Comment ne pas aimer Vandross ? A house is not a home…

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Ecoutez ce moment sublime. Il faisait ce qu’il voulait avec sa voix et au-delà de la technique l’émotion. Regardez Janet Jackson, Dionne Warwick et les autres qui sont sous le charme. Un moment rare, un moment enchanteur. Même les onomatopées frisent le génie. Il est passé un chanteur. Son absence crie si fort que sa musique et sa voix consolent à peine ceux à qui ils manquent.

J’ai aussi une pensée pour sa maman qui a eu la douleur d’enterrer son fils. A elle il manque sûrement au delà des mots. Aux fans il reste les disques, à la maman il manque le fils. Puisse t-elle être consolée un jour.

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The secret garden

Merci à Quincy Jones d’avoir réuni ces talents et ces voix. Vous pouvez entendre Barry White, Al B Sure, El Debarge, James Ingram. Il est de jolis jardins secrets non ?

http://www.dailymotion.com/video/4F3L554YbtHZU2SO2



One day I’ll fly away par Randy Crawford. Faites une pause et écoutez cette femme !

Randy crawford a la capacité de reprendre une chanson que vous connaissez et l’élever à un niveau tel que la version originale semble frappée d’obsolescence. Quand elle chante c’est un enchantement si j’ose dire. Ecoutez ce morceau, les orchestrations, la façon dont elle pose sa voix. C’est incroyable. Courez chez un bon disquaire comme dirait l’autre…

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James Ingram et Anita Baker chantent « baby come to me » : un duo enchanteur

Bon vous savez déjà que j’aime beaucoup Anita Baker. Là elle chante en duo avec James Ingram que j’ai découvert en 1984 alors qu’il chantait « Ya Mo B there ».

Il n’est pas très connu en France. A tort il chante admirablement.

Ecoutez ce duo et régalez-vous et foncez acheter des CD ça vaut la peine ! Clin doeil

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Jeunes, noirs et doués

Etre noir(e), jeune et doué ça existe, et ce n’est pas de la science fiction promis !!! (lol).

Nina Simone qui chante ici a souffert du racisme et de la ségrégation aux USA. Qui se souvient que dans les années 60 les noirs américains trouvaient refuge en France ? Qui se souvient que Saint-Germain des Prés avait un sens pour ces transfuges qui voyaient en Paris un terre d’espérance ? Miles Davis l’a fait et a passé du temps à Paris. Josephine Baker chantait en français « j’ai deux amours, mon pays et Paris ». C’était il y a longtemps, c’était il y a peu. Des écrivains comme James Baldwin voyaient en la France une terre de refuge. Pour beaucoup d’afro américains et d’africains, la terre était une terre d’espérance. Les choses ont bien changé depuis…

Je dédie ce chant aux jeunes gens originaires d’Afrique fussent-il afro-africains, afro-américains, des caraibes ou d’ailleurs. Puissent-ils découvrir leur plein potentiel et fonctionner dans la plénitude de leur talent. Je pense à ces petits enfants qui font partie dans ma vie et à ceux que je ne connais pas et j’espère qu’ils n’entreront jamais dans les vêtements proposés qui voudraient en faire des laissés pour compte de la vie, de la réussite et de l’espérance. Je souhaite de tout coeur qu’ils puissent se découvrir jeunes, doués, et talentueux avec devant eux un incroyable champ de possibles. Puissiez-vous, les enfants réaliser votre plein potentiel. Comme disaient certains jeunes « spéciale dédicace » à Guillaume-Charles brillantissime fils de ma soeur qui a ouvert dans nos coeurs des chemins insoupçonnés, à William-Frédéric un prince dont les éclats de rire sont des joyaux précieux dans nos mémoires, Yohanan né ce 28 octobre et déjà tant aimé, et au bébé de ma soeur François Emmanuel qui est né ce 1er novembre et qui a déjà a sa place dans nos coeurs et nos rêves.

