fallu bien d’autres,
Que quelques mauvais apôtres,
Que l’hiver ou la neige à mon cou,
Pour que je perde patience,
Et j’ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous,

Les temps d’hiver et d’automne,
De nuit, de jour, et personne,
Vous n’étiez jamais au rendez-vous,
Et de vous, perdant courage,
Soudain, me prenait la rage,
Mon Dieu, que j’avais besoin de vous,
Que le diable vous emporte,
D’autres m’ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m’en allais loin de vous,
Oui, je vous fus infidèle,
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous,

J’ai pleuré mes larmes,
Mais qu’il me fut doux,
Oh, qu’il me fut doux,
Ce premier sourire de vous,
Et pour une larme,
Qui venait de vous,
J’ai pleuré d’amour,
Vous souvenez-vous ?

Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m’attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous ?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C’est là que j’ai compris, tout à coup,
J’avais fini mon voyage,
Et j’ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu’importe ce qu’on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu’importe ce qu’on peut en dire,
Je suis venue pour vous dire,
Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous



Elle m’appelait Tiki : partie 9

Le soir après leur départ, comme chaque soir je suis entrée dans sa chambre pour lui souhaiter une bonne nuit. Elle était épuisée mais si heureuse. Elle m’a tendu la main et a dit « Nadine Tiki, viens. ». Je me suis assise sur le lit. Elle m’a demandé « dis moi ma chérie comment dit on petite fille dans ta langue maternelle ? » Je lui ai répondu la gorge nouée par l’émotion « on dit muladi » « Alors pour dire petite fille chérie on dit muladi tiki ? ». Je lui ai répondu « non Mbambe on dit « Tik’a muladi ». Elle m’a regardé et a murmuré « Tik’a muladi » en m’ouvrant les bras. J’ai posé ma tête contre son cœur. Elle a murmuré encore et encore « tik’a muladi ». Je pleurais contre son sein parce qu’elle faisait de moi sa petite fille, pas seulement sa chérie, mais sa petite fille chérie. Le fait d’avoir vu ses petits enfants, de les avoir étreints l’autorisait à me faire de la place dans cette relation là.

Ses petits enfants sont revenus souvent avec leur père, mais sans leur mère. Mbambe était heureuse et apprenait à connaître leurs goûts. Ils lui téléphonaient souvent. C’était trop tard pour être complices, mais heureusement ça ne l’était pas pour s’aimer. Les enfants l’aimaient. Elle était si facile à aimer. Six mois après s’être installée chez nous, Mbambe est morte dans son sommeil.

Le jour de son enterrement le ciel était orageux. Je me tenais en retrait et je pleurais. Elle allait me manquer au delà des mots. Ma consolation je la puisais dans la sérénité sur ses traits au moment de sa mort. Elle était partie heureuse d’avoir pu profiter un peu de ses petits enfants.

Ils l’appelaient grand-mère, je l’appelais Mbambe. Et elle m’appelait avec un accent délicieux « tik’a muladi ». C’est le magnifique cadeau qu’elle m’a laissé, sa voix qui chantonnait sa tendresse pour moi dans ma langue maternelle.

Le vase en verre qui venait de se briser avait fait remonter tous ces souvenirs alors que du balcon de l’appartement dans lequel étudiante je vivais avec ma famille, je voyais mettre dans un camion de déménagement les souvenirs de la vie de ma grand-mère de cœur, je ne pouvais m’empêcher de pleurer. Pour Jacques son fils qui supervisait les opérations, le vase qui venait de se briser n’était que du verre. Pour moi c’était le témoignage d’un amour magnifique qui venait de se briser. L’amour absolu qu’avait éprouvé une femme que j’avais aimée bien plus que bien des membres de ma famille. Nous nous étions trouvées.

Alors que je regardais s’éloigner les déménageurs, j’ai senti dans mon sein je sentis remuer mon bébé, ma petite fille. Elle s’appelera Léone.

Un jour je lui raconterais la vie de son arrière grand mère d’adoption, ma grand-mère adoptée, celle qui m’appelait Tiki.

(Fin)



George Moustaki : ma solitude

C’est étrange j’ai aimé cette chanson avant d’entrer dans l’adolescence. Je me demande ce que j’en saisissais. Sourire

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Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude
Je m’en suis fait presqu’une amie
Une douce habitude
Elle ne me quitte pas d’un pas
Fidèle comme une ombre
Elle m’a suivi ça et là
Aux quatre coins du monde

Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude

Quand elle est au creux de mon lit
Elle prend toute la place
Et nous passons de longues nuits
Tous les deux face à face
Je ne sais vraiment pas jusqu’où
Ira cette complice
Faudra-t-il que j’y prenne goût
Ou que je réagisse?

Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude

Par elle, j’ai autant appris
Que j’ai versé des larmes
Si parfois je la répudie
Jamais elle ne désarme
Et si je préfère l’amour
D’une autre courtisane
Elle sera à mon dernier jour
Ma dernière compagne

Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude



Barbara chante l’aigle noir

Une place unique dans le paysage musical français.

http://www.dailymotion.com/video/54YxFe7UCjIs81OjQ

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac je m’étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d’ailes,
Comme tombé du ciel,
L’oiseau vint se poser,

Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L’oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,

De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C’est alors que je l’ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m’était revenu,

Dis l’oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d’autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d’enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,

Comme avant, dans mes rêves d’enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,

L’aigle noir dans un bruissement d’ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,

Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J’avais froid, il ne me restait rien
L’oiseau m’avait laissée
Seule avec mon chagrin

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac, je m’étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Un beau jour, une nuit,
Près d’un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Il surgit, l’aigle noir…



Claude Nougaro : Cécile ma fille

Incursion émouvante dans les tendresses d’un père qui fait d’une histoire intime une universelle.

Hommage à  Claude Nougaro.

http://www.dailymotion.com/video/1qirt8eiKLffM2OCt



Ray Charles et Barbra Streisand : Crying time



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