Spéciale dédicace à Johann ( l’un des premiers de la nouvelle génération qui est à la fois force, détermination et fragilité. Beau potentiel d’adulte) Sashou, Steeve, Shoops (si brillante et douée tant pour le chant que pour l’écriture) et Zouzoune les enfants de mes amies d’aujourd’hui, d’hier et de toujours. Spéciale dédicace à mes neveux et nièces de sang et ou de coeur. Je pense à Chloé dont le nom Tiki raconte sa place dans le ciel affectif de ses parents, à Lloyd mon grand neveu dont la pureté du coeur est pour moi plus qu’un pédagogue. Il m’a choisie et ça n’a pas de prix. A la grande Fanny dont le regard profond laisse affleurer des richesses intérieures. Je pense à Wilfried qu’on appelle Charles si vif et intelligent, à Ornella au caractère affirmé, à Alycia, une véritable étoile. Je pense aux autres neveux et nièces que la vie a éloigné et que je n’ai pas vu depuis des lustres, mais à qui je souhaite tous les bonheurs du monde. Je pense à Kelyna qui fait la joie de sa maman, Andréa adolescente brillante, à la tribu de Dana que je découvre par la plume de Matha, à Brice Armel potentiel prix nobel de littérature et ses cousins….Je pense à vos enfants que je les connaisse ou pas, noirs de la diaspora ou d’Afrique et je leur dédie ce chant. Je leur souhaite de tout coeur de réaliser leurs rêves et d’être heureux. Que des propos absurdes et imbéciles ne les empêchent jamais d’entrer dans leurs destinées. Que les entraves humaines jamais ne brident leurs rêves. Image de prévisualisation YouTube



Karyn White chante le ras le bol d’une femme : I’m not your superwoman

Les paroles de ce chant, même si elles ne sont pas d’une grande portée  philosophique racontent le ras le bol d’une femme. Elle rappelle à son homme qu’elle n’est pas  une superwoman, mais juste une femme. Il est bien frustrant de n’être plus que l’intendante attritrée qui est mandatée poiur assurer le confort de son homme. Un homme qui prend tellement les efforts de sa femme pour acquis qu’il ampute leur relation de la politesse de base du « merci ». La révolte gronde dans le cri « I’m not your superwoman!!!!! » A force de chercher une superwoman on en oublie la femme, sa femme et elle s’étiole, s’aigrit etc.  C’est bien de recadrer les choses quand il encore temps et retrouver la femme derrière superwoman qui tient lqaa maison, s’occupe des enfants et de tout le reste avec une quasi- perfection.

J’ai découvert cette chanson dans les années 90. Je trouve qu’elle chante bien. Il y a notamment un duo qui atteint des sommets « love saw it  » avec Babyface.

http://www.dailymotion.com/video/6W46mvccb1E0a5FGz



Revenir au makossa

Au travers de ce chant de Ben Decca qui soit dit en passant est du même « village » que moi rend hommage à ceux qui ont posé les bases de cette musique. Nelle Eyouml en a été le fondateur. Un autre Deïdo (mon village). Le Makossa doit beaucoup à Deïdo. Les gends de chez moi sont des êtres à part aux meours et valeurs particulières. Ils sont un ilôt dans la ville de Douala et sont investis de nombreux fantasmes. Esimo Ebele o boso ! Pas besoin de dénaturer le Makossa, son essence est suffisante. A mun’a mama kossa mba na nginya nyese…

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Chanter les yeux de son enfant : Etienne Mbappé

Ecouter cet admirable bassiste c’est une chose. Le voir en concert c’est extraordinaire.Il a des chants qui me touchent particulièrement notamment « Cameroun o  mulema » (le Cameroun au coeur) et l’hommage à sa maman.

Le clip qui suit parle des yeux de son fils.

Etienne Mbappe Artiste à découvrir absolument. Sa voix n’est pas extraordinaire en soi, mais elle est porteuse de vie et de vérité. Elle raconte une histoire et les bouts de l’âme que livre cet artiste. Et de vous à moi c’est un tel concentré de talent que le découvrir vaut le détour.

 Si un jour il passe en concert pas loin de chez vous, n’hésitez pas à aller au concert, vous passerez je crois un moment de bonheur. Les musiciens sont de qualité et il a une choriste merveilleuse très investie dans son oeuvre artistique. Elle porte dans sa voix un pont qui relie l’Afrique et l’occident.

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Titiller le pire pour « fabriquer » un évenement

Depuis quelques semaines, les médias s’entretiennent avec fébrilité de « l’anniversaire » des émeutes de l’année dernière.  j’entends ça et là prétendre qu’on craint un nouvel embrasement. Jour J moins… Alors Paris brûle t-il ?  Je suis assez consternée parce que la quête latente du sensationnel semble dépasser la retenue et le bon sens. Titiller le pire pour avoir de la matière éditoriale ? Je m’interroge…

Y aura t-il une déclaration intempestive de quelque responsable politique pour être l’étincelle qui embraserait les banlieues ? Il y a certes des tensions et des frustrations dans les banlieuses dites difficiles. mais a t-on besoin de leur demander de manière détournée de se manifester par la violence ? Je me questionne. Quand j’entends certains journalistes débattre de cet « anniversaire » je ressens comme un malaise parce que j’ai l’impression qu’il y en a qui espèrent que quelque chose va se passer. Tout ceci met mal à l’aise non ? Pourquoi ai-je l’impression que nous sommes dans une période dans laquelle on va chercher le pire dans l’homme. On titille la violence chez le jeune asocial ou désocialisé. On va chercher le rejet de celui qui est différent chez l’homme. L’autre devient dangereux pour soi, celui qui vient nous voler et nous perdre. L’image du plombier polonais qui a jalonné le débat sur la constitution européenne a consacré la xénophobie, la peur de l’étranger, bien qu’étant européen, comme socle, comme programme politique. Aïe ! On débat sur l’adhésion éventuelle de la Turquie à l’union Européenne et le débat légitime connait des glissades surprenantes. L’homme n’est plus encouragé à penser, à réfléchir, il est encouragé à ressentir : « je ressens donc je suis ». Descartes est battu le règne de l’émotion est en marche. La peur devient l’arme qu’on utilise pour construire son terreau politique quitte à déconstruire le lien social. La peur est  manipulée, instrumentalisée et  cause des dégâts relationnels parfois irreversibles. On titille le pire dans l’homme pour exister politiquement, peu importe si on se dédit. Titiller le pire dans l’autre pour qu’il lise les questions sociétales au travers du prisme de la méfiance, de la peur, du mépris, de la haine de l’autre. On ne donne plus à l’autre de la matière à réflexion, mais on le bombarde d’images, de sons, de bruits qui annihilent sa réflexion et sans s’en rendre compte il reproduit le discours qu’on lui a donné en prenant soin de lui faire croire que celui-ci est le fruit de sa réflexion. Titiller le pire chez l’homme conduit immanquablement à des catastrophes et ce qui se passe m’inquiète. Les sondages d’opinion d’une population à qui l’on fait croire que le résultat du sondage est son opinion construisant par ce biais le mythe sur ces hommes et femme politiques qui sont proches du peuple. Cette proximité supposée ouvre la porte à des propositions qui titillent le pire chez l’homme. La gouvernance par l’émotion a commencé nous voilà entrés dans une ère inquiétante celle de l’émotion et de son corollaire la communication. Espérons que le bon sens trouvrera son chemin et que certaines personnalités auront le courage de braver une impopularité passagère ou durable pour recadrer les choses. Espérons que le monde médiatico politique saura se montrer responsable.



I’ve been loving you too long …dear Otis Redding

otisredding.gifLe 10 décembre 1967,  dans un accident d’avion mourait un des chanteurs de soul américain les plus importants. Il n’avait que 26 ans ! Derrière lui, il a laissé une une œuvre importante et c’est impressionnant de voir tout ce qu’il a fait dans un temps très court. Je l’ai découvert bien des années après sa mort. Malgré les orchestrations anciennes j’aime beaucoup Otis Redding. Il y a des chants que je trouve magnifiques. Les classiques « Dock of the bay ». Son plus grand succès posthume. « try a little tenderness » . Il y a bien des trésors dans la discographie d’Otis Redding, étoile filante de la musique soul dont la carrière laisse à ceux qui l’admirent un goût d’inachevé. Je me demande ce que la maturité aurait apporté comme richesse à cet interprète génial. Nous ne le saurons pas mais en écoutant la voix de ce chanteur nous pouvons nous dire qu’il était un interprète hors pair. J’espère que vous apprécierez.

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